erigne Mbacké Ndiaye, porte-parole du Président
La parole à un arrogant amateur
En un laps de temps, Serigne Mbacké Ndiaye s’est vu doté d’une place prépondérante auprès du Pape du Sopi à qui, il avait pourtant creusé une tombe, pour précipiter son départ, dans le cadre de son mouvement IDEWA (Initiative pour le départ de Wade). L’ex-socialiste, devenu libéral peu convaincu, s’est surtout distingué par ses sorties souvent très mal appréciées des Sénégalais, souventes fois, outrés par l’arrogance dans les propos. Dans certains cas, il s’immisçait dans les affaires de la République, se prononçant sur des sujets qui devraient être clarifiés par le gouvernement, à travers le ministère de la communication qui porte sa parole. C’est le cas de l’affaire Idrissa Seck, dans le cadre du M23, qu’il avait accusé d’avoir recruté d’anciens militaires, pour installer le chaos, lors de la campagne du premier tour. Si une telle information s’était avérée, c’est le ministre de l’intérieur ou alors de la justice qui devait intervenir. On peut également, citer, pour les décrier, ses nombreuses conférences de presse organisées au Palais, pour parler de la campagne du candidat Wade qui, pourtant, avait un porte-parole, en la personne de Me Amadou Sall.
Doudou Wade, le président du Groupe libéral
L’impopularité et l’arrogance d’un parlementaire
Doudou Wade est le député le plus puissant de l’Assemblée Nationale. Au cœur voire à la base de plusieurs initiatives pour faire passer ou changer un texte, le Président du groupe parlementaire libéral démocratique a été le porteur de toutes les initiatives lancées par le Palais, en l’occurrence, Abdoulaye Wade, pour faire passer ses projets, parmi lesquels, la Cour de Justice, dans la cabale contre Idrissa Seck, un tournant important, pour Doudou Wade, ensuite, la destitution de Macky Sall, alors Président de l’Assemblée Nationale dont le mandat a été ramené à un an, à travers la loi Sada Ndiaye. Auparavant, il y a eu la loi Ezzan qui avait été, diversement, appréciée par des membres de son groupe dont le professeur Iba Der Thiam qui ne l’avait pas votée et, enfin, le ticket présidentiel, dernier acte du parlementaire, signe d’une fin de règne.
Sada Ndiaye, ministre de la fonction publique
«Un innocent et amateur dans la jungle»
S’il y a un homme qui a perdu et qui risque gros dans sa carrière politique, c’est bien Sada Ndiaye. Alors député à l’Assemblée Nationale, c’est lui qui a été à la base de la démission du désormais président élu de la République, Macky Sall, suite à la promulgation de la loi qui portera son nom. Pour rappel, c’était sans surprise que l'Assemblée nationale, réunie, en octobre 2008, en session extraordinaire, avait examiné, en procédure d'urgence, la proposition de loi «Sada Ndiaye ». Cette loi qui est passée comme lettre à la poste, a été promulguée, le mardi 21 octobre, par le président de la République précipitant la procédure d’urgence de sa destitution. Macky n’a pas attendu que la résolution de destitution, signée par 38 députés, soit déposée sur la table du Président de l’Assemblée nationale, pour démissionner.
Me Babou, député, président de commission
Un député mauvais défenseur de la loi
Me Babou qui avait fini de convaincre que Moustapha Niasse était l’homme qu’il fallait au Sénégal, avait subitement changé de discours, pour se retrouver aux côtés de Wade, en devenant, d’abord, ministre dans le gouvernement puis député et président de commission. Juriste, il a souvent fait montre d’un engagement arrogant dans ses propos, défendant des fois l’indéfendable. Il s’illustrera, le 23 juin, dans le cadre du ticket présidentiel qu’il a, lui-même, introduit à l’Assemblée, pour le défendre, alors que le peuple attendait dehors, pour dire non à cette loi.
Me Amadou Sall, ministre conseiller
Une parole qui a dérangé
Le porte-parole du candidat Abdoulaye Wade s’est aussi distingué, auprès de Wade, défendant toujours l’indéfendable. Fréquent dans les plateaux-télé, Me Amadou Sall a tout dit sur l’opposition et certains groupes opposés au régime de Wade. Au finish, il s’était fait plus d’ennemis, au sein même de son propre parti, mais surtout, auprès du peuple, tellement, l’homme est autoritaire.
