La journée de vendredi s'est déroulée dans la tristesse et la colère sur la petite île italienne de Lampedusa, posée à mi-chemin entre Tunisie et Italie, dans la mer Méditerranée. Les sauveteurs ont poursuivi leurs efforts jusqu'à la soirée, obligés de s'interrompre à cause des mauvaises conditions météorologiques.
Le bilan du naufrage de l'embarcation de migrants africains survenu jeudi - en majorité Érythréens et Somaliens -, est effroyable. 111 corps ont été retrouvés pour l'instant, et il n'y a plus guère d'espoir de retrouver des survivants. Le bilan pourrait dépasser les 300 morts, ce qui ferait de ce naufrage le pire drame de l'immigration de ces dernières années en Europe.
Journée de deuil
Vendredi, le gouvernement italien a décrété un deuil national ; une minute de silence a même été observée dans les écoles à travers le pays.
Sur l'île de Lampedusa, habituée à accueillir des migrants africains en quête d'un meilleur sort, et de voir s'échouer régulièrement des bateaux sur ses côtes, le choc est encore plus grand. La plupart des commerces et restaurants sont restés fermés vendredi, et une marche silencieuse a succédé, dans la nuit, à une messe en mémoire des victimes. D'ailleurs, le pape François, depuis Assise, s'est montré très marqué par le drame : "Aujourd'hui, c'est une journée pour pleurer".
Mobilisation européenne
Ce nouveau drame relance la polémique sur la coopération européenne en matière d'immigration ; l'Italie se sent un peu seule pour gérer l'afflux de réfugiés sur ses côtes. C'est ce qu'a redit vendredi le président du Conseil Enrico Letta, qui a réclamé une réunion extraordinaire du Conseil européen, évoquant la création de "corridors humanitaires".
Chacun en est aujourd'hui conscient, c'est aussi au continent africain, et aux pays de départ des migrants, de faire de la lutte contre l'émigration vers l'Europe une priorité. Lampedusa, l'Italie et l'Union européenne en ont assez de compter les drames.
Le bilan du naufrage de l'embarcation de migrants africains survenu jeudi - en majorité Érythréens et Somaliens -, est effroyable. 111 corps ont été retrouvés pour l'instant, et il n'y a plus guère d'espoir de retrouver des survivants. Le bilan pourrait dépasser les 300 morts, ce qui ferait de ce naufrage le pire drame de l'immigration de ces dernières années en Europe.
Journée de deuil
Vendredi, le gouvernement italien a décrété un deuil national ; une minute de silence a même été observée dans les écoles à travers le pays.
Sur l'île de Lampedusa, habituée à accueillir des migrants africains en quête d'un meilleur sort, et de voir s'échouer régulièrement des bateaux sur ses côtes, le choc est encore plus grand. La plupart des commerces et restaurants sont restés fermés vendredi, et une marche silencieuse a succédé, dans la nuit, à une messe en mémoire des victimes. D'ailleurs, le pape François, depuis Assise, s'est montré très marqué par le drame : "Aujourd'hui, c'est une journée pour pleurer".
Mobilisation européenne
Ce nouveau drame relance la polémique sur la coopération européenne en matière d'immigration ; l'Italie se sent un peu seule pour gérer l'afflux de réfugiés sur ses côtes. C'est ce qu'a redit vendredi le président du Conseil Enrico Letta, qui a réclamé une réunion extraordinaire du Conseil européen, évoquant la création de "corridors humanitaires".
Chacun en est aujourd'hui conscient, c'est aussi au continent africain, et aux pays de départ des migrants, de faire de la lutte contre l'émigration vers l'Europe une priorité. Lampedusa, l'Italie et l'Union européenne en ont assez de compter les drames.