Les parents de Didier Awadi n’ont jamais badiné avec les études de l’un des fondateurs du Positive black soul (Pbs). Avec eux, c’était «Ok pour la musique, à condition de briller à l’école».
«Si tu n’as pas le bac, ne parle même pas de musique. Ils m’ont fait du chantage toute ma vie pour que je continue mes études, puisque j’étais aussi le seul garçon», raconte le rappeur-producteur dans un entretien avec Voxpopuli.
Awadi ne regrette pas : «Ça m’a beaucoup aidé à voir clair.» Surtout, ce «chantage» inspire ses méthodes avec ses quatre enfants, qui baignent dans l’univers de la musique. «Je vais avoir les mêmes exigences que mes parents ont eues sur moi», avertit-il.
L’une des icônes du rap sénégalais a deux garçons et deux filles. Il les présente : «Le grand qui a 19 ans, il chante, mais doit d’abord faire son bac. Le petit qui m’accompagne sur scène, il a 9 ans. Ma fille qui a 12 ans chante bien, mais elle est timide. IL n’y a que ma grande fille qui a le feeling dans le management.»
Si le quatuor prospère dans la musique, il perpétuera un vieux legs puisque les parents d’Awadi connaissent ce monde. «Feu mon père jouait du piano et il chantait. Du côté de ma mère, elle est cousine de Cesaria Evora», confie Didier Awadi.