Dès les premières heures de la matinée, le village est pris d'assaut par des éléments des corps d'élite de la Gendarmerie nationale, armés jusqu'aux dents.
Ainsi, accéder à cette contrée était devenu quasi impossible. La presse était indésirable. Les journalistes étant obligés de se tenir à l'écart, à plusieurs dizaines de mètres du guide des Thiantacounes.
Quant aux disciples du cheikh mouride, ils ont respecté scrupuleusement les directives de leur guide qui leur avait demandé de ne pas venir sur les lieux ce lundi.
Les habitants de ce village de la communauté rurale de Malicounda ont, pour leur part, préféré rester dans leur maison. Seuls des curieux, venus de quartiers périphériques, ont fait le déplacement.
A l'entrée du village, les forces de sécurité avaient barricadé la zone, obligeant les passants à faire des détours parfois kilométriques pour entrer dans la localité.
C'est à 9 heures 40 que Cheikh Béthio Thoune est arrivé chez lui, à bord d'un 4X4 de couleur noirâtre et sous une bonne escorte d'éléments du Groupement d'intervention de la gendarmerie (GIGN) encagoulés et de l'Escadron de surveillance de la gendarmerie nationale (ESGN).
Ses disciples et co-détenus sont quant à eux venus à bord d'un camion stationné à une dizaine de mètres de la résidence du guide des Thiantacounes, sous un soleil d'hivernage qui dardait ses rayons sur tout le village, jadis très animé mais qui en ce jour a connu un calme inhabituel.
Arrivent ensuite le chambellan de Béthio Thioune, Cheikh Faye, Khadim Seck et trois autres détenus qui, eux aussi, sont conduits à l'intérieur de la résidence du cheikh.
Les commerçants et autres marchands qui officiaient aux abords de la résidence du guide des Thiantacounes avaient été sommés de ne pas venir sur les lieux ce lundi. Un ordre qu'ils ont respecté à la lettre.
11 heures 20 minutes. C’est l’heure à laquelle arrivent sur les lieux les autorités judiciaires et administratives.
La reconstitution démarre à l’intérieur du domicile, loin du regard des journalistes, des reporters photographes-reporters et autres curieux.
Au même moment, les autres détenus restés dans le camion des pandores descendent un à un ou par petits groupes pour entrer à l'intérieur de l'école élémentaire du village située en face de la maison de Béthio Thioune.
En effet, le 22 avril 2012, quand Bara Sow et Ababacar Diagne subissaient les assauts de leurs bourreaux, leurs compagnons d’infortune avaient escaladé le mur de l'établissement scolaire pour échapper à l'agression de leurs condisciples, avant de se diriger vers la commune de Mbour.
Pendant toute la journée de lundi, ils ont fait des va-et-vient incessants pour la reconstitution des faits qui ont occasionné le meurtre des deux Thiantacounes, enterrés en catimini dans une tombe commune.
A 12h 42, Cheikh Béthio Thioune, habillé d’un grand boubou blanc traditionnel, communément appelé "Baye Lahat", fait la navette d'un appartement à l’autre, à l’intérieur de sa concession.
A 13 h 22, un peu plus d'une quinzaine de pick-up quittent le domicile en compagnie de quelques détenus dont Béthio Thioune, pour se rendre dans le village de Malicounda, avant de revenir à Médinatoul Salam quelques minutes plus tard. Ce même exercice est répété plusieurs fois.
A 13 heures 44, c’est au tour de femmes et d’enfants de faire la navette d'un appartement à l’autre. Toujours à l’intérieur de la maison. Ils étaient parfois en compagnie du maître des lieux.
A 14 h 59, les autorités judiciaires et administratives ainsi que les forces de l'ordre et quelques détenus se retrouvent à l’extérieur de la maison pour se regrouper à l’endroit même où Ababacar Diagne était tombé sous des balles.
Quelques minutes après, plus précisément à 15h 26, c’est au tour de Khadim Seck et de quelques co-détenus escortés par des gendarmes de participer à la reconstitution des faits.
Sur les lieux, quatre coups de fusils sont tirés. Chose qui n’est pas sans rappeler le témoignage du chef du village de Keur Samba Laobé, celui là même qui avait déclaré avoir entendu quatre coups de feu, le jour des faits, le 22 avril dernier.
Aux gendarmes venus pour s’enquérir de la situation, Cheikh Béthio avait indiqué qu'il s'agissait d'un tout petit incident.
C'est à 16h 20 que le guide des thiantacounes et quelques uns de ses disciples et co-détenus se rendent avec les autorités à l’endroit où Bara Sow et Ababacar Diagne avaient été inhumés en catimini.
Il est 18 h 7 minutes lorsque l'exercice prend fin. Les détenus retournent à la Maison d'arrêt et de correction (MAC) de Thiès, laissant Médinatoul Salam et ses environs toujours dans le doute.
