Le système de parrainage proposé par la majorité vise à résoudre deux problèmes qui ont commencé à pervertir les bases républicaines et démocratiques de notre système électoral.
Le premier problème, c'est la discrimination dont les "candidats libres" sont l'objet, par rapport aux candidats issus des Partis, pour solliciter le suffrage de notre peuple, et le second problème, c’est la tendance lourde, initiée sous le régime de Wade, de faire de notre système électoral, un système censitaire, avec la montée en puissance du poids de l’argent dans les élections, notamment, à la Présidentielle.
En effet, sous le régime Socialiste, la lutte pour rendre notre système électoral plus démocratique, plus transparent et moins censitaire, avait abouti à des avancées notoires dont,
a) l’acceptation des candidatures indépendantes, réduite, cependant, à la Présidentielle et aux Législatives, les excluant ainsi des Locales, malgré leur forte demande appuyée par le PIT et And Jëff, et farouchement combattue par des partis dont le PDS et la LD/MPT. Mais pour éviter la floraison de candidats fantaisistes qui allait dénaturer notre système électoral démocratique, les candidats indépendants, en plus de s’acquitter de la caution au même titre que ceux présentés par les partis légalement constitués, devaient aussi collecter un nombre de signatures d’électeurs inscrits sur les listes électorales dans sept régions. C’est ainsi que le parrainage citoyen a été introduit dans les procédures d’investiture de candidats à l’élection présidentielle. Le premier candidat individuel à l’élection présidentielle, dans ce nouveau système, fut Me Lo.
b) la baisse de la caution à 6 millions pour l’élection présidentielle de 2000 comme un acquis historique, depuis le retour au multipartisme intégral en 1981, dans la lutte contre le poids de l’argent dans les élections au Sénégal, notamment à l’élection présidentielle.
Ce sont ces avancées démocratiques qui ont permis une expression plus libre, plus démocratique, et plus transparente du suffrage du peuple, pour la réalisation d’une première alternance démocratique et pacifique dans l’Histoire du Sénégal indépendant, qui a suscité l’admiration et le respect du monde entier pour son pas de géant qui faisait rentrer le pays dans le cercle restreint des républiques démocratiques.
Mais ce tournant républicain et démocratique de notre système politique, s’est très vite tourné, sous le Président Wade, en un système de plus en plus autocratique, qu’il a lui - même dénommé, de « Césarisme démocratique », ou de « Despotisme éclairé », montrant ainsi qu’il avait bien conscience des graves reculs qu’il infligeait aux acquis républicains et démocratiques de notre peuple.
Wade donnait raison au PIT et à Jëff Jël qui l’accusaient de la volonté de transformer notre République démocratique en « une monarchie », en appelant à rejeter, en 2001, sa réforme de la Constitution héritée du Régime Sociale, qu’il avait soumise au référendum, en y ajoutant des pouvoirs personnels exorbitants, qui ont fait de Wade un« bâtisseur d’un pouvoir autocratique , à la place du « combattant pour la Démocratie et des libertés » qu’il avait incarné des décennies durant à côté des forces de gauche comme le PIT.
C’est pour cela, que le compagnonnage du PIT avec Wade, dans le premier gouvernement de cette première alternance, n’a duré que sept mois, en prenant fin à quelques encablures de la tenue de son référendum de Janvier 2001.
C’est dans le cadre de l’édification de son nouveau « régime de Despotisme éclairé », que Wade a entrepris de rendre le système électoral de plus en plus censitaire, en faisant passer la caution à l’élection présidentielle de 6 millions en 2000, à 25 millions en 2007, et à 65 millions en 2012, renforçant ainsi le poids de l’argent dans ce type d’élection, malgré l’opposition farouche menée contre ce mode de « sélection /exclusion » des candidats à l’élection présidentielle, par l’argent.
Non content de soumettre ainsi le système électoral au pouvoir d’argent, il a aussi perverti le jeu politique par l’argent, en faisant du parti politique et du syndicat, une source d’enrichissement personnel.
D’où la course effrénée à la création de Partis politiques et d’organisations syndicales, en usant et abusant des acquis historiques de notre peuple par le remplacement, en 1981, de l’autorisation administrative préalable, par une simple déclaration auprès du Ministère de l’Intérieur, ou de l’Inspecteur du Travail selon le cas.
