Pour Baba Tandian, le basket sénégalais traverse une mauvaise passe et les responsabilités sont à situer du côté de son successeur à la tête de l’instance fédérale sportive. «On ne peut pas allier les fonctions de président de club et de Fédération. Je le dis et le réaffirme.
Car il serait difficile de trancher ainsi équitablement entre les équipes. La preuve en est qu’aujourd’hui, certains clubs sont en conflit entre eux et ce n’est toujours pas vidé», fait constater l’ancien patron du basket sénégalais qui dénonce le cumul des fonctions de son successeur.
Une presse de connivence avec Babacar Ndiaye
Dans le quotidien EnQuête du jour, Baba Tandian rejoue les prolongations du choix porté sur Babacar Ndiaye, ménagé selon lui, par la presse sénégalaise. «Je ne peux pas comprendre, au moment où j’étais aux affaires, la presse montait au ciel pour beaucoup moins que ça. Tout le monde me dit qu’il ne communique pas, mas il doit le faire», critique encore Baba Tandian qui somme les journalistes d’aller poser à son successeur, les vraies questions, parce que, pense-t-il, «il y a beaucoup de problèmes».
«Le basket se porte très mal»
«Ce qui nous intéresse, c’est l’organisation du basket, qu’il puisse se jouer partout au Sénégal, que les terrains soient refaits et que les équipes ne soient plus comme des dindons. Récemment, in a noté qu’il a été demandé aux clubs engagés dans le tournoi de la montée de payer pour jouer, plutôt que de les subventionner. A ce rythme, on risque de leur demander de faire autant pour les arbitres. Le basket se porte très mal en effet», fulmine l’ancien patron de la fédération sénégalaise.
Au sujet de l’après 2017, Baba Tandia s’interroge : «Il n’y aura plus de compétition majeure ni de championnat d’Afrique pendant 4 ans. Il va falloir ainsi imaginer pour animer le basket. D’autant plus qu’on aura une salle offerte par le président de la République (Palais des Sports de Diamniadio). Alors comment susciter l’intérêt du basket à Dakar et comment utiliser cette infrastructure ?», s’interroge encore Baba Tandian.