Il faudra une autre session à la Commission ad hoc mise en place par l’Assemblée nationale pour entendre les députés Me Ousmane Ngom, Oumar Sarr et Abdoulaye Baldé. L’instance parlementaire dont les travaux doivent précéder l’examen de la levée des immunités parlementaires s’est plantée hier à cause du boycott des députés ciblés.
Les échanges de civilités procurent de la gaieté dans les couloirs. Entre le restaurant de l’Assemblée nationale, le hall et les blocs des bureaux, les va-et-vient sont incessants. Documents à la main, députés et commis de l’institution se pavanent, frappent la porte de bureaux, l’une après l’autre. L’Assemblée nationale vit une session inhabituelle. La Commission ad hoc mise en place pour entendre les trois députés appelés à perdre leur immunité parlementaire est prête à démarrer ses travaux. Hélas, les onze membres qui la composent se plantent. Ils n’ont pas encore de matière pour statuer. Certains trouvent alors là l’opportunité de se balader dans le hall. Ce faisant, ils regardent le portail. Il n’y a pas l’ombre d’un bolide de Me Ousmane Ngom, Abdoulaye Baldé et Oumar Sarr à la Place Soweto. Un gendarme-sentinelle s’adossant sur les grilles assombries de l’Hémicycle veille sur les mouvements des piétons et les véhicules. Sinon, des députés profitent du vent frisquet que filtrent les vitres transparentes du rez-de-chaussée par conséquent vulnérables aux douces rayons solaires. L’espoir suscité par l’arrivée de Modou Diagne Fada, par ailleurs membre de la Commission ad hoc, s’est dissipé au fil des heures. Selon un témoin, le président du groupe parlementaire des Libéraux et Démocrates a juste fait un acte de présence avant de prendre congé de ses collègues. On apprend par la suite que Modou Diagne Fada a rendu sa démission de la commission ad hoc.
Interdiction de parler
Dans la matinée d’hier, l’oisiveté s’est imposée aux membres de la Commission ad hoc. Le président du groupe parlementaire de Bennoo bokk yaakaar et ses «commissaires» ont attendu des interlocuteurs libéraux en vain. Selon un agent des archives rencontré dans les couloirs, le premier étage est un secteur de non-droit pour la presse. Celui-ci abrite la salle discrète devant accueillir les travaux. Mais la session consiste à tourner les pouces. Engoncé dans un costard bleu, notre interlocuteur nous indique que les députés ne se prononcent publiquement pas à la fin des auditions, si tant est qu’elles aient lieu. A l’heure du déjeuner, les députés regagnent en solo le réfectoire. Au retour, la situation peine à évoluer. Les trois collègues à entendre ont respecté leurs promesses de ne pas répondre à la convocation de la Commission ad hoc, au motif que le Procureur spécial est incompétent pour demander la levée de leur immunité parlementaire. La commission ad hoc n’a fait que constater alors les absences. Croisé dans les couloirs, l’un des membres de ladite commission, Thierno Bocoum, confirme qu’il est interdit aux membres de la Commission ad hoc de s’exprimer sur la question. Les minutes passent et l’espoir de voir Oumar Sarr, Abdoulaye Baldé et Ousmane Ngom arpenter les marches de l’Hémicycle se dissipe. Ce n’est que partie remise.
Les échanges de civilités procurent de la gaieté dans les couloirs. Entre le restaurant de l’Assemblée nationale, le hall et les blocs des bureaux, les va-et-vient sont incessants. Documents à la main, députés et commis de l’institution se pavanent, frappent la porte de bureaux, l’une après l’autre. L’Assemblée nationale vit une session inhabituelle. La Commission ad hoc mise en place pour entendre les trois députés appelés à perdre leur immunité parlementaire est prête à démarrer ses travaux. Hélas, les onze membres qui la composent se plantent. Ils n’ont pas encore de matière pour statuer. Certains trouvent alors là l’opportunité de se balader dans le hall. Ce faisant, ils regardent le portail. Il n’y a pas l’ombre d’un bolide de Me Ousmane Ngom, Abdoulaye Baldé et Oumar Sarr à la Place Soweto. Un gendarme-sentinelle s’adossant sur les grilles assombries de l’Hémicycle veille sur les mouvements des piétons et les véhicules. Sinon, des députés profitent du vent frisquet que filtrent les vitres transparentes du rez-de-chaussée par conséquent vulnérables aux douces rayons solaires. L’espoir suscité par l’arrivée de Modou Diagne Fada, par ailleurs membre de la Commission ad hoc, s’est dissipé au fil des heures. Selon un témoin, le président du groupe parlementaire des Libéraux et Démocrates a juste fait un acte de présence avant de prendre congé de ses collègues. On apprend par la suite que Modou Diagne Fada a rendu sa démission de la commission ad hoc.
Interdiction de parler
Dans la matinée d’hier, l’oisiveté s’est imposée aux membres de la Commission ad hoc. Le président du groupe parlementaire de Bennoo bokk yaakaar et ses «commissaires» ont attendu des interlocuteurs libéraux en vain. Selon un agent des archives rencontré dans les couloirs, le premier étage est un secteur de non-droit pour la presse. Celui-ci abrite la salle discrète devant accueillir les travaux. Mais la session consiste à tourner les pouces. Engoncé dans un costard bleu, notre interlocuteur nous indique que les députés ne se prononcent publiquement pas à la fin des auditions, si tant est qu’elles aient lieu. A l’heure du déjeuner, les députés regagnent en solo le réfectoire. Au retour, la situation peine à évoluer. Les trois collègues à entendre ont respecté leurs promesses de ne pas répondre à la convocation de la Commission ad hoc, au motif que le Procureur spécial est incompétent pour demander la levée de leur immunité parlementaire. La commission ad hoc n’a fait que constater alors les absences. Croisé dans les couloirs, l’un des membres de ladite commission, Thierno Bocoum, confirme qu’il est interdit aux membres de la Commission ad hoc de s’exprimer sur la question. Les minutes passent et l’espoir de voir Oumar Sarr, Abdoulaye Baldé et Ousmane Ngom arpenter les marches de l’Hémicycle se dissipe. Ce n’est que partie remise.
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