Sous le règne de Wade, il n y a jamais eu autant de Partis politiques et de syndicats créés, transformant ainsi la politique et le syndicalisme en « fonds de commerce », pour s’enrichir, en jetant le discrédit aux yeux de l’opinion publique, sur les luttes pour la démocratie, les libertés et la justice sociale.
Ce discrédit des forces démocratiques et de justice sociale, noyées par une multitude de « chasseurs de primes », est un moyen privilégié de consolidation des bases sociales d’un « régime de Despotisme démocratique » partout dans le monde, et particulièrement dans les pays en développement.
En effet, la prolifération des partis et des syndicats a donné l’impression de l’existence d’un régime de liberté du Droit d’association, tout en pervertissant les luttes pour la Démocratie, les Libertés et la justice sociale.
L’objectif visé, c’est d’avoir en face d’eux, des forces républicaines, démocratiques, et de justice sociale désemparées par le scepticisme des populations vis-à-vis de leurs luttes, qui ne voient partout que des « pourris », des « vendus », des « affairistes ».
Jamais avant l’avènement du « Césarisme démocratique » de Wade, l’opinion sénégalaise n’a eu autant de perceptions négatives des luttes des forces républicaines, démocratiques et de justice sociale.
C’est, entre autres, contre cela, que les « Assises nationales » se sont tenues en 2008, pour redonner à la lutte politique, syndicale, et des organisations d’entrepreneurs nationaux et d’organisations paysannes, toute leur lettre de noblesse d’avant.
C’est ainsi que le référendum de 2016, sous l’égide de la deuxième alternance avec le Président Macky Sall, a été un premier pas dans cette direction, en éliminant la discrimination que subissaient les candidats indépendants dans leur droit de solliciter le suffrage du peuple dans toutes les élections.
Mais il a fallu la tenue des élections Législatives en 2017, pour convaincre l’opinion de la nécessité d’un plus grand assainissement du système électoral, afin de réduire au maximum, à défaut de le supprimer, le poids de l’argent dans le système électoral.
En effet, la prolifération des listes de candidats à ces Législatives a mis à nu le « fonds de commerce » qu’est devenu le « récépissé » aux mains du chef de parti, qui peut le donner en location à tout indépendant sollicitant le suffrage du peuple, sans se conformer aux exigences du parrainage citoyen. C’est leur manière de supprimer le parrainage citoyen en gagnant de l’argent !
Après la « traite de l’arachide » au grand bénéfice des Maisons de Commerce coloniales, il s’est installé, sous le « régime de Despotisme éclairé de Wade », la « traite du récépissé » au profit de Chef de parti.
Il était donc devenu nécessaire, pour la sauvegarde la République démocratique, de procéder à un plus grand assainissement du système électoral, en réduisant, au maximum, le poids de l’argent, et en mettant fin à la discrimination " dont sont l'objet les "Indépendants », et qui n’a servi qu’à enrichir de façon illicite, des détenteurs de récépissé.
D’où la nécessité d’un dialogue national pour trouver les meilleures solutions à cette gangrène que constituent le poids de l’argent et les discriminations dans le système électoral.
C’est à cela que s’est attelé le Président Macky Sall en convoquant une « concertation nationale sur le système électoral », présidée par une personnalité reconnue pour son indépendance, sa probité morale, et son éthique.
Le boycott de cette rencontre par l’opposition significative, à cause des conditions préalables pour leur participation, concernant Karim Wade et Khalifa Sall qui ont maille avec la justice pour des délits de malversation dans leur gestion des deniers publics, n’a pas permis d’aboutir à des propositions de solutions le plus largement partagé.
Cependant, malgré tout, la « concertation » a abouti à des propositions, dont les points qui n’ont pas été l’objet d’un consensus, parmi lesquels le parrainage et le montant de la caution, devaient être soumis, de l’avis de tous les participants, à l’arbitrage du Président de la République.
Il est donc étonnant, après son arbitrage, d’entendre certains participants, rejeter le parrainage en rejoignant, sur ce point, ceux qui ont boycotté la concertation.
