Aminata Bâ affiche une mine radieuse à sa sortie de la salle d’examen où elle vient de plancher sur les premières épreuves de cet examen qui ouvre les portes de l’université aux élèves.
Tenant des feuilles de couleurs verte et blanche à la main, elle relit encore l’épreuve d’espagnol, la langue vivante 1 de son choix.
‘’Moi, j’ai fait espagnol et ce n’est pas très difficile. Je pris pour que le reste des épreuves soit ainsi, car l’espagnol était très abordable’’, déclare-t-elle.
Après avoir cogité pendant plus d’heure, Aminata Bâ et ses copines de classes disent être confiantes pour le reste de l’examen du baccalauréat. L’anglais était plus ou moins facile, juge Khadija Kane, l’une des filles du groupe.
‘’J’ai pratiquement tout appris pendant l’année scolaire. Il me restait qu’à appliquer et espérer réussir la grammaire et l’essai’’, ajoute-t-elle, l’air confiante.
Au centre du Collège d’enseignement moyen de Blaise Diagne, les épreuves du baccalauréat général ont démarré dans ‘’ un calme plat, mais avec un retard d’une heure de temps’’, confie l’adjoint du chef de centre, Ousmane Bâ.
‘’Les candidats ont entamé les épreuves avec les langues vivantes 1, c’est-à-dire l’anglais, l’arabe, l’espagnol, le portugais, entres autres. Ils ont tous répondu aux convocations, mais à cause de quelques problèmes administratifs, on a démarré avec un léger retard’’, a expliqué M. Ba.
Le centre du CEM Blaise Diagne accueille 766 candidats répartis entre les jurys 802 avec 417 candidats et le jury 803 qui compte 349 candidats.
‘’Les salles d’examen ont chacune deux, trois voire quatre surveillants’’, selon l’adjoint du chef de centre qui explique cette forte présence par la suspension du mot d’ordre des syndicats d’enseignants.
Au centre de John Fitzgerald Kennedy, une dizaine de candidates prennent leur petit déjeuner à l’entrée de l’établissement. Ensemble, elles tentent de corriger les épreuves dont elles viennent de remettre les copies aux surveillants.
Bien que très concentrées sur les sujets, elles haussent le ton parfois, car se contredisant quelques fois sur les résultats.
‘’Pour cet exercice, le résultat devait être ceci et non pas ce que tu viens de montrer’’, dit Mayna Gaye à l’une de ses deux camarades.
Les épreuves n’étaient certes pas difficiles, mais il convient rester prudent, déclare-t-elle, l’air philosophe. ‘’Il y a des pièges et il faut être très attentif pour les identifier’’, fait-elle remarquer.
Sa camarade Fatou Sow Sy n’est pas du même avis. Selon elle, la plupart des candidats sont gagnés par le stress, raison pour laquelle ils n’arrivent pas à faire correctement leur travail. ‘’Moi, je fais tout mon possible pour garder le calme afin de réussir l’exam’’, lance-t-elle, la mine très confiante.
Source Aps.sn