Invité de l’émission Grand Oral de la radio Rewmi FM de ce samedi, le porte-parole du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Babacar Gaye est revenu sur divers sujets qui font l’actualité politique nationale et internationale : la plainte déposée par les mis en cause par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) auprès de la haute cour de la Cédéao, la levée de l’inviolabilité parlementaire des députés Omar Sarr, Ousmane Ngom et Abdoulaye Baldé, la vie du PDS après la perte du pouvoir, la traque des biens mal acquis, la gestion de Macky Sall, les problèmes de communication au niveau de la présidence, les tensions au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar, les retrouvailles de la grande famille libérale, l’envoi des troupes au Mali, l’affaire Hissène Habré et la reprise des relations diplomatiques avec l’Iran.
Abordant la question de la vie du PDS, l'ancien ministre d’État pense qu’il est possible de « gérer mieux l’héritage du président Abdoulaye Wade, que son magistère puisse encore s’affirmer à travers un leadership éclaté au sein du parti ». Le président du Conseil Régional de Kaffrine estime qu’ils ont besoin au sein du PDS « d’inventer une nouvelle offre politique, de changer les paradigmes de management et d’encrer définitivement (leur) organisation dans la démocratie et dans le partage des actions. Unité d’actions, unité de commandement ». Pour lui, « personne ne peut remplacer le président Abdoulaye Wade du point de vue de son charisme, de sa vision et de son combat pour la démocratie, les droits de l’Homme et le développement de notre pays ». Il serait tout de même «tenable » pour le parti de s’organiser autour d’un « groupe restreint pour partager l’essentiel de la reconstruction du parti et de la reconquête du pouvoir », sans que « cela ne donne l’impression d’avoir un Abdoulaye Wade, un Abdoulaye Bathily, un François Mitterrand, c’est terminé ». Babacar Gaye est d’avis que Me Wade « n’a pas réussi sa mission de former des hommes à la hauteur de mener un parti politique conquérant, moderne qui puisse exercer le pouvoir ». En revanche, Me Wade « a prouvé à suffisance que ses héritiers sont nombreux, personne n’a le droit de dire je suis l’héritier du président de la république ».
Sur la gestion de Macky Sall, après 10 mois de pouvoir, il trouve que « l’actuel président de la république n’a pas une vision à la dimension de l’espoir qui a été drainé le 25 mars 2012 (…) il est difficile de gérer le pays après Abdoulaye Wade du point de vue de la vision, de l’audace, de la manière de manager un groupe pour mettre le Sénégal sur orbite », dit-il avant de juger son « bilan mitigé », en lui accordant une note de « 06/20 ».
Abordant la question de la vie du PDS, l'ancien ministre d’État pense qu’il est possible de « gérer mieux l’héritage du président Abdoulaye Wade, que son magistère puisse encore s’affirmer à travers un leadership éclaté au sein du parti ». Le président du Conseil Régional de Kaffrine estime qu’ils ont besoin au sein du PDS « d’inventer une nouvelle offre politique, de changer les paradigmes de management et d’encrer définitivement (leur) organisation dans la démocratie et dans le partage des actions. Unité d’actions, unité de commandement ». Pour lui, « personne ne peut remplacer le président Abdoulaye Wade du point de vue de son charisme, de sa vision et de son combat pour la démocratie, les droits de l’Homme et le développement de notre pays ». Il serait tout de même «tenable » pour le parti de s’organiser autour d’un « groupe restreint pour partager l’essentiel de la reconstruction du parti et de la reconquête du pouvoir », sans que « cela ne donne l’impression d’avoir un Abdoulaye Wade, un Abdoulaye Bathily, un François Mitterrand, c’est terminé ». Babacar Gaye est d’avis que Me Wade « n’a pas réussi sa mission de former des hommes à la hauteur de mener un parti politique conquérant, moderne qui puisse exercer le pouvoir ». En revanche, Me Wade « a prouvé à suffisance que ses héritiers sont nombreux, personne n’a le droit de dire je suis l’héritier du président de la république ».
Sur la gestion de Macky Sall, après 10 mois de pouvoir, il trouve que « l’actuel président de la république n’a pas une vision à la dimension de l’espoir qui a été drainé le 25 mars 2012 (…) il est difficile de gérer le pays après Abdoulaye Wade du point de vue de la vision, de l’audace, de la manière de manager un groupe pour mettre le Sénégal sur orbite », dit-il avant de juger son « bilan mitigé », en lui accordant une note de « 06/20 ».
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