Votre corps vous parle, mais encore faut-il savoir l'écouter. Les crampes nocturnes (souvent dans le mollet, la cuisse où le pied) peuvent être déclenchées par certains médicaments comme les statices ou encore par un régime alimentaire trop gras. Les crampes nocturnes (souvent dans le mollet, la cuisse où le pied) peuvent être déclenchées par certains médicaments comme les statines ou encore par un régime alimentaire trop gras. Crédit Flickr 1 2 Page suivante Notre corps nous en dit beaucoup pendant la nuit. Il parle à notre inconscient.
Les troubles nocturnes ont tous une signification. Ils constituent une sorte de sonnette d’alarme car chacun à son propre cause. Les troubles du sommeil sont des "messages" envoyés à notre corps. Reste alors à les décrypter. En voici quelques-uns et leur signification possible : Les crampes : Les crampes nocturnes (souvent dans le mollet, la cuisse où le pied) peuvent être déclenchées par certains médicaments comme les statines ou encore par un régime alimentaire trop gras. Elles peuvent également être déclenchées par une grossesse ou un trop plein d’exercice, car dans ces deux cas les niveaux de minéraux dans le corps diminuent (exemple : calcium, magnésium). Parfois, il s’agit d’un problème de circulation où les artères périphériques qui approvisionnent les jambes sont endommagées. Afin d’éviter les risques de crampes nocturnes, certains conseillent de prendre un bain chaud avant de se coucher et de boire de l’eau. Problèmes respiratoires : Certaines personnes se réveillent la nuit avec la sensation d’être à bout de souffle.
Il s’agit généralement d’asthme nocturne. Le fait d’être simplement dans la position allongée permet au mucus de s’accumuler plus facilement dans les voies respiratoires créant une pression sur les poumons. Des quintes de toux peuvent également se déclencher. Il n’y a pas de remède radical, mais il est conseillé d’éviter les facteurs déclenchant tels que les couettes en plumes par exemple. Votre médecin peut également prescrire des médicaments destinés à ouvrir les voies respiratoires. Si vous vous réveillez à bout de souffle seulement quelques heures après vous être couché, cela pourrait être un signe de problème cardiaque, voire d’insuffisance cardiaque. En effet, un cœur faible déclenche une accumulation de fluide dans les poumons. Maux de tête nocturne : Ce trouble du sommeil a tendance à affecter les plus de 50 ans. C’est peut-être le fait que vous n’avez pas assez bu pendant la journée. En effet, les tissus qui entourent le cerveau sont majoritairement composés d’eau. Quand ils se déshydratent, ils se rétractent et la pression sur le cerveau peut causer des douleurs.
En revanche, il paraitrait que boire de la caféine dans la soirée peut aider. Mal de dos : Se réveiller avec des douleurs dans le dos est généralement la conséquence d’un matelas trop dure ou bien trop mou. Sachez qu’un matelas se change tous les 8 à 10 ans. Afin d’être sûr que votre matelas est bien adapté à votre dos, il suffit de s’assurer une fois allongé sur le dos que vous êtes capable de mettre votre main dans l’interstice entre la colonne vertébrale et le matelas. Si l’écart est trop grand, le matelas est trop dur et inversement, il faut donc trouver le juste milieu. Le mal de dos peut aussi être le signe d’une inflammation des disques de la colonne vertébrale probablement due à une infection bactérienne. Dormir sur le dos avec un coussin derrière la nuque et un autre derrière les genoux peut aider à soulager.
L’immortalité en vue ? Comment interpréter les dernières découvertes sur la manière dont la mort s’empare progressivement du corps
L'immortalité et les vers de terre ont un rapport, celui d'avoir été étudiés par une équipe de chercheurs britanniques. Ces derniers ont découvert que le processus de vieillissement des cellules du corps pouvait être ralenti, voire stoppé. Le cardiologue américain Sam Parnia estime quant à lui qu'il est possible de faire revenir d’entre les morts certains patients, en oxygénant leurs tissus. De quoi alimenter le mythe de la vie éternelle.
En sursis
Plusieurs choses très intéressantes se sont produites ces dernières décennies. D’un côté, il est possible, en laboratoire, de ralentir considérablement le vieillissement d’animaux. On ne peut pas l’arrêter ou l’inverser, mais seulement le ralentir. Cela veut donc dire que, potentiellement, on peut ralentir le processus de vieillissement humain, à l’aide de médicaments, par exemple. De l’autre côté, la définition du vieillissement reste en suspens : même si on peut le ralentir, il n’en reste pas moins que nous ne savons pas vraiment de quoi il s’agit.
Et c’est sur ce point que ces cinq dernières années deviennent très intéressantes. La théorie la plus communément acceptée depuis une cinquantaine d’années consiste à dire que le vieillissement est provoqué par la détérioration des molécules, tout comme une voiture rouillerait. Les organismes vivants (ADN, protéines) réagissent de la même façon : ils s’oxydent au fil des ans. Mais cette théorie est désormais contestée, notamment grâce à mes travaux sur des vers de terre. Tout l’enjeu est de trouver la bonne théorie qui explique le mécanisme du vieillissement.
Jusque-là, on étudiait les fonctions du corps séparément : les neurobiologistes s’occupaient du système nerveux ; les immunologistes, du système immunitaire (celui qui nous protège contre les maladies, les bactéries et les virus) ; les endocrinologues, du système hormonal (qui dirige notre croissance, les rythmes de veille et de sommeil, nos humeurs, notre sexualité). Ces disciplines, qui se parlaient peu, se sont mises à dialoguer les unes avec les autres. On n’hésite plus désormais à établir des ponts entre l’état physique et l’état psychique, entre le corps et l’esprit; on s’intéresse également à l’influence de nos modes de vie et de notre environnement sur le vieillissement. Les récents investissements réalisés dans la recherche contre le cancer et le sida nous ont eux aussi fait progresser : on s’est aperçu que la destruction du système immunitaire par le virus du sida conduit à une sénescence précoce, et on sait maintenant que le cancer est, lui aussi, une maladie liée au vieillissement… De son côté, la technologie a inventé un nouvel arsenal thérapeutique – puces implantables dans le corps, anticorps monoclonaux, sondes d’hybridation moléculaires. Bref, tout cela permet de relier entre elles des informations éparses et d’esquisser une approche globale liée au vieillissement : les chercheurs ne se préoccupent plus seulement des symptômes, ils s’intéressent maintenant aux causes de ce phénomène.
A l'avenir, l'immortalité est-elle envisageable, ou bien est-il encore trop tôt pour le dire ?
Il est pour le moment possible de ralentir le vieillissement en laboratoire sur des animaux. Peut-être parviendrons-nous, d’ici un siècle, à le ralentir sur le corps humain. Pour un scientifique qui se base sur des observations, cela relève trop de la science-fiction. Mais gardons en mémoire que nous ne savons toujours pas vraiment ce qu’est le vieillissement. Si nous le comprenions mieux, alors peut-être aurions-nous une vision à plus long terme sur la question.