Elle voulait fuir les mauvais traitements qui lui était infligés. Kashturi Munirathinam, une employée indienne de 55 ans, s'est fait couper la main par son employeur saoudien alors qu'elle tentait de s'enfuir de la maison où elle était maltraitée. Cette affaire, qui est loin d'être un cas isolé en Arabie Saoudite, a ravivé les tensions entre les deux pays et provoqué un début de crise diplomatique.
La ministre des Affaires étrangères a dénoncé l'attaque "brutale" dont a été victime l'employée.
"Amputation de la main d'une Indienne : nous sommes très perturbés par la manière brutale avec laquelle a été traitée cette Indienne en Arabie saoudite", a dit Sushma Swaraj sur twitter. "C'est inacceptable. Nous l'avons fait savoir aux autorités saoudiennes".
Un porte-parole du ministère a confirmé que la diplomatie indienne à Ryad avait déposé une protestation officielle auprès du ministère des Affaires étrangères saoudien.
Série de violences et d'humiliations
Munirathinam, originaire de l'Etat du Tamil Nadu (sud), a enduré une série de violences et d'humiliations depuis qu'elle est devenue employée de maison en Arabie saoudite il y a trois mois, selon sa famille. Elle avait été embauchée pour un salaire d'environ 200 euros par mois, selon The Guardian.
Sa soeur raconte au Indian Express qu'elle se plaignait "de ne pas être payée et d'être torturée".
Son fils, lui, affirme à la BBC que sa mère "n'était même pas autorisée à nous téléphoner, on ne lui donnait pas de nourriture correcte et elle était forcée de travailler de longues heures."
"Quand elle a essayé d'échapper à la torture et au harcèlement en s'échappant par le balcon, la femme qui l'emploie lui a coupé la main", a également expliqué sa soeur.
Plusieurs médias indiens ont diffusé des images de la victime sur son lit d'hôpital.
L'Inde demande que justice soit faite
Munirathinam se remet à l'hôpital et les diplomates indiens tentent d'organiser son rapatriement, a indiqué le porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères Vikas Swarup. L'Inde demande également que justice soit faite.
"Notre ambassade a demandé une action stricte et le châtiment sévère de l'employeur. Nous avons exigé qu'une enquête pour tentative d'assassinat soit ouverte contre lui."
Des dizaines de milliers d'Indiens travaillent comme employés de maison en Arabie saoudite et dans d'autres pays du Golfe où leur traitement par leurs employeurs sont régulièrement dénoncées par les associations de défense des droits de l'homme. Un rapport d'Amnesty International publié en avril 2014 faisait état de nombreux cas de tortures, mauvais traitements et de violences sexuelles par les employeurs sur leurs domestiques. Par ailleurs, cette affaire intervient quelques semaines après le départ précipité de New Delhi d'un diplomate saoudien soupçonné de viol.
La ministre des Affaires étrangères a dénoncé l'attaque "brutale" dont a été victime l'employée.
"Amputation de la main d'une Indienne : nous sommes très perturbés par la manière brutale avec laquelle a été traitée cette Indienne en Arabie saoudite", a dit Sushma Swaraj sur twitter.
Un porte-parole du ministère a confirmé que la diplomatie indienne à Ryad avait déposé une protestation officielle auprès du ministère des Affaires étrangères saoudien.
Série de violences et d'humiliations
Munirathinam, originaire de l'Etat du Tamil Nadu (sud), a enduré une série de violences et d'humiliations depuis qu'elle est devenue employée de maison en Arabie saoudite il y a trois mois, selon sa famille. Elle avait été embauchée pour un salaire d'environ 200 euros par mois, selon The Guardian.
Sa soeur raconte au Indian Express qu'elle se plaignait "de ne pas être payée et d'être torturée".
Son fils, lui, affirme à la BBC que sa mère "n'était même pas autorisée à nous téléphoner, on ne lui donnait pas de nourriture correcte et elle était forcée de travailler de longues heures."
"Quand elle a essayé d'échapper à la torture et au harcèlement en s'échappant par le balcon, la femme qui l'emploie lui a coupé la main", a également expliqué sa soeur.
Plusieurs médias indiens ont diffusé des images de la victime sur son lit d'hôpital.
L'Inde demande que justice soit faite
Munirathinam se remet à l'hôpital et les diplomates indiens tentent d'organiser son rapatriement, a indiqué le porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères Vikas Swarup. L'Inde demande également que justice soit faite.
"Notre ambassade a demandé une action stricte et le châtiment sévère de l'employeur. Nous avons exigé qu'une enquête pour tentative d'assassinat soit ouverte contre lui."
Des dizaines de milliers d'Indiens travaillent comme employés de maison en Arabie saoudite et dans d'autres pays du Golfe où leur traitement par leurs employeurs sont régulièrement dénoncées par les associations de défense des droits de l'homme. Un rapport d'Amnesty International publié en avril 2014 faisait état de nombreux cas de tortures, mauvais traitements et de violences sexuelles par les employeurs sur leurs domestiques. Par ailleurs, cette affaire intervient quelques semaines après le départ précipité de New Delhi d'un diplomate saoudien soupçonné de viol.