Elève au lycée Sergent Malamine Camara de Dakar, Tidiane Sow a choisi la seconde session, parce qu’il n’était pas ‘’prêt’’ en juillet, mais non sans regrets à la fin. ‘’Durant l’examen de juillet, j’ai continué mes révisions en priant pour mes autres amis. Je me procurais les épreuves pour m’exercer ensuite’’, a-t-il expliqué.
‘’A la proclamation des résultats, j’ai beaucoup regretté de n’avoir pas fait la première session. J’ai passé des vacances difficiles cette année. Depuis le mois de juillet, je passe la plupart de mon temps à réviser. Je suis pressé de faire l’examen. Nous nous sommes regroupés entre amis pour réviser avec les sujets de la première session et des années précédentes’’, a-t-il poursuivi.
Omar Badji, élève en série littéraire au lycée Sergent Malamine Camara avait ‘’peur d’échouer’’ en juillet, compte-tenu du déroulement de l’année scolaire. ‘’J’avais peur d’échouer avec cette année scolaire catastrophique. C’est ce qui m’a poussé à opter pour la première session’’.
En perspective du 29 octobre, lui aussi s’est exercé avec les épreuves de la première session. ‘’Je me suis reposé un peu, avant de reprendre les révisions. Chaque matin, je me rends au lycée pour réviser avec mes amis’’, dit-il.
Selon le Directeur de l’Office du Bac, Babou Diaham, ‘’dans la quasi-totalité des lycées, les deux options (première ou deuxième session) ont été notées. Sauf à Dagana, à Médina Wandifa et à Thilmakha qui, à notre connaissance, ont à l’unanimité choisi la session de remplacement ‘’.
‘’Aux mois de mars et d'avril, le taux des établissements qui étaient perturbés était de 60 %. C’est sur cette base que nous avions proposé, lors de la réunion de sortie de crise, deux sessions. Cela a été accepté que les candidats eux-mêmes choisissent s’ils vont faire la session normale ou la session de remplacement. Donc, il y a eu par ailleurs un programme de rattrapage qui a fait que beaucoup d’établissements étaient à jour au mois de juillet’’, a précisé M. Diaham à l’APS.
‘’Cela avait été laissé à la discrétion de tout un chacun de choisir ou la session normale ou la session de remplacement’’, selon le Directeur de l’Office du Bac, ajoutant : ‘’Ce qui était interdit, était de penser qu’on peut composer à la session normale [et que] si on échoue, on va à la session de remplacement. Ou bien que je commence à composer, si c’est un peu difficile, j’abandonne et je vais à la session de remplacement’’.
A la Fédération nationale des associations des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal, l’on se félicite de la tenue de l’examen du baccalauréat 2012. Son secrétaire chargé de la formation, de la communication et de la recherche, Momar Djime Cissé, rappelle que ‘’c’est une année perturbée, qui a connu cinq mois de grève. Ce qui ne s’est jamais produit dans ce pays’’.
‘’Cela ne peut avoir lieu dans aucun pays du monde, regrette-t-il. Donc, c’était une année vraiment difficile où les élèves pratiquement ont très peu appris. Il a fallu justement user de toutes les stratégies pour amener le Gouvernement et les syndicats d’enseignement à trouver une trêve pour pouvoir organiser les examens de fin d’année’’.
Momar Djime Cissé rappelle que leur structure s’est beaucoup investie dans la recherche de solution à la crise scolaire, soulignant leur ‘’rôle’’ de parents d’élèves. ‘’Nous sommes des parents d’élèves, donc immédiatement nous sommes concernés’’.
Il ajoute : ‘’Si ces enfants perdent leur année, c’est nous, parents, qui allons casquer. Ce n’est ni l’Etat ni les enseignants. Alors, c’est la raison pour laquelle, en parents responsables, nous avons approché tous les partenaires sociaux de l’école, que ce soit le Comité national pour le dialogue social (CNDS), que ce soit la COSYDEP, que ce soit l’Education Pour Tous’’.
Le CNDS ‘’a beaucoup pesé dans la balance et, ensemble, nous avons conjugué nos efforts pour rencontrer les syndicats d’enseignements pour les amener à la raison (…)’’, a-t-il salué.
Pour l’année scolaire 2011-2012, 90746 candidats sont inscrits à l’examen du Baccalauréat, ce qui a vu la participation effective de 82240 candidats lors de la première session en juillet. A l’issue des épreuves des deux tours, 32264 ont été déclarés admis dont 13267 d’office.
