C’était pour s’en prendre à l’opposition qui à l’en croire ne voulait pas nouer le « nguimb » pour en découdre avec lui. « Qui a peur des élections », chantait le président Wade. « L’opposition », répondaient en chœur ses ouailles. Pour Abdoulaye Wade, il s’agissait d’affaiblir le M23 et les candidats qu’il regorge.
Des mois après cette chanson du président sortant, c’est lui qui semble aujourd’hui dans l’indisponibilité de lutter. Déjà, dans la nuit du 26 février, au vu des premiers résult ats qui renseignaient sur l’éventualité d’un second tour, son porte-parole est monté au créneau pour déclarer à la surprise générale que son candidat passera au premier tour avec un score de 54%. Le 27 janvier, alors que le deuxième tour continuait à prendre forme, un autre collaborateur de Wade revient à la charge. C’est Farba Senghor qui part à l’assaut des ondes pour livrer ses chiffres. Il soutient mordicus qu’Abdoulaye Wade a déjà gagné les élections à l'issue de la première manche.
Possibilité que réfute l’opposition qui voit en cette démarche du camp libéral, une peur bleue du second tour. Beugue beuré, bagn beuré disait Wade. Sa maxime le rattrape et il est contraint au second tour malgré son désir fou de passer au premier tour. Qui a peur du deuxième tour ?
Par Abdou Khadre Cissé
Des mois après cette chanson du président sortant, c’est lui qui semble aujourd’hui dans l’indisponibilité de lutter. Déjà, dans la nuit du 26 février, au vu des premiers résult ats qui renseignaient sur l’éventualité d’un second tour, son porte-parole est monté au créneau pour déclarer à la surprise générale que son candidat passera au premier tour avec un score de 54%. Le 27 janvier, alors que le deuxième tour continuait à prendre forme, un autre collaborateur de Wade revient à la charge. C’est Farba Senghor qui part à l’assaut des ondes pour livrer ses chiffres. Il soutient mordicus qu’Abdoulaye Wade a déjà gagné les élections à l'issue de la première manche.
Possibilité que réfute l’opposition qui voit en cette démarche du camp libéral, une peur bleue du second tour. Beugue beuré, bagn beuré disait Wade. Sa maxime le rattrape et il est contraint au second tour malgré son désir fou de passer au premier tour. Qui a peur du deuxième tour ?
Par Abdou Khadre Cissé