Des lors, leur exigence de reprendre la concertation sur cette question n’est donc pas fondée et est dépourvue de toute légitimité.
Il est aujourd’hui plus clair, que tous ceux qui avaient la faveur de bailleurs extérieurs, et ceux qui vivaient de la « traite du récépissé », ne peuvent pas ne pas se mobiliser de toutes leurs forces, pour barrer la route à ce projet d’assainissement du système électoral que constitue le parrainage citoyen.
Il est même curieux de les entendre dire, que le parrainage sert à éliminer des candidats sérieux, et à connaître, avant l’élection, ceux qui sont les électeurs des candidats de l’opposition !
Donc, la question que l’on peut se poser légitimement, est de savoir, si c’est dans ce but qu’ils ont exigé le maintien du parrainage citoyen, exclusivement pour les candidats indépendants ?
Ainsi, ils peuvent se faire de l’argent et connaître en même temps les électeurs de leurs adversaires indépendants? Ce serait vraiment une prouesse que cette opposition aurait réalisée.
Il est même ridicule d'entendre parler ainsi des partis aussi représentatifs, au plan national et international, comme le PDS et Rewmi, qui cachent si maladroitement ainsi, leur exploitation politicienne du mécontentement des candidats qui ne comptent que sur l'argent pour prétendre briguer le suffrage du peuple, et, de chefs de parti qui font de leur " récépissé un fonds de commerce", et qui sont les véritables concernés par cet assainissement de notre système électoral.
Mais cette opposition se trompe lourdement, si elle croit être en mesure de perpétuer ce forfait porté contre la République démocratique en construction avancée dans notre pays.
Ainsi, l’opinion publique devrait être édifiée, que ce qui motive notre opposition, et découple son ardeur et son amertume, c’est la peur de cet assainissement que le parrainage constitue, et qui fait perdre à nombre d'entre eux, leurs « fonds de commerce » tout en replaçant la démocratie républicaine, l’éthique et la transparence au cœur de notre système électoral.
Barrons la route à ces fossoyeurs de notre République démocratique, en adoptant le parrainage à l'Assemblée nationale!
Ibrahima SENE PIT/SENEGAL
Le premier problème, c'est la discrimination dont les "candidats libres" sont l'objet, par rapport aux candidats issus des Partis, pour solliciter le suffrage de notre peuple, et le second problème, c’est la tendance lourde, initiée sous le régime de Wade, de faire de notre système électoral, un système censitaire, avec la montée en puissance du poids de l’argent dans les élections, notamment, à la Présidentielle.
En effet, sous le régime Socialiste, la lutte pour rendre notre système électoral plus démocratique, plus transparent et moins censitaire, avait abouti à des avancées notoires dont,
a) l’acceptation des candidatures indépendantes, réduite, cependant, à la Présidentielle et aux Législatives, les excluant ainsi des Locales, malgré leur forte demande appuyée par le PIT et And Jëff, et farouchement combattue par des partis dont le PDS et la LD/MPT. Mais pour éviter la floraison de candidats fantaisistes qui allait dénaturer notre système électoral démocratique, les candidats indépendants, en plus de s’acquitter de la caution au même titre que ceux présentés par les partis légalement constitués, devaient aussi collecter un nombre de signatures d’électeurs inscrits sur les listes électorales dans sept régions. C’est ainsi que le parrainage citoyen a été introduit dans les procédures d’investiture de candidats à l’élection présidentielle. Le premier candidat individuel à l’élection présidentielle, dans ce nouveau système, fut Me Lo.
b) la baisse de la caution à 6 millions pour l’élection présidentielle de 2000 comme un acquis historique, depuis le retour au multipartisme intégral en 1981, dans la lutte contre le poids de l’argent dans les élections au Sénégal, notamment à l’élection présidentielle.
Ce sont ces avancées démocratiques qui ont permis une expression plus libre, plus démocratique, et plus transparente du suffrage du peuple, pour la réalisation d’une première alternance démocratique et pacifique dans l’Histoire du Sénégal indépendant, qui a suscité l’admiration et le respect du monde entier pour son pas de géant qui faisait rentrer le pays dans le cercle restreint des républiques démocratiques.
