Reporters sans frontières (RSF) après la convocation suivie de libération de quatre employés du groupe D-Média, rappelle que tous les sujets, y compris les faits de corruption liés au financement politique, doivent pouvoir être traités librement, et s’étonne de mesures aussi agressives dans notre pays, pourtant connu pour son exercice pluriel et relativement libre de la presse.
« Le Sénégal ne nous a pas habitué à ces mesures autoritaires qui envoient un message menaçant et d’auto-censure à l’ensemble des médias », déplore Cléa Kahn-Sriber, responsable du bureau Afrique de Reporters sans frontières. « Les chefs d’accusation d’offense au chef de l’Etat sont absolument disproportionnés. Les journalistes ont fait le choix de poser des questions, certes dérangeantes, mais qui participent d’un débat public légitime. Nous demandons que toutes les charges contre eux soient abandonnées et qu’ils puissent continuer à exercer librement leur travail d’information. »
Les atteintes directes contre les journalistes au Sénégal s’étaient espacées ces dernières années ajoute RSF qui indique que néanmoins le pouvoir garde la bride sur le cou de la presse indépendante. Le Parlement continue notamment de refuser de voter le nouveau Code la presse, qui prévoit la dépénalisation des délits de presse, et qui dort dans les tiroirs depuis plus de cinq ans.
Le Sénégal, rappelle RSF, occupe la 71ème place sur 180 pays dans le Classement 2015 de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières.
« Le Sénégal ne nous a pas habitué à ces mesures autoritaires qui envoient un message menaçant et d’auto-censure à l’ensemble des médias », déplore Cléa Kahn-Sriber, responsable du bureau Afrique de Reporters sans frontières. « Les chefs d’accusation d’offense au chef de l’Etat sont absolument disproportionnés. Les journalistes ont fait le choix de poser des questions, certes dérangeantes, mais qui participent d’un débat public légitime. Nous demandons que toutes les charges contre eux soient abandonnées et qu’ils puissent continuer à exercer librement leur travail d’information. »
Les atteintes directes contre les journalistes au Sénégal s’étaient espacées ces dernières années ajoute RSF qui indique que néanmoins le pouvoir garde la bride sur le cou de la presse indépendante. Le Parlement continue notamment de refuser de voter le nouveau Code la presse, qui prévoit la dépénalisation des délits de presse, et qui dort dans les tiroirs depuis plus de cinq ans.
Le Sénégal, rappelle RSF, occupe la 71ème place sur 180 pays dans le Classement 2015 de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières.