Le criminel de guerre nazi encore en vie le plus recherché au monde, le Hongrois Laszlo Csatary, 97 ans, a été arrêté mercredi à Budapest, a annoncé le Parquet de la capitale hongroise. Il était le chef de la police du ghetto juif de la ville slovaque de Kosice, où 15 700 juifs ont été assassinés ou déportés vers Auschwitz. Le Parquet de Budapest a annoncé une conférence de presse dans l’heure.
Laszlo Csatary coulait des jours tranquilles à Budapest depuis 17 ans sous sa véritable identité et en dépit des informations sur son passé transmises à la justice hongroise depuis plus de dix mois par le Centre Simon-Wiesenthal de Jérusalem.
Retrouvé par le «Sun»
Alimentés en information par ce centre, des reporters du quotidien britannique «The Sun» avaient retrouvé la trace de l’ancien chef de police et avaient réussi à le rencontrer. Selon l’article publié dimanche 15 juillet sur le site en ligne du Sun, le criminel de guerre nazi avait déclaré aux reporters: «Je n’ai rien fait, partez d’ici», avant de leur claquer la porte au nez. Depuis, Laszlo Csatary ne répondait plus aux coups de sonnette.
Marchand d’art au Canada
Laszlo Csatay était le chef de la police du ghetto juif de la ville slovaque de Kosice (Kassa en hongrois, Kaschau en allemand), où 15 700 juifs avaient été pour certains assassinés et pour l’immense majorité déportés vers le camp d’extermination nazi d’Auschwitz, en Pologne, pendant l’occupation par l’Allemagne nazie de ce qui était alors la Tchécoslovaquie.
En avril, le Centre Simon-Wiesenthal, du nom du célèbre chasseur de nazis, juif autrichien décédé en 2005, et dont les enquêtes dans le monde entier ont permis de retrouver des dizaines de criminels nazis, avait placé Laszlo Csatary en tête de sa liste des criminels de guerre nazis les plus recherchés au monde.
Avant de revenir à Budapest, celui qui avait été condamné à mort par contumace en 1948 en Tchécoslovaquie, s’était réfugié au Canada, à Montréal et Toronto, où, sous une fausse identité, il était marchand d’art.
En 1995, les autorités canadiennes avaient découvert sa véritable identité et il s’était alors enfui en Hongrie. Avant sa fuite, il avait reconnu devant des enquêteurs canadiens sa participation à la déportation de juifs, tout en affirmant que son rôle avait été «limité».
ATS
Laszlo Csatary coulait des jours tranquilles à Budapest depuis 17 ans sous sa véritable identité et en dépit des informations sur son passé transmises à la justice hongroise depuis plus de dix mois par le Centre Simon-Wiesenthal de Jérusalem.
Retrouvé par le «Sun»
Alimentés en information par ce centre, des reporters du quotidien britannique «The Sun» avaient retrouvé la trace de l’ancien chef de police et avaient réussi à le rencontrer. Selon l’article publié dimanche 15 juillet sur le site en ligne du Sun, le criminel de guerre nazi avait déclaré aux reporters: «Je n’ai rien fait, partez d’ici», avant de leur claquer la porte au nez. Depuis, Laszlo Csatary ne répondait plus aux coups de sonnette.
Marchand d’art au Canada
Laszlo Csatay était le chef de la police du ghetto juif de la ville slovaque de Kosice (Kassa en hongrois, Kaschau en allemand), où 15 700 juifs avaient été pour certains assassinés et pour l’immense majorité déportés vers le camp d’extermination nazi d’Auschwitz, en Pologne, pendant l’occupation par l’Allemagne nazie de ce qui était alors la Tchécoslovaquie.
En avril, le Centre Simon-Wiesenthal, du nom du célèbre chasseur de nazis, juif autrichien décédé en 2005, et dont les enquêtes dans le monde entier ont permis de retrouver des dizaines de criminels nazis, avait placé Laszlo Csatary en tête de sa liste des criminels de guerre nazis les plus recherchés au monde.
Avant de revenir à Budapest, celui qui avait été condamné à mort par contumace en 1948 en Tchécoslovaquie, s’était réfugié au Canada, à Montréal et Toronto, où, sous une fausse identité, il était marchand d’art.
En 1995, les autorités canadiennes avaient découvert sa véritable identité et il s’était alors enfui en Hongrie. Avant sa fuite, il avait reconnu devant des enquêteurs canadiens sa participation à la déportation de juifs, tout en affirmant que son rôle avait été «limité».
ATS