Mais ce tournant républicain et démocratique de notre système politique, s’est très vite tourné, sous le Président Wade, en un système de plus en plus autocratique, qu’il a lui - même dénommé, de « Césarisme démocratique », ou de « Despotisme éclairé », montrant ainsi qu’il avait bien conscience des graves reculs qu’il infligeait aux acquis républicains et démocratiques de notre peuple.
Wade donnait raison au PIT et à Jëff Jël qui l’accusaient de la volonté de transformer notre République démocratique en « une monarchie », en appelant à rejeter, en 2001, sa réforme de la Constitution héritée du Régime Sociale, qu’il avait soumise au référendum, en y ajoutant des pouvoirs personnels exorbitants, qui ont fait de Wade un« bâtisseur d’un pouvoir autocratique , à la place du « combattant pour la Démocratie et des libertés » qu’il avait incarné des décennies durant à côté des forces de gauche comme le PIT.
C’est pour cela, que le compagnonnage du PIT avec Wade, dans le premier gouvernement de cette première alternance, n’a duré que sept mois, en prenant fin à quelques encablures de la tenue de son référendum de Janvier 2001.
C’est dans le cadre de l’édification de son nouveau « régime de Despotisme éclairé », que Wade a entrepris de rendre le système électoral de plus en plus censitaire, en faisant passer la caution à l’élection présidentielle de 6 millions en 2000, à 25 millions en 2007, et à 65 millions en 2012, renforçant ainsi le poids de l’argent dans ce type d’élection, malgré l’opposition farouche menée contre ce mode de « sélection /exclusion » des candidats à l’élection présidentielle, par l’argent.
Non content de soumettre ainsi le système électoral au pouvoir d’argent, il a aussi perverti le jeu politique par l’argent, en faisant du parti politique et du syndicat, une source d’enrichissement personnel.
D’où la course effrénée à la création de Partis politiques et d’organisations syndicales, en usant et abusant des acquis historiques de notre peuple par le remplacement, en 1981, de l’autorisation administrative préalable, par une simple déclaration auprès du Ministère de l’Intérieur, ou de l’Inspecteur du Travail selon le cas.
Sous le règne de Wade, il n y a jamais eu autant de Partis politiques et de syndicats créés, transformant ainsi la politique et le syndicalisme en « fonds de commerce », pour s’enrichir, en jetant le discrédit aux yeux de l’opinion publique, sur les luttes pour la démocratie, les libertés et la justice sociale.
Ce discrédit des forces démocratiques et de justice sociale, noyées par une multitude de « chasseurs de primes », est un moyen privilégié de consolidation des bases sociales d’un « régime de Despotisme démocratique » partout dans le monde, et particulièrement dans les pays en développement.
En effet, la prolifération des partis et des syndicats a donné l’impression de l’existence d’un régime de liberté du Droit d’association, tout en pervertissant les luttes pour la Démocratie, les Libertés et la justice sociale.
L’objectif visé, c’est d’avoir en face d’eux, des forces républicaines, démocratiques, et de justice sociale désemparées par le scepticisme des populations vis-à-vis de leurs luttes, qui ne voient partout que des « pourris », des « vendus », des « affairistes ».
Jamais avant l’avènement du « Césarisme démocratique » de Wade, l’opinion sénégalaise n’a eu autant de perceptions négatives des luttes des forces républicaines, démocratiques et de justice sociale.
C’est, entre autres, contre cela, que les « Assises nationales » se sont tenues en 2008, pour redonner à la lutte politique, syndicale, et des organisations d’entrepreneurs nationaux et d’organisations paysannes, toute leur lettre de noblesse d’avant.
C’est ainsi que le référendum de 2016, sous l’égide de la deuxième alternance avec le Président Macky Sall, a été un premier pas dans cette direction, en éliminant la discrimination que subissaient les candidats indépendants dans leur droit de solliciter le suffrage du peuple dans toutes les élections.
Mais il a fallu la tenue des élections Législatives en 2017, pour convaincre l’opinion de la nécessité d’un plus grand assainissement du système électoral, afin de réduire au maximum, à défaut de le supprimer, le poids de l’argent dans le système électoral.