Ainsi, accéder à cette contrée était devenu quasi impossible. La presse était indésirable. Les journalistes étant obligés de se tenir à l'écart, à plusieurs dizaines de mètres du guide des Thiantacounes.
Quant aux disciples du cheikh mouride, ils ont respecté scrupuleusement les directives de leur guide qui leur avait demandé de ne pas venir sur les lieux ce lundi.
Les habitants de ce village de la communauté rurale de Malicounda ont, pour leur part, préféré rester dans leur maison. Seuls des curieux, venus de quartiers périphériques, ont fait le déplacement.
A l'entrée du village, les forces de sécurité avaient barricadé la zone, obligeant les passants à faire des détours parfois kilométriques pour entrer dans la localité.
C'est à 9 heures 40 que Cheikh Béthio Thoune est arrivé chez lui, à bord d'un 4X4 de couleur noirâtre et sous une bonne escorte d'éléments du Groupement d'intervention de la gendarmerie (GIGN) encagoulés et de l'Escadron de surveillance de la gendarmerie nationale (ESGN).
Ses disciples et co-détenus sont quant à eux venus à bord d'un camion stationné à une dizaine de mètres de la résidence du guide des Thiantacounes, sous un soleil d'hivernage qui dardait ses rayons sur tout le village, jadis très animé mais qui en ce jour a connu un calme inhabituel.
Arrivent ensuite le chambellan de Béthio Thioune, Cheikh Faye, Khadim Seck et trois autres détenus qui, eux aussi, sont conduits à l'intérieur de la résidence du cheikh.
Les commerçants et autres marchands qui officiaient aux abords de la résidence du guide des Thiantacounes avaient été sommés de ne pas venir sur les lieux ce lundi. Un ordre qu'ils ont respecté à la lettre.
11 heures 20 minutes. C’est l’heure à laquelle arrivent sur les lieux les autorités judiciaires et administratives.
La reconstitution démarre à l’intérieur du domicile, loin du regard des journalistes, des reporters photographes-reporters et autres curieux.
Au même moment, les autres détenus restés dans le camion des pandores descendent un à un ou par petits groupes pour entrer à l'intérieur de l'école élémentaire du village située en face de la maison de Béthio Thioune.
En effet, le 22 avril 2012, quand Bara Sow et Ababacar Diagne subissaient les assauts de leurs bourreaux, leurs compagnons d’infortune avaient escaladé le mur de l'établissement scolaire pour échapper à l'agression de leurs condisciples, avant de se diriger vers la commune de Mbour.
Pendant toute la journée de lundi, ils ont fait des va-et-vient incessants pour la reconstitution des faits qui ont occasionné le meurtre des deux Thiantacounes, enterrés en catimini dans une tombe commune.
A 12h 42, Cheikh Béthio Thioune, habillé d’un grand boubou blanc traditionnel, communément appelé "Baye Lahat", fait la navette d'un appartement à l’autre, à l’intérieur de sa concession.
A 13 h 22, un peu plus d'une quinzaine de pick-up quittent le domicile en compagnie de quelques détenus dont Béthio Thioune, pour se rendre dans le village de Malicounda, avant de revenir à Médinatoul Salam quelques minutes plus tard. Ce même exercice est répété plusieurs fois.
A 13 heures 44, c’est au tour de femmes et d’enfants de faire la navette d'un appartement à l’autre. Toujours à l’intérieur de la maison. Ils étaient parfois en compagnie du maître des lieux.
A 14 h 59, les autorités judiciaires et administratives ainsi que les forces de l'ordre et quelques détenus se retrouvent à l’extérieur de la maison pour se regrouper à l’endroit même où Ababacar Diagne était tombé sous des balles.
Quelques minutes après, plus précisément à 15h 26, c’est au tour de Khadim Seck et de quelques co-détenus escortés par des gendarmes de participer à la reconstitution des faits.
Sur les lieux, quatre coups de fusils sont tirés. Chose qui n’est pas sans rappeler le témoignage du chef du village de Keur Samba Laobé, celui là même qui avait déclaré avoir entendu quatre coups de feu, le jour des faits, le 22 avril dernier.
Aux gendarmes venus pour s’enquérir de la situation, Cheikh Béthio avait indiqué qu'il s'agissait d'un tout petit incident.
C'est à 16h 20 que le guide des thiantacounes et quelques uns de ses disciples et co-détenus se rendent avec les autorités à l’endroit où Bara Sow et Ababacar Diagne avaient été inhumés en catimini.
Il est 18 h 7 minutes lorsque l'exercice prend fin. Les détenus retournent à la Maison d'arrêt et de correction (MAC) de Thiès, laissant Médinatoul Salam et ses environs toujours dans le doute.