Via un de ses parents, Rewmi quotidien décroche une interview avec le joueur. Le rendez-vous est donné pour 23 heures, heure de Dakar. Fidèle au Rv téléphonique, Bayal se prononce sur son retour en sélection, après deux années blanches, ses performances en club, son ambition et actualité oblige, la Can ouvre le débat.
Entretien
L’absence du Sénégal à la Can 2013
Ça me fait du mal de regarder la Can à la maison. Le Sénégal avait sa place dans cette compétition, mais malheureusement, on n’est pas là. C’est tout de même une leçon à ne pas oublier.
Le favori de la Can 2013
C’est incontestablement, la Côte d’Ivoire, le grand favori dans cette phase finale de la coupe d’Afrique.
La succession des échecs en équipe nationale
Tout cela doit être dernière nous à présent. Je pense que c’était dû à une mauvaise organisation. Faudrait-il aussi savoir si certains joueurs convoqués étaient motivés. La réalité est qu’on laisse le coach choisir. L’autre raison est qu’au Sénégal, tout le monde est entraineur. Les journalistes mettent énormément de pression, sans faire la part des choses à étaler sur la place publique et celles à taire.
Le blocage avec Amara et Joseph Koto
Amara Traoré fut le premier coach à m’appeler en sélection. Il m’a beaucoup aidé surtout dans les moments difficiles. Avec lui, en sélection, il y avait bien des joueurs titulaires dans leur club respectif, donc il ne pouvait pas mettre ces gens là sur le banc. Quand Koto prenait l’équipe, j’étais écarté du groupe de performance de l’AS Saint Etienne. Sinon, c’est un parent proche. Il est le mari à l’amie de ma grande sœur. Joseph Koto a été clair avec moi. Il m’a demandé de travailler pour espérer revenir en sélection. Et il avait parfaitement raison. Parce que je ne veux pas venir en sélection et baisser la tête devant les gens.
L’avenir du Sénégal avec Alain Giresse
C’est un très bon entraineur qui a déjà fait ses preuves avec les équipes gabonaise et malienne. Ce sont les mêmes résultats qu’on attend de lui et aller au-delà. Je suis sûr qu’il apportera satisfaction. On cherchait un coach de sa trempe, mais il va falloir le laisser bosser à tête reposée. Avec tous les problèmes autour de l’équipe du Sénégal, Giresse a pris le risque d’être avec nous, on doit vraiment lui donner les moyens de sa mission.
Les rapports avec Alain Giresse
Je ne le connais pas personnellement. Comme beaucoup de sénégalais, je le connais à travers les équipes qu’il a coachées. Sinon, on ne s’est jamais rencontré ni parlé au téléphone. Je pense que cette rencontre sera pour bientôt, avec le regroupement, en vue du match Sénégal-Guinée. Là on apprendra à le connaitre.
Retour en sélection
Je suis très content, heureux et surtout fier d’effectuer mon retour en sélection. Ma sélection se justifie avec ma forme actuelle. Je disais ne pas aimer être appelé en équipe nationale quand je ne suis pas performant dans mon club. Donc, je peux dire que c’est la consécration du bon début de saison avec Saint Etienne.
Sénégal-Angola délocalisée à Conakry
Le public de Dakar va nous manquer. Beaucoup de gens n’auront pas les moyens d’aller en Guinée pour nous supporter. La Guinée est un pays où on ne manquera pas de supporters aussi. L’Angola aura à jouer contre deux pays, la Guinée et le Sénégal. Toutefois, on doit avoir un mental fort pour affronter l’Angola. En 2008, cette équipe nous avait éliminés au premier tour. C’est donc un match de revanche.
Le match amical Sénégal-Guinée
C’est un match de préparation comme tous les autres matchs pour le Sénégal. On va se donner à fond dans cette rencontre. La Guinée est une très bonne équipe, la jouer nous permettra de préparer l’Angola. Donc, gagner ce match nous mettra davantage en confiance.
Le retour d’El Hadji Diouf en sélection
Je suis un joueur comme El Hadji Diouf, donc en ce qui concerne son retour en sélection, la décision doit venir des dirigeants. En sélection, il a beaucoup contribué à mon intégration. Sinon, c’est quelqu’un que j’aime et respecte beaucoup. C’est un joueur des calibres de Drogba et Eto’o. Il n’est plus à présenter, le Sénégal lui doit beaucoup.
La galère après le retour de Bata
A mon retour de la Can 2012, j’ai vécu des moments très difficiles avec l’AS Saint Etienne. Même avec un prêt à Nancy ce n’était vraiment pas rose. Je suis resté dans ce club six mois sans jouer. De retour de cette Can, j’ai trouvé que mon remplaçant était en superbe forme, donc le coach n’a pas voulu briser son élan. J’ai craqué un moment et je voulais même arrêter. J’ai travaillé dur pour revenir. Ma famille m’a beaucoup aidé dans ces moments difficiles.
