OUAGADOUGOU (Reuters) - Le gouvernement malien et les séparatistes touaregs ont conclu un accord de principe qui permettra la tenue de l'élection présidentielle du 28 juillet à Kidal, dans le nord du Mali, a déclaré lundi soir le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé, qui fait office de médiateur.
La décision a été annoncée après deux jours de négociations à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, entre une délégation du gouvernement malien et les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Le gouvernement de Bamako a prévenu qu'il comptait rétablir une administration civile et faire revenir l'armée à Kidal, dernier bastion du MNLA, avant la présidentielle.
Il menaçait de reprendre la ville par la force en cas d'absence d'accord ce lundi.
"En ce qui concerne le déploiement des forces armées maliennes dans la région de Kidal, nous avons obtenu un accord de principe", a déclaré Djibril Bassolé.
"Les deux parties ont demandé quelques heures pour en référer à leurs bases (...) afin d'être en mesure de revenir demain pour l'adoption définitive du document."
L'accord prévoit la création d'une commission mixte composée des deux parties et chargée de veiller à la sécurité et de préparer le déploiement de l'armée gouvernementale.
Une solution à long terme concernant les revendications indépendantistes touaregs devrait attendre la fin du scrutin.
Le MNLA a profité de la confusion née du coup d'Etat de mars 2012 à Bamako pour s'emparer de territoires dans le Nord-Mali avant d'être mis sur la touche par ses alliés islamistes.
La France a laissé le contrôle de Kidal au MNLA lors de son offensive militaire lancée en janvier dernier contre les djihadistes dans la région.
Mathieu Bonkoungou; Jean-Stéphane Brosse pour le service français
La décision a été annoncée après deux jours de négociations à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, entre une délégation du gouvernement malien et les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Le gouvernement de Bamako a prévenu qu'il comptait rétablir une administration civile et faire revenir l'armée à Kidal, dernier bastion du MNLA, avant la présidentielle.
Il menaçait de reprendre la ville par la force en cas d'absence d'accord ce lundi.
"En ce qui concerne le déploiement des forces armées maliennes dans la région de Kidal, nous avons obtenu un accord de principe", a déclaré Djibril Bassolé.
"Les deux parties ont demandé quelques heures pour en référer à leurs bases (...) afin d'être en mesure de revenir demain pour l'adoption définitive du document."
L'accord prévoit la création d'une commission mixte composée des deux parties et chargée de veiller à la sécurité et de préparer le déploiement de l'armée gouvernementale.
Une solution à long terme concernant les revendications indépendantistes touaregs devrait attendre la fin du scrutin.
Le MNLA a profité de la confusion née du coup d'Etat de mars 2012 à Bamako pour s'emparer de territoires dans le Nord-Mali avant d'être mis sur la touche par ses alliés islamistes.
La France a laissé le contrôle de Kidal au MNLA lors de son offensive militaire lancée en janvier dernier contre les djihadistes dans la région.
Mathieu Bonkoungou; Jean-Stéphane Brosse pour le service français