Trois personnes au moins ont été tuées vendredi dans la capitale de la Guinée, Conakry, théâtre pour la deuxième journée consécutive de violentes manifestations liées à la préparation des élections législatives du 30 juin.
L'opposition accuse le président Alpha Condé, au pouvoir depuis 2010, de vouloir truquer les urnes et réclame le report du scrutin.
Le porte-parole du gouvernement, Damantang Albert Camara, a annoncé que trois personnes avaient péri dans les manifestations de vendredi, qui ont également fait plusieurs blessés.
"Les circonstances de leur mort sont encore floues. Nous pensons qu'un homme en tenue militaire et circulant à moto a ouvert le feu sur la foule dans le quartier de Bambeto avant de prendre la fuite", a-t-il dit.
Depuis mars, les violences à caractère politique qui ont eu lieu dans Conakry ont fait au moins quinze morts et plus de 300 blessés, dont 30 pour la seule journée de jeudi.
Ces législatives, qui étaient initialement prévues en 2011, doivent conclure la restitution du pouvoir aux civils après le coup d'Etat militaire de 2008.
Mais l'incapacité des responsables politiques de la Guinée à s'entendre sur leur organisation menace les avancées économiques obtenues depuis l'arrivée au pouvoir de Condé, fruit de la première transition démocratique qu'ait vécue la Guinée depuis son indépendance, en 1958.
Les troubles actuels font craindre une nouvelle intervention de l'armée. (Saliou Samb; Henri-Pierre André pour le service français)
L'opposition accuse le président Alpha Condé, au pouvoir depuis 2010, de vouloir truquer les urnes et réclame le report du scrutin.
Le porte-parole du gouvernement, Damantang Albert Camara, a annoncé que trois personnes avaient péri dans les manifestations de vendredi, qui ont également fait plusieurs blessés.
"Les circonstances de leur mort sont encore floues. Nous pensons qu'un homme en tenue militaire et circulant à moto a ouvert le feu sur la foule dans le quartier de Bambeto avant de prendre la fuite", a-t-il dit.
Depuis mars, les violences à caractère politique qui ont eu lieu dans Conakry ont fait au moins quinze morts et plus de 300 blessés, dont 30 pour la seule journée de jeudi.
Ces législatives, qui étaient initialement prévues en 2011, doivent conclure la restitution du pouvoir aux civils après le coup d'Etat militaire de 2008.
Mais l'incapacité des responsables politiques de la Guinée à s'entendre sur leur organisation menace les avancées économiques obtenues depuis l'arrivée au pouvoir de Condé, fruit de la première transition démocratique qu'ait vécue la Guinée depuis son indépendance, en 1958.
Les troubles actuels font craindre une nouvelle intervention de l'armée. (Saliou Samb; Henri-Pierre André pour le service français)