Après avoir zappé les zones chaudes de la banlieue dakaroise : Macky Sall rectifie le tir


SETAL.NET - Vendredi dernier, le Président de la République s’est rendu dans la banlieue dakaroise aux fins de constater de visu les dégâts causés par les eaux de pluies. Mais c’est non sans prendre le soin de contourner certaines zones telles que Médina Gounass qui lui avaient promis un accueil « mémorable » en raison du calvaire qu’ils sont en train de vivre et qu’ils attribuent au gouvernement. Il sera critiqué de toute part pour avoir « zappé » lesdites zones. Des reproches qui ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. En termes clairs, Macky Sall a tenu à se racheter.

Hier, en effet, il a envoyé trois délégations dont l’une était pilotée par la Présidente du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Tall. D’apres Libération qui donne l’information, la Présidente du Cese qui était accompagné de la ministre Mariama Sarr et du député Abdou Mbow s’est d’abord rendu à Médina Gounass pour s’enquérir de l’état des sinistrés.

Ces derniers qui ont fait savoir à Aminata Tall que de réelles améliorations ont été constatés, ont cependant réclamé des motopompes. Une doléance qui sera satisfaite séance tenante car à en croire Libération, une enveloppe de 600 000 francs a été dégainée par la délégation de Macky Sall pour l’achat de motopompes.

Après cette étape, Aminata Tall et sa suite se sont rendus au marché Bu Bess où les populations ont posé comme doléance la réfection de la route et l’octroi de motopompes. Ainsi, sans hésiter, la présidente du Cese a mis 300 000 FCA à leur disposition. Après avoir promis d’informer qui de droit sur l’état de la route, la délégation a fait cap sur Dionkhop.

Là, ce sont 600 mille francs CFA que Aminata Tall a remis aux populations pour l’achat de motopompes. Outre cette somme, la mosquée de la localité dont les tapis ont été endommagés par les eaux de pluie a bénéficié des largesses de la délégation conduite par la troisième personnalité de l’Etat. Assez suffisant pour redonner le sourire aux populations locales qui se sentaient abandonnées en attendant que des solutions durables soient trouvées aux inondations.

Lu sur Libération

Vendredi 23 Aout 2013 11:24

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