L’année académique 2012 2013 tire à sa fin et les examens s’approchent à grandes enjambées. Les candidats s’activent aux préparatifs. Ce 06 juin, ils ont affronté l’éducation physique avant l’épreuve de philosophie anticipée et l’examen proprement dit au mois de Juillet. Malgré les perturbations scolaires enregistrées cette semaine dans les écoles du département de vélingara, une commission sportive sillonne les centres d’examens pour évaluer les candidats au baccalauréat. Au lycée de Kounkané, des potaches venus de Pakour, des cours privés d’ACAPES, de Dabo se sont livrés de 8 heures à 12 heures à des exercices de gymnastique, de saut en hauteur, de vitesse, de lancer poids etc. . Munis de leur carte d’identité nationale ou de leur carte scolaire, ils furent répartis en groupes et en ateliers. Pour une commission composée de 9 membres plus le président de jury Abdoulaye Ndiaye, du lycée Demba Diop de Mbour, le travail a été effectué sans incident majeure à signaler. Apparemment fatigués par l’endurance, les élèves en fin de compte se disent satisfaits du bon déroulement des épreuves. Yankhoba Sané, un candidat individuel que nous avions accroché a conclu que tout est bien dans l’ensemble. Quant au jury déplacé sur les lieux, il déplore la vétusté du matériel sportif, l’état du sol qui est trop sec nous dit M. Ndiaye. Il demande à ce que le sport soit valorisé comme les autres disciplines enseignées dans les classes. Car un esprit sain dans un corps sain permet à l’élève de poursuivre tranquillement ses études. Ils ne doivent en aucune manière négliger le sport qui favorise la circulation sanguine et permet aussi à l’esprit de mieux mémoriser leurs leçons. Il se dit pourtant satisfait de l’organisation, de la discipline et du travail bien fait de ses collègues. Seulement dans la tête des élèves, ils doutent forts que l’évaluation finale n’ait lieue car à entendre les professeurs débattre sur ces grèves cycliques, les examens de fin d’année sont menacés. Ils ont promis de faire une rétention des notes même si le Ministre de l’éducation leur privait de leur salaire. Ils exigent toujours à ce que leurs indemnités de déplacement, la prise en compte des années de volontariat, de contractualisation et tant d’autres revendications soient satisfaits. Dans tous les cas, les élèves restent motivés face à leur destin. En attendant une issue heureuse entre l’Etat et les syndicats, les potaches soucieux de leur avenir prient à ce qu’un terrain d’entente soit trouvé pour leur permettre de faire l’examen du baccalauréat et décroché le diplôme qui leur ouvrira les portes de l’université et d’emploi. Pour l’heure, ils se concentrent sur leurs cahiers et espérant que tout finira en beauté.