En effet, la prolifération des listes de candidats à ces Législatives a mis à nu le « fonds de commerce » qu’est devenu le « récépissé » aux mains du chef de parti, qui peut le donner en location à tout indépendant sollicitant le suffrage du peuple, sans se conformer aux exigences du parrainage citoyen. C’est leur manière de supprimer le parrainage citoyen en gagnant de l’argent !
Après la « traite de l’arachide » au grand bénéfice des Maisons de Commerce coloniales, il s’est installé, sous le « régime de Despotisme éclairé de Wade », la « traite du récépissé » au profit de Chef de parti.
Il était donc devenu nécessaire, pour la sauvegarde la République démocratique, de procéder à un plus grand assainissement du système électoral, en réduisant, au maximum, le poids de l’argent, et en mettant fin à la discrimination " dont sont l'objet les "Indépendants », et qui n’a servi qu’à enrichir de façon illicite, des détenteurs de récépissé.
D’où la nécessité d’un dialogue national pour trouver les meilleures solutions à cette gangrène que constituent le poids de l’argent et les discriminations dans le système électoral.
C’est à cela que s’est attelé le Président Macky Sall en convoquant une « concertation nationale sur le système électoral », présidée par une personnalité reconnue pour son indépendance, sa probité morale, et son éthique.
Le boycott de cette rencontre par l’opposition significative, à cause des conditions préalables pour leur participation, concernant Karim Wade et Khalifa Sall qui ont maille avec la justice pour des délits de malversation dans leur gestion des deniers publics, n’a pas permis d’aboutir à des propositions de solutions le plus largement partagé.
Cependant, malgré tout, la « concertation » a abouti à des propositions, dont les points qui n’ont pas été l’objet d’un consensus, parmi lesquels le parrainage et le montant de la caution, devaient être soumis, de l’avis de tous les participants, à l’arbitrage du Président de la République.
Il est donc étonnant, après son arbitrage, d’entendre certains participants, rejeter le parrainage en rejoignant, sur ce point, ceux qui ont boycotté la concertation.
Des lors, leur exigence de reprendre la concertation sur cette question n’est donc pas fondée et est dépourvue de toute légitimité.
Il est aujourd’hui plus clair, que tous ceux qui avaient la faveur de bailleurs extérieurs, et ceux qui vivaient de la « traite du récépissé », ne peuvent pas ne pas se mobiliser de toutes leurs forces, pour barrer la route à ce projet d’assainissement du système électoral que constitue le parrainage citoyen.
Il est même curieux de les entendre dire, que le parrainage sert à éliminer des candidats sérieux, et à connaître, avant l’élection, ceux qui sont les électeurs des candidats de l’opposition !
Donc, la question que l’on peut se poser légitimement, est de savoir, si c’est dans ce but qu’ils ont exigé le maintien du parrainage citoyen, exclusivement pour les candidats indépendants ?
Ainsi, ils peuvent se faire de l’argent et connaître en même temps les électeurs de leurs adversaires indépendants? Ce serait vraiment une prouesse que cette opposition aurait réalisée.
Il est même ridicule d'entendre parler ainsi des partis aussi représentatifs, au plan national et international, comme le PDS et Rewmi, qui cachent si maladroitement ainsi, leur exploitation politicienne du mécontentement des candidats qui ne comptent que sur l'argent pour prétendre briguer le suffrage du peuple, et, de chefs de parti qui font de leur " récépissé un fonds de commerce", et qui sont les véritables concernés par cet assainissement de notre système électoral.
Mais cette opposition se trompe lourdement, si elle croit être en mesure de perpétuer ce forfait porté contre la République démocratique en construction avancée dans notre pays.
Ainsi, l’opinion publique devrait être édifiée, que ce qui motive notre opposition, et découple son ardeur et son amertume, c’est la peur de cet assainissement que le parrainage constitue, et qui fait perdre à nombre d'entre eux, leurs « fonds de commerce » tout en replaçant la démocratie républicaine, l’éthique et la transparence au cœur de notre système électoral.
Barrons la route à ces fossoyeurs de notre République démocratique, en adoptant le parrainage à l'Assemblée nationale!
Ibrahima SENE PIT/SENEGAL