Mansour Sy, qui soutient en effet que ces cas de contentieux et d’omission vont être revisités, pense que “d’ici mi-avril, on aura une situation exacte des audits”. Parce que, tient-il à préciser, “c’est en ce moment que, pour tous ces 8% de cas de contentieux, on saura quels sont les cas d’irrégularité”.
Et lui de poursuivre. “Vous savez, l’outil n’est pas un outil pour sanctionner. C’est plutôt un outil de gestion utilisée par toutes les entreprises modernes de gestion. Et quand l’administration utilise l’audit, on identifie des faiblesses à corriger ou des forces à renforcer.”
Et en cas de nouvelles opportunités, l’Etat ” va revoir notre méthode pour voir comment tenir profit de ces nouvelles opportunités”.
Toutefois, tout ce qui constitue des menaces pour la fonction publique “où des agents sont payés et qui ne font pas le travail pour lequel ils sont payés”, dans ce cas, “on va prendre des sanctions pour permettre de libérer de nouveaux postes, pour recruter de nouveaux sénégalais, ouvrir de nouvelles perspectives pour régler la question de la gouvernance dans la fonction publique”, a fait savoir le ministre de la fonction publique, du travail et des relations avec les institutions, Mansour Sy.
Source Carrapide.com