La session de remplacement, prévue ce 29 octobre, va mobiliser 540 correcteurs. La répartition des candidats par types de séries s’établie comme suit : série L, 5175 candidats, soit 60,8 % ; séries S et T : 3331 soit 39,1 %.
‘’A la proclamation des résultats, j’ai beaucoup regretté de n’avoir pas fait la première session. J’ai passé des vacances difficiles cette année. Depuis le mois de juillet, je passe la plupart de mon temps à réviser. Je suis pressé de faire l’examen. Nous nous sommes regroupés entre amis pour réviser avec les sujets de la première session et des années précédentes’’, a-t-il poursuivi.
Omar Badji, élève en série littéraire au lycée Sergent Malamine Camara avait ‘’peur d’échouer’’ en juillet, compte-tenu du déroulement de l’année scolaire. ‘’J’avais peur d’échouer avec cette année scolaire catastrophique. C’est ce qui m’a poussé à opter pour la première session’’.
En perspective du 29 octobre, lui aussi s’est exercé avec les épreuves de la première session. ‘’Je me suis reposé un peu, avant de reprendre les révisions. Chaque matin, je me rends au lycée pour réviser avec mes amis’’, dit-il.
Selon le Directeur de l’Office du Bac, Babou Diaham, ‘’dans la quasi-totalité des lycées, les deux options (première ou deuxième session) ont été notées. Sauf à Dagana, à Médina Wandifa et à Thilmakha qui, à notre connaissance, ont à l’unanimité choisi la session de remplacement ‘’.
‘’Aux mois de mars et d'avril, le taux des établissements qui étaient perturbés était de 60 %. C’est sur cette base que nous avions proposé, lors de la réunion de sortie de crise, deux sessions. Cela a été accepté que les candidats eux-mêmes choisissent s’ils vont faire la session normale ou la session de remplacement. Donc, il y a eu par ailleurs un programme de rattrapage qui a fait que beaucoup d’établissements étaient à jour au mois de juillet’’, a précisé M. Diaham à l’APS.
‘’Cela avait été laissé à la discrétion de tout un chacun de choisir ou la session normale ou la session de remplacement’’, selon le Directeur de l’Office du Bac, ajoutant : ‘’Ce qui était interdit, était de penser qu’on peut composer à la session normale [et que] si on échoue, on va à la session de remplacement. Ou bien que je commence à composer, si c’est un peu difficile, j’abandonne et je vais à la session de remplacement’’.
A la Fédération nationale des associations des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal, l’on se félicite de la tenue de l’examen du baccalauréat 2012. Son secrétaire chargé de la formation, de la communication et de la recherche, Momar Djime Cissé, rappelle que ‘’c’est une année perturbée, qui a connu cinq mois de grève. Ce qui ne s’est jamais produit dans ce pays’’.
‘’Cela ne peut avoir lieu dans aucun pays du monde, regrette-t-il. Donc, c’était une année vraiment difficile où les élèves pratiquement ont très peu appris. Il a fallu justement user de toutes les stratégies pour amener le Gouvernement et les syndicats d’enseignement à trouver une trêve pour pouvoir organiser les examens de fin d’année’’.
Momar Djime Cissé rappelle que leur structure s’est beaucoup investie dans la recherche de solution à la crise scolaire, soulignant leur ‘’rôle’’ de parents d’élèves. ‘’Nous sommes des parents d’élèves, donc immédiatement nous sommes concernés’’.
Il ajoute : ‘’Si ces enfants perdent leur année, c’est nous, parents, qui allons casquer. Ce n’est ni l’Etat ni les enseignants. Alors, c’est la raison pour laquelle, en parents responsables, nous avons approché tous les partenaires sociaux de l’école, que ce soit le Comité national pour le dialogue social (CNDS), que ce soit la COSYDEP, que ce soit l’Education Pour Tous’’.
Le CNDS ‘’a beaucoup pesé dans la balance et, ensemble, nous avons conjugué nos efforts pour rencontrer les syndicats d’enseignements pour les amener à la raison (…)’’, a-t-il salué.
Pour l’année scolaire 2011-2012, 90746 candidats sont inscrits à l’examen du Baccalauréat, ce qui a vu la participation effective de 82240 candidats lors de la première session en juillet. A l’issue des épreuves des deux tours, 32264 ont été déclarés admis dont 13267 d’office.
La session de remplacement, prévue ce 29 octobre, va mobiliser 540 correcteurs. La répartition des candidats par types de séries s’établie comme suit : série L, 5175 candidats, soit 60,8 % ; séries S et T : 3331 soit 39,1 %.