Son régime s’est singulièrement illustré en exécutant les personnes qui ont été condamnées à la peine capitale par la Justice. En effet, 9 prisonniers dont deux sénégalais ont été exécutés, suscitant du coup l’indignation d’une partie de la communauté internationale. Semblant dans une bulle, Yaya Jammeh n’avait pas jugé nécessaire de répondre à toutes les attaques dirigées contre son pays et ses pratiques. Ce à quoi il a mis fin depuis avant-hier.
Recevant des jeunes gambiens venus labourer ses champs de Kanilaï, Yaya Jammeh a tenu un discours on ne peut plus guerrier à ces derniers. « Je travaille pour vous, Gambiens, si je dois mourir pour vous, je le ferai. Je ne vais jamais succomber à la pression humaine, mais si vous le peuple gambien me suppliez d’arrêter les exécutions, je vais les suspendre parce que tout ce que je fais je le fais pour votre intérêt ».
L’homme fort de Gambie de demander à ses administrés qu’ils lui fassent parvenir leur position par rapport à ce débat. Il s’est par contre expliqué les raisons pour lesquelles il a fait exécuter les neuf prisonniers condamnés à mort.
A l’en croire, ces exécutions n’ont rien à voir avec la politique. « Si je dois signer dix mille condamnations à mort pour sauver 1,6 million de Gambiens, je le ferais. Si un pays a un citoyen en Gambie et ne veut pas qu’il soit exécuté, qu’il ne laisse pas tuer quelqu’un en territoire gambien », vitupère le président Jammeh qui rappelle qu’il n’est pas à la solde des européens. « Je vais mourir pour l’Afrique ! », conclue Jammeh l’africaniste.
Recevant des jeunes gambiens venus labourer ses champs de Kanilaï, Yaya Jammeh a tenu un discours on ne peut plus guerrier à ces derniers. « Je travaille pour vous, Gambiens, si je dois mourir pour vous, je le ferai. Je ne vais jamais succomber à la pression humaine, mais si vous le peuple gambien me suppliez d’arrêter les exécutions, je vais les suspendre parce que tout ce que je fais je le fais pour votre intérêt ».
L’homme fort de Gambie de demander à ses administrés qu’ils lui fassent parvenir leur position par rapport à ce débat. Il s’est par contre expliqué les raisons pour lesquelles il a fait exécuter les neuf prisonniers condamnés à mort.
A l’en croire, ces exécutions n’ont rien à voir avec la politique. « Si je dois signer dix mille condamnations à mort pour sauver 1,6 million de Gambiens, je le ferais. Si un pays a un citoyen en Gambie et ne veut pas qu’il soit exécuté, qu’il ne laisse pas tuer quelqu’un en territoire gambien », vitupère le président Jammeh qui rappelle qu’il n’est pas à la solde des européens. « Je vais mourir pour l’Afrique ! », conclue Jammeh l’africaniste.