SETAL.NET-Le Comité de normalisation du judo, qui a pour mission de réunir la famille du Budo, est en train de rater sa mission. C’est en tout cas ce sentiment qui domine à l’issue de l’Ag extraordinaire de ce samedi qui s’est terminée en queue de poisson.
Le ministre des Sports avait vanté les mérites du Comité de normalisation du judo (Cnj) qui, selon lui, avait réussi son travail. Et qu’on pouvait mettre fin à la durée de vie de ladite structure d’exception. Mais apparemment cette union des cœurs au niveau de la famille du budo, un des objectifs pourtant du Cnj, est loin d’être le cas. En témoigne l’Assemblée générale extraordinaire de ce samedi qui s’est terminée en queue de poisson.
Prévues au Dojo national Me Amara Dabo, ces assises qui ont débuté sous les coups de 10h 30, en présence des représentants du ministère des Sports et du Cnoss, et qui devaient porter sur l’adoption des nouveaux statuts devant régir la prochaine Fédération de judo, ont en effet accouché d’une souris ; avec une partie des clubs qui a claqué la porte. Ces derniers reprochent au Cnj, dirigé par le Colonel Massamba Diop, et au représentant du ministre, Cheikh Sarr, de n’avoir pas tenu compte des amendements notés dans le projet de textes. Des amendements qui devaient être insérés dans ledit projet entraînant une nouvelle copie des textes.
Mais apparemment du côté de la tutelle et du Cnj, on veut accélérer la cadence. En clair, il y a peu de chances que les amendements soient pris en compte. D’ailleurs, certains délégués de clubs dénoncent le fait que le projet de textes soient remis en pleine Ag alors que le délai requis est de 15 jours.
Des menaces sur l’Ag élective
Du coup, on va vers une Assemblée générale élective de tous les dangers. Car selon diverses sources, le clan des boudeurs menace de bloquer ces assises dont certains soupçonnent la tutelle de vouloir les tenir dans une semaine, soit le samedi 29 mars.
Le Cnj, qui devait réunir cette famille du judo, est donc en train de rater sa mission. D’ailleurs beaucoup d’observateurs s’étonnent que durant son mandat, aucune réunion de retrouvailles n’a été organisée.
Mais il faut dire que la responsabilité première revient au ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, qui curieusement est en train de vouloir accélérer la cadence… inutilement. Alors que la sagesse aurait été de faire en sorte que le judo sénégalais, qui a vécu des moments de tension, rythmés par des querelles entre clans, ne redescende du tatami. Mais à ce rythme…
Source : lequotidien