Après avoir passé la journée d’hier, jeudi 6 décembre 2012, au siège de la Bceao, les enquêteurs du Fbi, dirigés par le Procureur spécial Elizabeth Aloi, se frottent les mains. Ils ont pu obtenir des informations déterminantes pour la suite des investigations.
C’est aujourd’hui que les enquêteurs américains, qui ont débarqué à Dakar depuis dimanche dernier, terminent leur séjour au Sénégal. L’équipe, constituée du Procureur spécial Elizabeth Aloi et de trois enquêteurs du Fbi, a eu un agenda sans relâche. Ils ont eu à entendre, pendant de longues heures, l’ancien Conseiller spécial chargé des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntics) du Président Abdoulaye Wade, Thierno Ousmane Sy et certains de ses proches. Des magistrats sénégalais, membres du pool d’investigation du Parquet du Tribunal régional de Dakar, en l’occurrence Doudou Cissé Diouf et Modou Sokhna Thiam ont assisté à l’audition de M. Sy. Les enquêteurs américains ont passé une bonne partie de la journée d’hier au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Leur objectif était d’interroger les responsables de l’institution des différents mouvements de transferts de fonds concernant des «personnes politiquement exposées», selon le jargon des enquêteurs, sur les questions liées à la traque des biens mal acquis.
«Cette affaire-là n’est vraiment pas de la rigolade...»
La moisson semble être bonne car, selon une source proche de l’enquête, «cette affaire-là n’est vraiment pas de la rigolade. Dès que l’Ambassadeur Lewis Lukens avait fini de les introduire auprès des autorités de la Bceao, les enquêteurs se sont mis au travail et ont posé à leurs différents interlocuteurs des questions précises sur d’importants mouvements financiers en direction de banques américaines, européennes, asiatiques et surtout vers certains paradis fiscaux». A la fin des investigations, le Procureur Elizabeth Aloi n’aurait pas caché sa satisfaction car, les responsables de la Bceao se sont montrés assez coopératifs.
Les autorités américaines tiennent à cœur l’enquête ouverte parce qu’impliquant des citoyens américains comme Thierno Ousmane Sy sur qui pèsent de lourds soupçons de blanchiment ou de recel de biens mal acquis. Les péripéties de l’attribution d’une licence de téléphonie mobile à la société soudanaise Sudatel intéressent au plus haut point les enquêteurs. «Tant qu’il ne s’agissait que de poursuites judiciaires au Sénégal, les personnes concernées par l’enquête pourraient penser que l’affaire pourrait se dégonfler mais, les enquêteurs qui ont été dépêchés sont réputés efficaces dans la traque d’affaires financières.» On apprend ainsi que la constitution de l’équipe des enquêteurs américains avait obéi à un souci de diversifier les compétences pour optimiser les investigations. Un des enquêteurs est spécialiste des questions de sécurité intérieure, un autre des questions de sécurité extérieure et un autre des questions de sécurité diplomatique.
Source: Le Quotidien
C’est aujourd’hui que les enquêteurs américains, qui ont débarqué à Dakar depuis dimanche dernier, terminent leur séjour au Sénégal. L’équipe, constituée du Procureur spécial Elizabeth Aloi et de trois enquêteurs du Fbi, a eu un agenda sans relâche. Ils ont eu à entendre, pendant de longues heures, l’ancien Conseiller spécial chargé des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntics) du Président Abdoulaye Wade, Thierno Ousmane Sy et certains de ses proches. Des magistrats sénégalais, membres du pool d’investigation du Parquet du Tribunal régional de Dakar, en l’occurrence Doudou Cissé Diouf et Modou Sokhna Thiam ont assisté à l’audition de M. Sy. Les enquêteurs américains ont passé une bonne partie de la journée d’hier au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Leur objectif était d’interroger les responsables de l’institution des différents mouvements de transferts de fonds concernant des «personnes politiquement exposées», selon le jargon des enquêteurs, sur les questions liées à la traque des biens mal acquis.
«Cette affaire-là n’est vraiment pas de la rigolade...»
La moisson semble être bonne car, selon une source proche de l’enquête, «cette affaire-là n’est vraiment pas de la rigolade. Dès que l’Ambassadeur Lewis Lukens avait fini de les introduire auprès des autorités de la Bceao, les enquêteurs se sont mis au travail et ont posé à leurs différents interlocuteurs des questions précises sur d’importants mouvements financiers en direction de banques américaines, européennes, asiatiques et surtout vers certains paradis fiscaux». A la fin des investigations, le Procureur Elizabeth Aloi n’aurait pas caché sa satisfaction car, les responsables de la Bceao se sont montrés assez coopératifs.
Les autorités américaines tiennent à cœur l’enquête ouverte parce qu’impliquant des citoyens américains comme Thierno Ousmane Sy sur qui pèsent de lourds soupçons de blanchiment ou de recel de biens mal acquis. Les péripéties de l’attribution d’une licence de téléphonie mobile à la société soudanaise Sudatel intéressent au plus haut point les enquêteurs. «Tant qu’il ne s’agissait que de poursuites judiciaires au Sénégal, les personnes concernées par l’enquête pourraient penser que l’affaire pourrait se dégonfler mais, les enquêteurs qui ont été dépêchés sont réputés efficaces dans la traque d’affaires financières.» On apprend ainsi que la constitution de l’équipe des enquêteurs américains avait obéi à un souci de diversifier les compétences pour optimiser les investigations. Un des enquêteurs est spécialiste des questions de sécurité intérieure, un autre des questions de sécurité extérieure et un autre des questions de sécurité diplomatique.
Source: Le Quotidien