Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes), dont les 48 h de grève expirent aujourd’hui, ambitionne de mobiliser plus de 10 mille enseignants dans la rue pour pousser le gouvernement à respecter et à matérialiser les accords qu’il a signés avec ledit syndicat le 16 mars 2015. Yankhoba Seydi, coordonnateur du Saes de l’université de Dakar, salue la réussite de ce mouvement.
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) ne décolère pas. Après 48 h de grève qui expirent aujourd’hui, ledit syndicat compte ouvrir un autre front pour contraindre le gouvernement à respecter les engagements qu’il a signés avec les enseignants du supérieur. Cette fois-ci, annonce Yankhoba Seydi, le Saes va mobiliser dix mille enseignants dans la rue pour protester contre ce gouvernement qui, estime-t-il, est en train de montrer son «incapacité» à faire face à leurs préoccupations.
Joint par téléphone, le coordonnateur du Saes du campus de Dakar a indiqué que l’impact de ces deux jours de grève est «réel» parce que, justifie-t-il, les enseignements sont «complètement» «paralysés» dans tous les campus universitaires : Dakar, Bambey, Ziguinchor et Saint-Louis. «Après ces 48 h d’alerte pour faire comprendre à l’opinion que nous ne sommes pas des va-t-en-guerre, nous allons convoquer une réunion sur l’ensemble des campus pour évaluer les impacts de la grève, avant de prendre une décision. Et nous sommes en train de nous préparer, de travailler avec nos camarades des autres ordres d’enseignement, dans le but de mettre plus de 10 mille enseignants dans la rue parce que c’est la fonction qui est agressée», a lancé M. Seydi.
Il s’agit, explique-t-il, de protester contre le gouvernement en place pour le pousser à respecter sa parole. «Le gouvernement a pris des engagements clairs sur la question des budgets qui apparaissent sur la colonne des échéances. Mais jusque-là, rien n’a été concrétisé. Aujourd’hui, nous voulons la matérialisation du protocole d’accord», a-t-il dévoilé. 10 mille enseignants dans la rue Et il faut rappeler que les revendications du Saes sont axées sur quatre points : la réforme des titres académiques qui devait entrer en vigueur le 1er janvier 2016, la question «cruciale» par rapport à la retraite, le droit au logement que leur «confère la loi 81-59» et la prise en charge médicale.
Et, depuis plus neuf mois, les enseignants du supérieur attendent toujours l’application du protocole d’accord signé le 16 mars 2015 avec le gouvernement.
pnsouane@lequotidien.sn
Auteur: Le Quotidien - Lequotidien
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) ne décolère pas. Après 48 h de grève qui expirent aujourd’hui, ledit syndicat compte ouvrir un autre front pour contraindre le gouvernement à respecter les engagements qu’il a signés avec les enseignants du supérieur. Cette fois-ci, annonce Yankhoba Seydi, le Saes va mobiliser dix mille enseignants dans la rue pour protester contre ce gouvernement qui, estime-t-il, est en train de montrer son «incapacité» à faire face à leurs préoccupations.
Joint par téléphone, le coordonnateur du Saes du campus de Dakar a indiqué que l’impact de ces deux jours de grève est «réel» parce que, justifie-t-il, les enseignements sont «complètement» «paralysés» dans tous les campus universitaires : Dakar, Bambey, Ziguinchor et Saint-Louis. «Après ces 48 h d’alerte pour faire comprendre à l’opinion que nous ne sommes pas des va-t-en-guerre, nous allons convoquer une réunion sur l’ensemble des campus pour évaluer les impacts de la grève, avant de prendre une décision. Et nous sommes en train de nous préparer, de travailler avec nos camarades des autres ordres d’enseignement, dans le but de mettre plus de 10 mille enseignants dans la rue parce que c’est la fonction qui est agressée», a lancé M. Seydi.
Il s’agit, explique-t-il, de protester contre le gouvernement en place pour le pousser à respecter sa parole. «Le gouvernement a pris des engagements clairs sur la question des budgets qui apparaissent sur la colonne des échéances. Mais jusque-là, rien n’a été concrétisé. Aujourd’hui, nous voulons la matérialisation du protocole d’accord», a-t-il dévoilé. 10 mille enseignants dans la rue Et il faut rappeler que les revendications du Saes sont axées sur quatre points : la réforme des titres académiques qui devait entrer en vigueur le 1er janvier 2016, la question «cruciale» par rapport à la retraite, le droit au logement que leur «confère la loi 81-59» et la prise en charge médicale.
Et, depuis plus neuf mois, les enseignants du supérieur attendent toujours l’application du protocole d’accord signé le 16 mars 2015 avec le gouvernement.
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