Deux semaines après un premier rendez-vous raté, qui avait fait se lever un vent de panique chez ses partisans, Barack Obama se devait de se ressaisir, le soir du mardi 16 octobre, à l’occasion du deuxième face-à-face. Opération réussie pour le président américain, qui a profité d’un format plus favorable à sa personnalité plus empathique – les deux candidats répondaient à des questions posées par des électeurs indécis – pour se montrer offensif et percutant.
Barack Obama a cette fois-ci frappé fort Alors que, le 3 octobre dernier, il avait hésité, à la surprise générale, à mettre le doigt sur la faiblesse majeure de son adversaire – à savoir son image d’homme d’affaires à succès éloigné des préoccupations des classes moyennes américaines –, il a cette fois-ci frappé fort.
Dès le début, le chef de l’État a ainsi accusé l’ancien gouverneur du Massachusetts de ne vouloir favoriser que les riches. « Il dit qu’il a un programme en cinq points, a-t-il lâché d’emblée. Il n’a pas de programme en cinq points, son programme tient en un point : s’assurer que les plus aisés puissent jouer avec des règles différentes. »
Une heure et demie plus tard, il concluait la soirée – le tirage au sort lui avait donné le dernier mot – en faisant référence aux « 47 % » d’Américains censés être dotés d’une mentalité de « victimes », expression utilisée par son adversaire dans une vidéo volée publiée sur Internet à la mi-septembre.
Mitt Romney rappelle que l’Amérique va mal Entre-temps, les deux hommes avaient été invités à répondre à une dizaine de questions posées par le public, questions qui ont confirmé que l’économie (emploi, impôt, dette, etc.) constituait l’enjeu majeur du scrutin.
Mitt Romney n’a pas manqué de rappeler que l’Amérique allait mal et que le président n’avait pas tenu ses promesses. « Nous avons eu quatre années consécutives au cours desquelles il a dit qu’il réduirait de moitié le déficit, au lieu de cela il l’a doublé. Nous sommes passés d’une dette nationale de 10 000 milliards de dollars à une dette nationale de 16 000 milliards de dollars », a lancé le challenger républicain.
Toutefois, l’argument n’a pas convaincu cette fois-ci, à en juger par les sondages menés en fin de soirée : pour 46 % des personnes interrogées par CNN, le président est sorti vainqueur du débat, tandis que 39 % penchaient pour Mitt Romney. Ce deuxième rendez-vous n’a donc pas été autant à l’avantage du locataire de la Maison-Blanche que le premier le fut à celui de son adversaire.
confortable avance pour Barack Obama Le camp démocrate peut cependant se féliciter d’avoir repris l’initiative et contraint Mitt Romney à la défensive. Depuis le débat de Denver, le 3 octobre, la confortable avance de Barack Obama avait fondu et la moyenne des sondages nationaux affichait, mardi 16, une légère avance en faveur du républicain. Même si Barack Obama continuait à dominer dans une majorité d’États clés qui, le 6 novembre, feront la décision.
GILLES BIASSETTE
Source: LA CROIX
Barack Obama a cette fois-ci frappé fort Alors que, le 3 octobre dernier, il avait hésité, à la surprise générale, à mettre le doigt sur la faiblesse majeure de son adversaire – à savoir son image d’homme d’affaires à succès éloigné des préoccupations des classes moyennes américaines –, il a cette fois-ci frappé fort.
Dès le début, le chef de l’État a ainsi accusé l’ancien gouverneur du Massachusetts de ne vouloir favoriser que les riches. « Il dit qu’il a un programme en cinq points, a-t-il lâché d’emblée. Il n’a pas de programme en cinq points, son programme tient en un point : s’assurer que les plus aisés puissent jouer avec des règles différentes. »
Une heure et demie plus tard, il concluait la soirée – le tirage au sort lui avait donné le dernier mot – en faisant référence aux « 47 % » d’Américains censés être dotés d’une mentalité de « victimes », expression utilisée par son adversaire dans une vidéo volée publiée sur Internet à la mi-septembre.
Mitt Romney rappelle que l’Amérique va mal Entre-temps, les deux hommes avaient été invités à répondre à une dizaine de questions posées par le public, questions qui ont confirmé que l’économie (emploi, impôt, dette, etc.) constituait l’enjeu majeur du scrutin.
Mitt Romney n’a pas manqué de rappeler que l’Amérique allait mal et que le président n’avait pas tenu ses promesses. « Nous avons eu quatre années consécutives au cours desquelles il a dit qu’il réduirait de moitié le déficit, au lieu de cela il l’a doublé. Nous sommes passés d’une dette nationale de 10 000 milliards de dollars à une dette nationale de 16 000 milliards de dollars », a lancé le challenger républicain.
Toutefois, l’argument n’a pas convaincu cette fois-ci, à en juger par les sondages menés en fin de soirée : pour 46 % des personnes interrogées par CNN, le président est sorti vainqueur du débat, tandis que 39 % penchaient pour Mitt Romney. Ce deuxième rendez-vous n’a donc pas été autant à l’avantage du locataire de la Maison-Blanche que le premier le fut à celui de son adversaire.
confortable avance pour Barack Obama Le camp démocrate peut cependant se féliciter d’avoir repris l’initiative et contraint Mitt Romney à la défensive. Depuis le débat de Denver, le 3 octobre, la confortable avance de Barack Obama avait fondu et la moyenne des sondages nationaux affichait, mardi 16, une légère avance en faveur du républicain. Même si Barack Obama continuait à dominer dans une majorité d’États clés qui, le 6 novembre, feront la décision.
GILLES BIASSETTE
Source: LA CROIX