Karim Wade ministre de l’Energie
L’autoritarisme d’un fils gâté par le père
Karim est, sans doute, l’homme le plus rejeté de la population. L’homme dérange au sein même du parti de son père, le Pds. Plusieurs caciques du Pds ont quitté le navire, à cause de lui. C’est le cas d’Idrissa Seck, Macky Sall, Aminata Tall, Cheikh Tidiane Gadio, Moustapha Diakhaté, pour ne citer que ceux-là. Il a été tellement gâté, du fait du gigantisme des fonctions qui lui ont été confiées par son père, que beaucoup étaient convaincus que Wade roulait pour lui. Du coup, point de vote pour les Fal2012.
Farba Senghor
L’arrogance d’un impuni
S’il y a quelqu’un qui a dérangé durant ce magistère de Wade, c’est bien Farba Senghor. Le chargé de propagande a fait trop de mal. Et, jamais, n’a été inquiété, protégé par sa proximité avec le Président Abdoulaye Wade et son épouse. Parmi ces maux qui ont, certainement, souillé les actions de Wade, il y a les casses des journaux L’As et 24heures Chronos, pour ne citer que ceux-là. Très arrogant dans sa défense des intérêts de Wade et de sa famille, il est du lot des proches qui ont participé à la chute de Wade et du Pds.
Me Ousmane Ngom
L’autoritarisme d’un flic dans un régime aux abois
Me Ousmane Ngom, c’est l’impopulaire ministre de l’Intérieur dont les prises de décisions ont souvent dérangé. Des actes malaimés par les populations. Chef des flics dont les exactions, durant la campagne électorale, ont beaucoup contribué à la défaite de Wade, avec notamment, les morts d’hommes et la profanation des lieux de cultes, comme à la zawiya Seydi El Hadji Malick Sy ou encore à la cathédrale de Dakar, ses sorties impopulaires, notamment, sur l’affaire Barthélémy Diaz, sont autant de méconduites qui n’ont pas milité en faveur du régime libéral.
Cheikh Tidiane Sy ministre de la Justice
L’arrogance d’un «juge injuste»
S’il ya un point négatif qui a été dénoncé partout au Sénégal et ailleurs, c’est bien la justice au Sénégal. C’est une justice à deux vitesses. L’impunité pour tous les proches du régime et la Dic pour tous ceux qui sont contre. S’y ajoute le bras de fer tendu entre Cheikh Tidiane Sy et les magistrats du Sénégal. Bras de fer qui avait poussé le ministre de la justice à sortir du gouvernement, avant un rapide retour. Sa plus grosse bourde aura été l’accusation de coup d’Etat qu’il avait portée contre des jeunes de l’opposition, sans preuve, jusqu’ici d’ailleurs.
Kalidou Diallo ministre de l’Education
L’amateurisme d’un syndicaliste au «pouvoir»
Ce syndicaliste, nommé à ce poste stratégique de l’enseignement, a été plus présent dans les paroles que sur des actes concrets. Au lieu d’analyser froidement les revendications des enseignants et trouver des solutions, en appelant au dialogue, Kalidou Diallo s’est souvent perdu à défendre les réalisations de Wade, dans le domaine de l’Education. Aucun acte concret n’a été posé dans le différend entre l’Etat du Sénégal et les enseignants, à la veille d’une élection qu’il n’a jamais imaginé risquée, pour le pouvoir. Entêtement ou amateurisme ? En tout cas, cela a beaucoup pesé sur la balance car, le Csa est allé même jusqu’à demander à ses camarades de voter Macky Sall.
