Le nom d'Evelyne Tall rime définitivement avec banque. Celle qui est désormais considérée comme une ténor de la finance africaine -classée parmi les 25 femmes les plus influentes du business continental par Jeune Afrique- jouit d'un parcours empreint de stabilité et riche en réalisation.
Après une licence d'Anglais à l'Université de Dakar et un diplôme de l'école d'Administration et de Direction des affaires de Paris, elle débute sa carrière en 1981 à la City Bank où elle mène une carrière de 17 ans. En 1998, la banquière sénégalaise, désormais doyenne du métier, entamera sa seconde expérience professionnelle chez Ecobank Mali, en tant que Directeur général adjoint. Elle sera ensuite promue à la tête des filiales Malienne et Sénégalaise de la Banque, avant de chapeauter la région de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UMEOA) et du Cap-Vert. L'on compte alors sous sa responsabilité un total de 9 filiales.
Forte de cette expérience réussie, Evelyne Tall est nommée en octobre 2011 Directrice générale adjoint de ce groupe bancaire panafricain ancré au Togo, mais présent dans 36 pays d'Afrique de l'Ouest, Centrale et de l'Est, et qui emploie quelques 20.300 collaborateurs. L'une de ses principales missions est de travailler dans le strict respect de la réglementation de tous ces pays.
Quand le professionnalisme paie
Travail, rigueur et effort sont ses maîtres-mots. D'ailleurs, à chaque fois qu'elle en a l'occasion, Evelyne Tall n'hésite pas à souligner qu'elle doit son ascension à ces valeurs. Une ascension qui n'a pourtant pas été sans difficultés pour une femme dans un monde, à l'époque, on ne peut plus « macho ». A ce propos, elle évoque une « résistance inconsciente ». « Autant on arrive à apprécier la qualité d'un travail, mais une fois qu'on sait que c'est une femme [...] tout de suite on va dire : ''oui c'est bien mais...'' », expliquait-elle à la télévision française en février 2015.
Celle pour qui la femme a sa place dans toute les sphères de la société assure avoir réussi à bousculer les préjugés « en ayant un discours toujours professionnel ». « Une fois que vous êtes crédibles, les choses se remettent dans l'ordre et les gens travaillent avec vous sans problème », argue-elle.
Et le travail international d'Evelyne Tall est bien reconnu dans son pays. En juillet 2016, cette mère de deux enfants a été décorée en tant que « chevalier de l'ordre national du mérite ». La fonction qu'elle occupe aujourd'hui par ailleurs, lui vaut une place privilégiée dans les grands rendez-vous d'affaires. Elle était notamment à Paris les 22 et 23 septembre dernier à l'occasion d'Africa 2016, un rendez-vous visant à promouvoir les relations économiques entre la France et l'Afrique, et qui a rassemblé un millier de décideurs économiques.
afrique.latribune.fr
Après une licence d'Anglais à l'Université de Dakar et un diplôme de l'école d'Administration et de Direction des affaires de Paris, elle débute sa carrière en 1981 à la City Bank où elle mène une carrière de 17 ans. En 1998, la banquière sénégalaise, désormais doyenne du métier, entamera sa seconde expérience professionnelle chez Ecobank Mali, en tant que Directeur général adjoint. Elle sera ensuite promue à la tête des filiales Malienne et Sénégalaise de la Banque, avant de chapeauter la région de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UMEOA) et du Cap-Vert. L'on compte alors sous sa responsabilité un total de 9 filiales.
Forte de cette expérience réussie, Evelyne Tall est nommée en octobre 2011 Directrice générale adjoint de ce groupe bancaire panafricain ancré au Togo, mais présent dans 36 pays d'Afrique de l'Ouest, Centrale et de l'Est, et qui emploie quelques 20.300 collaborateurs. L'une de ses principales missions est de travailler dans le strict respect de la réglementation de tous ces pays.
Quand le professionnalisme paie
Travail, rigueur et effort sont ses maîtres-mots. D'ailleurs, à chaque fois qu'elle en a l'occasion, Evelyne Tall n'hésite pas à souligner qu'elle doit son ascension à ces valeurs. Une ascension qui n'a pourtant pas été sans difficultés pour une femme dans un monde, à l'époque, on ne peut plus « macho ». A ce propos, elle évoque une « résistance inconsciente ». « Autant on arrive à apprécier la qualité d'un travail, mais une fois qu'on sait que c'est une femme [...] tout de suite on va dire : ''oui c'est bien mais...'' », expliquait-elle à la télévision française en février 2015.
Celle pour qui la femme a sa place dans toute les sphères de la société assure avoir réussi à bousculer les préjugés « en ayant un discours toujours professionnel ». « Une fois que vous êtes crédibles, les choses se remettent dans l'ordre et les gens travaillent avec vous sans problème », argue-elle.
Et le travail international d'Evelyne Tall est bien reconnu dans son pays. En juillet 2016, cette mère de deux enfants a été décorée en tant que « chevalier de l'ordre national du mérite ». La fonction qu'elle occupe aujourd'hui par ailleurs, lui vaut une place privilégiée dans les grands rendez-vous d'affaires. Elle était notamment à Paris les 22 et 23 septembre dernier à l'occasion d'Africa 2016, un rendez-vous visant à promouvoir les relations économiques entre la France et l'Afrique, et qui a rassemblé un millier de décideurs économiques.
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