La réduction du salaire pour rester chez les verts
Il a fallu réduire mon salaire pour être accepté dans le groupe. Sinon jamais, je ne serais revenu à ce niveau aujourd’hui. Parce que j’étais écarté du groupe et même interdit de vestiaires, encore moins me garer dans le parking du club. Aussi, allait-il m’être difficile de rejoindre un autre club. La logique est que les autres se référent toujours de ta performance dans ton club pour t’accepter. Et mes agents n’ont pas voulu me perturber. C’était très difficile. La solution c’était la réduction de mon salaire.
Duel avec Zlatan Ibrahimovic
C’était un peu dur pour moi, parce que je suis resté deux ans sans jouer. J’avais perdu mes repères. Et je ne savais même pas que j’allais jouer contre Paris. Je l’ai su le jour même du match. Donc, j’étais vraiment concentré. C’était une chance, il fallait la saisir. Et c’était vraiment génial. Dans ma tête, je me disais que si j’arrête Zlatan, cela pouvait me relancer. La mission était accomplie, parce qu’il est passé à côté de la plaque, ce jour là. Et c’était le déclic de tout ce que je vis en club aujourd’hui.
La mauvaise passe de l’AS Saint Etienne
Avant la trêve, on n’était très chargé, avec les matchs de championnat de Ligue et de Coupe. Le cumul des rencontres nous a causé énormément de difficulté. Et la blessure de certains joueurs cadres nous a diminués. Nos compteurs étaient bloqués mais, on ne perdait pas pour autant. Si on perdait, on se retrouverait dans le ventre mou du classement. Depuis janvier, on n’a pas perdu dans une rencontre. C’est bien avec une 8ème place. Je vous promets qu’on fera mieux que cela.
La finale de la Coupe de Ligue
C’est vrai que ce trophée manque au club depuis 1982. Pour nous, le plus dur a été fait en se qualifiant en finale pour affronter Rennes. Cependant, là n’est pas trop notre objectif. On cherche une place pour l’Europe. Le championnat reste la priorité pour l’instant. Ce n’est pas qu’on ne le prend pas très au sérieux, c’est juste qu’on ne veut pas trop de pression. Mais la finale contre Rennes est capitale pour nous.
L’ambition
Je suis très heureux à Saint Etienne. Je ne veux pas prendre de risque pour l’instant. S’il y a un club qui s’intéresse, surtout, en Angleterre et qu’il soit en accord avec mon club, pourquoi ne pas partir.
Entretien
L’absence du Sénégal à la Can 2013
Ça me fait du mal de regarder la Can à la maison. Le Sénégal avait sa place dans cette compétition, mais malheureusement, on n’est pas là. C’est tout de même une leçon à ne pas oublier.
Le favori de la Can 2013
C’est incontestablement, la Côte d’Ivoire, le grand favori dans cette phase finale de la coupe d’Afrique.
La succession des échecs en équipe nationale
Tout cela doit être dernière nous à présent. Je pense que c’était dû à une mauvaise organisation. Faudrait-il aussi savoir si certains joueurs convoqués étaient motivés. La réalité est qu’on laisse le coach choisir. L’autre raison est qu’au Sénégal, tout le monde est entraineur. Les journalistes mettent énormément de pression, sans faire la part des choses à étaler sur la place publique et celles à taire.
Le blocage avec Amara et Joseph Koto
Amara Traoré fut le premier coach à m’appeler en sélection. Il m’a beaucoup aidé surtout dans les moments difficiles. Avec lui, en sélection, il y avait bien des joueurs titulaires dans leur club respectif, donc il ne pouvait pas mettre ces gens là sur le banc. Quand Koto prenait l’équipe, j’étais écarté du groupe de performance de l’AS Saint Etienne. Sinon, c’est un parent proche. Il est le mari à l’amie de ma grande sœur. Joseph Koto a été clair avec moi. Il m’a demandé de travailler pour espérer revenir en sélection. Et il avait parfaitement raison. Parce que je ne veux pas venir en sélection et baisser la tête devant les gens.
L’avenir du Sénégal avec Alain Giresse
C’est un très bon entraineur qui a déjà fait ses preuves avec les équipes gabonaise et malienne. Ce sont les mêmes résultats qu’on attend de lui et aller au-delà. Je suis sûr qu’il apportera satisfaction. On cherchait un coach de sa trempe, mais il va falloir le laisser bosser à tête reposée. Avec tous les problèmes autour de l’équipe du Sénégal, Giresse a pris le risque d’être avec nous, on doit vraiment lui donner les moyens de sa mission.