Comment des partisans de Idy, de Niasse, Tanor,… peuvent-ils voter Wade, sachant que ce sont ces personnes qui continueront à conseiller Wade, dans ses prises de décisions pour le fonctionnement de la République ? La liste est encore longue, des hommes qui ont fait couler Wade, du fait de leur arrogance, leur amateurisme et souvent, leur autoritarisme…
Sambou BIAGUI
La parole à un arrogant amateur
En un laps de temps, Serigne Mbacké Ndiaye s’est vu doté d’une place prépondérante auprès du Pape du Sopi à qui, il avait pourtant creusé une tombe, pour précipiter son départ, dans le cadre de son mouvement IDEWA (Initiative pour le départ de Wade). L’ex-socialiste, devenu libéral peu convaincu, s’est surtout distingué par ses sorties souvent très mal appréciées des Sénégalais, souventes fois, outrés par l’arrogance dans les propos. Dans certains cas, il s’immisçait dans les affaires de la République, se prononçant sur des sujets qui devraient être clarifiés par le gouvernement, à travers le ministère de la communication qui porte sa parole. C’est le cas de l’affaire Idrissa Seck, dans le cadre du M23, qu’il avait accusé d’avoir recruté d’anciens militaires, pour installer le chaos, lors de la campagne du premier tour. Si une telle information s’était avérée, c’est le ministre de l’intérieur ou alors de la justice qui devait intervenir. On peut également, citer, pour les décrier, ses nombreuses conférences de presse organisées au Palais, pour parler de la campagne du candidat Wade qui, pourtant, avait un porte-parole, en la personne de Me Amadou Sall.
Doudou Wade, le président du Groupe libéral
L’impopularité et l’arrogance d’un parlementaire
Doudou Wade est le député le plus puissant de l’Assemblée Nationale. Au cœur voire à la base de plusieurs initiatives pour faire passer ou changer un texte, le Président du groupe parlementaire libéral démocratique a été le porteur de toutes les initiatives lancées par le Palais, en l’occurrence, Abdoulaye Wade, pour faire passer ses projets, parmi lesquels, la Cour de Justice, dans la cabale contre Idrissa Seck, un tournant important, pour Doudou Wade, ensuite, la destitution de Macky Sall, alors Président de l’Assemblée Nationale dont le mandat a été ramené à un an, à travers la loi Sada Ndiaye. Auparavant, il y a eu la loi Ezzan qui avait été, diversement, appréciée par des membres de son groupe dont le professeur Iba Der Thiam qui ne l’avait pas votée et, enfin, le ticket présidentiel, dernier acte du parlementaire, signe d’une fin de règne.
Sada Ndiaye, ministre de la fonction publique
«Un innocent et amateur dans la jungle»
S’il y a un homme qui a perdu et qui risque gros dans sa carrière politique, c’est bien Sada Ndiaye. Alors député à l’Assemblée Nationale, c’est lui qui a été à la base de la démission du désormais président élu de la République, Macky Sall, suite à la promulgation de la loi qui portera son nom. Pour rappel, c’était sans surprise que l'Assemblée nationale, réunie, en octobre 2008, en session extraordinaire, avait examiné, en procédure d'urgence, la proposition de loi «Sada Ndiaye ». Cette loi qui est passée comme lettre à la poste, a été promulguée, le mardi 21 octobre, par le président de la République précipitant la procédure d’urgence de sa destitution. Macky n’a pas attendu que la résolution de destitution, signée par 38 députés, soit déposée sur la table du Président de l’Assemblée nationale, pour démissionner.
Me Babou, député, président de commission
Un député mauvais défenseur de la loi
Me Babou qui avait fini de convaincre que Moustapha Niasse était l’homme qu’il fallait au Sénégal, avait subitement changé de discours, pour se retrouver aux côtés de Wade, en devenant, d’abord, ministre dans le gouvernement puis député et président de commission. Juriste, il a souvent fait montre d’un engagement arrogant dans ses propos, défendant des fois l’indéfendable. Il s’illustrera, le 23 juin, dans le cadre du ticket présidentiel qu’il a, lui-même, introduit à l’Assemblée, pour le défendre, alors que le peuple attendait dehors, pour dire non à cette loi.
Me Amadou Sall, ministre conseiller
Une parole qui a dérangé
Le porte-parole du candidat Abdoulaye Wade s’est aussi distingué, auprès de Wade, défendant toujours l’indéfendable. Fréquent dans les plateaux-télé, Me Amadou Sall a tout dit sur l’opposition et certains groupes opposés au régime de Wade. Au finish, il s’était fait plus d’ennemis, au sein même de son propre parti, mais surtout, auprès du peuple, tellement, l’homme est autoritaire.
