Les enseignants parmi les 12.000 cas de contentieux de l’audit physique et biométrique de la Fonction publique haussent le ton. Les syndicalistes en ordre de bataille annoncent même une plainte contre l’Etat du Sénégal. Pis, une paralysie du système scolaire dès lundi. Ils exigent également l’audit du cabinet qui a audité les agents de la Fonction publique. En sit in ce matin devant les locaux de l’Agence De l’Informatique de l’Etat (ADIE), Dame Mbodj et Mamadou Lamine Dianté, respectivement secrétaires généraux du Cadre Unitaire des Syndicats du Moyen Secondaire (CUSEMS) et du Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire du Sénégal (SAEMS-CUSEMS) affinent leurs armes.
« Le CUSEMS exige l’audit d’abord du cabinet qui a fait ce travail parce que nous considérons que le cabinet a gagné ce marché dans des conditions très nébuleuses. C’est ce qui a fait qu’ils ont fait ce travail catastrophique que nous déplorons. Mais nous en profitons pour exiger le paiement immédiat de tous les salaires et dans les meilleurs délais. Sinon, nous allons donner un mot d’ordre dés la rentrée parce que nous n’accepterons pas que les enseignants regagnent les classes sans le paiement des salaires. Donc, le CUSEMS veut immédiat par émissions spéciales en attendant de trouver des solutions », lâche le premier.
Au moment où, le second nommé précise, « aujourd’hui on suspend carrément les salaires pour demander à l’agent d’aller au niveau du Trésor contenu du préjudice moral et social ». Avant de faire part du plan d’action. « Nous allons justement dans le sens de porter plainte contre l’Etat pour ce qu’il a fait mais également sur le plan syndical, il est clair que les apprentissages ne vont pas reprendre avec tous ces enseignants là avec le salaire suspendu, nous allons nous réunir au niveau du grand cadre pour engager un mouvement à partir du 6 janvier ».
Interpellé sur la question, le Directeur général de l’ADIE appelle pour sa part les 12.000 fonctionnaires versés dans le panier jaune à la sérénité. « Aujourd’hui, ceux qui se sont retrouvés dans le panier jaune, les 12.000 et quelques sont des agents qu’on a jamais vus sur le processus d’audit. C’est tout à fait normal que l’on coupe les salaires. Effectivement, il y a des inquiétudes qui naissent mais ils ne devraient pas être là parce que ce sont des personnes qu’on a appelées à plusieures reprises pour venir faire l’audit. Ils ne sont jamais venus. Parmi ceux-là, je dois dire qu’il y a quand même 492 personnes qui ont un ticket. J’appelle à la sérénité et au calme », dit Racine Wane qui annonce également « un guichet unique de paiement qui est installé au niveau du centre cerf volant du Trésor vers la Zone B ».
« Le CUSEMS exige l’audit d’abord du cabinet qui a fait ce travail parce que nous considérons que le cabinet a gagné ce marché dans des conditions très nébuleuses. C’est ce qui a fait qu’ils ont fait ce travail catastrophique que nous déplorons. Mais nous en profitons pour exiger le paiement immédiat de tous les salaires et dans les meilleurs délais. Sinon, nous allons donner un mot d’ordre dés la rentrée parce que nous n’accepterons pas que les enseignants regagnent les classes sans le paiement des salaires. Donc, le CUSEMS veut immédiat par émissions spéciales en attendant de trouver des solutions », lâche le premier.
Au moment où, le second nommé précise, « aujourd’hui on suspend carrément les salaires pour demander à l’agent d’aller au niveau du Trésor contenu du préjudice moral et social ». Avant de faire part du plan d’action. « Nous allons justement dans le sens de porter plainte contre l’Etat pour ce qu’il a fait mais également sur le plan syndical, il est clair que les apprentissages ne vont pas reprendre avec tous ces enseignants là avec le salaire suspendu, nous allons nous réunir au niveau du grand cadre pour engager un mouvement à partir du 6 janvier ».
Interpellé sur la question, le Directeur général de l’ADIE appelle pour sa part les 12.000 fonctionnaires versés dans le panier jaune à la sérénité. « Aujourd’hui, ceux qui se sont retrouvés dans le panier jaune, les 12.000 et quelques sont des agents qu’on a jamais vus sur le processus d’audit. C’est tout à fait normal que l’on coupe les salaires. Effectivement, il y a des inquiétudes qui naissent mais ils ne devraient pas être là parce que ce sont des personnes qu’on a appelées à plusieures reprises pour venir faire l’audit. Ils ne sont jamais venus. Parmi ceux-là, je dois dire qu’il y a quand même 492 personnes qui ont un ticket. J’appelle à la sérénité et au calme », dit Racine Wane qui annonce également « un guichet unique de paiement qui est installé au niveau du centre cerf volant du Trésor vers la Zone B ».