Au grand dam des propriétaires, le Président de la République est déterminé à réduire le coût du loyer. Après l’annonce du 31 décembre à l’occasion de son discours à la nation, Macky Sall est passé à la vitesse supérieure en faisant adopter le projet de loi en Conseil des ministres avant qu’il n’atterrisse hier à l’Assemblée nationale pour son vote par les parlementaires.
C’est dire que les choses évoluent à une vitesse exponentielle. Et il se susurre que la loi passera comme lettre à la poste dans le courant du mois de janvier, juste après le Maouloud qui est prévu dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 janvier. Les locataires se frottent les mains. A juste titre d’ailleurs.
Mais derrière cette volonté du chef de l’Etat d’alléger les souffrances des locataires, 29% pour les logements sociaux, 14% pour le moyen standing et 4 % en ce qui concerne le haut de gamme se cache une ruse politique.
En clair, il n’est pas besoin d’être un fin politologue pour savoir que c’est une bouée de sauvetage pour le pouvoir. Qui, depuis quelques temps, est comme dans une zone de turbulence en raison de la conjoncture qui s’est bien installée dans nos murs et qui ne semble pas être prêt à faire ses adieux. « Deuk bi dafa Macky » (les temps sont durs) est la formule qui en résulte et c’est une publicité dont le Président et ses alliés n’ont pas besoin à l’orée d’élections capitales comme les locales qui auront lieu au mois de juin prochain.
Dès lors, il fallait à Macky Sall un os, et pas n’importe lequel, à servir aux sénégalais pour gagner leur confiance à nouveau. Et sur ce coup-ci, en tout cas, si le projet de loi est voté, et tout porte à croire qu’il le sera par la majorité mécanique, il faudra accepter qu’il a frappé fort.
C’est dire que les choses évoluent à une vitesse exponentielle. Et il se susurre que la loi passera comme lettre à la poste dans le courant du mois de janvier, juste après le Maouloud qui est prévu dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 janvier. Les locataires se frottent les mains. A juste titre d’ailleurs.
Mais derrière cette volonté du chef de l’Etat d’alléger les souffrances des locataires, 29% pour les logements sociaux, 14% pour le moyen standing et 4 % en ce qui concerne le haut de gamme se cache une ruse politique.
En clair, il n’est pas besoin d’être un fin politologue pour savoir que c’est une bouée de sauvetage pour le pouvoir. Qui, depuis quelques temps, est comme dans une zone de turbulence en raison de la conjoncture qui s’est bien installée dans nos murs et qui ne semble pas être prêt à faire ses adieux. « Deuk bi dafa Macky » (les temps sont durs) est la formule qui en résulte et c’est une publicité dont le Président et ses alliés n’ont pas besoin à l’orée d’élections capitales comme les locales qui auront lieu au mois de juin prochain.
Dès lors, il fallait à Macky Sall un os, et pas n’importe lequel, à servir aux sénégalais pour gagner leur confiance à nouveau. Et sur ce coup-ci, en tout cas, si le projet de loi est voté, et tout porte à croire qu’il le sera par la majorité mécanique, il faudra accepter qu’il a frappé fort.