Selon lui, "la langue utilisée et le niveau d'expression excluent la plus part des concernés par le sujet", car étant "un débat de hauts lettrés europhones, à saluer"
En effet, Imam Kanté dit constater, pour s'en réjouir, que c'est quand ces deux intellectuels "se 'chamaillent' entre eux que l'opinion découvre certaines problématiques propres à l'Afrique, sinon, ce sont des politesses corporatistes à n'en pas finir".
Parce que, a-t-il comparé dans un poste sur Facebook, "nombre d'intellectuels africains ne débattent de questions portant sur l'Afrique que dans des revues spécialisées (non africaines) pour la reconnaissance (par des cercles occidentaux) ou leur carrière universitaire, ou bien rémunérés souvent par des organisations étrangères qui ont leur propre agenda, dans des lieux luxueux".
C'est pourquoi, il se félicite enfin de ce genre de debat sur l'Afrique, par les Africains et pour l'Afrique.