On est le 14 janvier 1999. Le tribunal hors classe régional de Dakar condamne deux personnes, en l’occurrence Ibrahima Khalil Bourgi et Samir Bourgi pour escroquerie et banqueroute frauduleuse. Le cœur du contentieux, selon Libération, c’est la Société sénégalaise de plastiques et divers (Soplad) déclarée en faillite avant que les deux mis en cause ne subtilisent le matériel pour le vendre. Condamnés à deux ans de prison avec sursis et à payer 100 millions de francs au plaignant Hachem Yazback, Bibo et Samir Bourgi vont interjeter appel mais seront déboutés.
Mais alors qu’il devait s’abstenir d’administrer toute société durant dix ans, Ibrahima Khalil Bourgi rebondit miraculeusement à la survenue de la première alternance en 2000. Ainsi, fait noter Libération, de 2001 à 2004, l’ami de Karim Wade s’est atteler à créer et à coups de dizaines de milliards en liquide toutes les sociétés qui ont été citées dans la traque des biens présumés mal acquis. Mais ce qui intrigue les autorités actuelles, c’est la provenance de cet argent liquide dont s’est servi l’homme d’affaires pour créer des sociétés alors qu’il a été condamné pour banqueroute frauduleuse.
Mais alors qu’il devait s’abstenir d’administrer toute société durant dix ans, Ibrahima Khalil Bourgi rebondit miraculeusement à la survenue de la première alternance en 2000. Ainsi, fait noter Libération, de 2001 à 2004, l’ami de Karim Wade s’est atteler à créer et à coups de dizaines de milliards en liquide toutes les sociétés qui ont été citées dans la traque des biens présumés mal acquis. Mais ce qui intrigue les autorités actuelles, c’est la provenance de cet argent liquide dont s’est servi l’homme d’affaires pour créer des sociétés alors qu’il a été condamné pour banqueroute frauduleuse.