Karim Wade ministre de l’Energie
L’autoritarisme d’un fils gâté par le père
Karim est, sans doute, l’homme le plus rejeté de la population. L’homme dérange au sein même du parti de son père, le Pds. Plusieurs caciques du Pds ont quitté le navire, à cause de lui. C’est le cas d’Idrissa Seck, Macky Sall, Aminata Tall, Cheikh Tidiane Gadio, Moustapha Diakhaté, pour ne citer que ceux-là. Il a été tellement gâté, du fait du gigantisme des fonctions qui lui ont été confiées par son père, que beaucoup étaient convaincus que Wade roulait pour lui. Du coup, point de vote pour les Fal2012.
Farba Senghor
L’arrogance d’un impuni
S’il y a quelqu’un qui a dérangé durant ce magistère de Wade, c’est bien Farba Senghor. Le chargé de propagande a fait trop de mal. Et, jamais, n’a été inquiété, protégé par sa proximité avec le Président Abdoulaye Wade et son épouse. Parmi ces maux qui ont, certainement, souillé les actions de Wade, il y a les casses des journaux L’As et 24heures Chronos, pour ne citer que ceux-là. Très arrogant dans sa défense des intérêts de Wade et de sa famille, il est du lot des proches qui ont participé à la chute de Wade et du Pds.
Me Ousmane Ngom
L’autoritarisme d’un flic dans un régime aux abois
Me Ousmane Ngom, c’est l’impopulaire ministre de l’Intérieur dont les prises de décisions ont souvent dérangé. Des actes malaimés par les populations. Chef des flics dont les exactions, durant la campagne électorale, ont beaucoup contribué à la défaite de Wade, avec notamment, les morts d’hommes et la profanation des lieux de cultes, comme à la zawiya Seydi El Hadji Malick Sy ou encore à la cathédrale de Dakar, ses sorties impopulaires, notamment, sur l’affaire Barthélémy Diaz, sont autant de méconduites qui n’ont pas milité en faveur du régime libéral.
Cheikh Tidiane Sy ministre de la Justice
L’arrogance d’un «juge injuste»
S’il ya un point négatif qui a été dénoncé partout au Sénégal et ailleurs, c’est bien la justice au Sénégal. C’est une justice à deux vitesses. L’impunité pour tous les proches du régime et la Dic pour tous ceux qui sont contre. S’y ajoute le bras de fer tendu entre Cheikh Tidiane Sy et les magistrats du Sénégal. Bras de fer qui avait poussé le ministre de la justice à sortir du gouvernement, avant un rapide retour. Sa plus grosse bourde aura été l’accusation de coup d’Etat qu’il avait portée contre des jeunes de l’opposition, sans preuve, jusqu’ici d’ailleurs.
Kalidou Diallo ministre de l’Education
L’amateurisme d’un syndicaliste au «pouvoir»
Ce syndicaliste, nommé à ce poste stratégique de l’enseignement, a été plus présent dans les paroles que sur des actes concrets. Au lieu d’analyser froidement les revendications des enseignants et trouver des solutions, en appelant au dialogue, Kalidou Diallo s’est souvent perdu à défendre les réalisations de Wade, dans le domaine de l’Education. Aucun acte concret n’a été posé dans le différend entre l’Etat du Sénégal et les enseignants, à la veille d’une élection qu’il n’a jamais imaginé risquée, pour le pouvoir. Entêtement ou amateurisme ? En tout cas, cela a beaucoup pesé sur la balance car, le Csa est allé même jusqu’à demander à ses camarades de voter Macky Sall.
Comment des partisans de Idy, de Niasse, Tanor,… peuvent-ils voter Wade, sachant que ce sont ces personnes qui continueront à conseiller Wade, dans ses prises de décisions pour le fonctionnement de la République ? La liste est encore longue, des hommes qui ont fait couler Wade, du fait de leur arrogance, leur amateurisme et souvent, leur autoritarisme…
Sambou BIAGUI