Les rapports avec Alain Giresse
Je ne le connais pas personnellement. Comme beaucoup de sénégalais, je le connais à travers les équipes qu’il a coachées. Sinon, on ne s’est jamais rencontré ni parlé au téléphone. Je pense que cette rencontre sera pour bientôt, avec le regroupement, en vue du match Sénégal-Guinée. Là on apprendra à le connaitre.
Retour en sélection
Je suis très content, heureux et surtout fier d’effectuer mon retour en sélection. Ma sélection se justifie avec ma forme actuelle. Je disais ne pas aimer être appelé en équipe nationale quand je ne suis pas performant dans mon club. Donc, je peux dire que c’est la consécration du bon début de saison avec Saint Etienne.
Sénégal-Angola délocalisée à Conakry
Le public de Dakar va nous manquer. Beaucoup de gens n’auront pas les moyens d’aller en Guinée pour nous supporter. La Guinée est un pays où on ne manquera pas de supporters aussi. L’Angola aura à jouer contre deux pays, la Guinée et le Sénégal. Toutefois, on doit avoir un mental fort pour affronter l’Angola. En 2008, cette équipe nous avait éliminés au premier tour. C’est donc un match de revanche.
Le match amical Sénégal-Guinée
C’est un match de préparation comme tous les autres matchs pour le Sénégal. On va se donner à fond dans cette rencontre. La Guinée est une très bonne équipe, la jouer nous permettra de préparer l’Angola. Donc, gagner ce match nous mettra davantage en confiance.
Le retour d’El Hadji Diouf en sélection
Je suis un joueur comme El Hadji Diouf, donc en ce qui concerne son retour en sélection, la décision doit venir des dirigeants. En sélection, il a beaucoup contribué à mon intégration. Sinon, c’est quelqu’un que j’aime et respecte beaucoup. C’est un joueur des calibres de Drogba et Eto’o. Il n’est plus à présenter, le Sénégal lui doit beaucoup.
La galère après le retour de Bata
A mon retour de la Can 2012, j’ai vécu des moments très difficiles avec l’AS Saint Etienne. Même avec un prêt à Nancy ce n’était vraiment pas rose. Je suis resté dans ce club six mois sans jouer. De retour de cette Can, j’ai trouvé que mon remplaçant était en superbe forme, donc le coach n’a pas voulu briser son élan. J’ai craqué un moment et je voulais même arrêter. J’ai travaillé dur pour revenir. Ma famille m’a beaucoup aidé dans ces moments difficiles.
La réduction du salaire pour rester chez les verts
Il a fallu réduire mon salaire pour être accepté dans le groupe. Sinon jamais, je ne serais revenu à ce niveau aujourd’hui. Parce que j’étais écarté du groupe et même interdit de vestiaires, encore moins me garer dans le parking du club. Aussi, allait-il m’être difficile de rejoindre un autre club. La logique est que les autres se référent toujours de ta performance dans ton club pour t’accepter. Et mes agents n’ont pas voulu me perturber. C’était très difficile. La solution c’était la réduction de mon salaire.
Duel avec Zlatan Ibrahimovic
C’était un peu dur pour moi, parce que je suis resté deux ans sans jouer. J’avais perdu mes repères. Et je ne savais même pas que j’allais jouer contre Paris. Je l’ai su le jour même du match. Donc, j’étais vraiment concentré. C’était une chance, il fallait la saisir. Et c’était vraiment génial. Dans ma tête, je me disais que si j’arrête Zlatan, cela pouvait me relancer. La mission était accomplie, parce qu’il est passé à côté de la plaque, ce jour là. Et c’était le déclic de tout ce que je vis en club aujourd’hui.
La mauvaise passe de l’AS Saint Etienne
Avant la trêve, on n’était très chargé, avec les matchs de championnat de Ligue et de Coupe. Le cumul des rencontres nous a causé énormément de difficulté. Et la blessure de certains joueurs cadres nous a diminués. Nos compteurs étaient bloqués mais, on ne perdait pas pour autant. Si on perdait, on se retrouverait dans le ventre mou du classement. Depuis janvier, on n’a pas perdu dans une rencontre. C’est bien avec une 8ème place. Je vous promets qu’on fera mieux que cela.
La finale de la Coupe de Ligue
C’est vrai que ce trophée manque au club depuis 1982. Pour nous, le plus dur a été fait en se qualifiant en finale pour affronter Rennes. Cependant, là n’est pas trop notre objectif. On cherche une place pour l’Europe. Le championnat reste la priorité pour l’instant. Ce n’est pas qu’on ne le prend pas très au sérieux, c’est juste qu’on ne veut pas trop de pression. Mais la finale contre Rennes est capitale pour nous.
L’ambition
Je suis très heureux à Saint Etienne. Je ne veux pas prendre de risque pour l’instant. S’il y a un club qui s’intéresse, surtout, en Angleterre et qu’il soit en accord avec mon club, pourquoi ne pas partir.