Né le 16 février 1986 à Dakar, Stéfane Kabou a passé son adolescence à Kaolack, et débute sa carrière de rappeur en 2005 et solo en 2007. En 2012, il s’est auto-produit et fait un nom dans le monde de la musique. Son premier album : Amnézik en poche, il a dans un laps de temps, conçu à travers ses singles, un grand public.
Infographiste à la base, Stéfane Kabou dit Stéfane s’est depuis, établi en France. Igfm s’est intéressé à l’artiste au style multidimensionnel. Stéphane Kabou n’a pas la mine des grands jours, mais il force le respect. Paire de lunettes d’intellectuel bien vissée, le jeune talent apporte une touche nouvelle sur le rap.
Stéfane Kabou bientôt au bercail avec fracas
Pour rappel : Stéfane Kabou a un béats qui te fait voyager, des lyrics qui vous touchent en plein cœur. Ecouter Stéfane Kabou, c’est se mouvoir dans les ondes multidimensionnelles de la musique, c’est passer d’un pays à l’autre, c’est une audition intense des mouvements et des émotions profondes de son être, en faisant ressortir les sensations qui suintent de la douceur de sa musique. Ecouter Stéfane Kabou, c’est aussi bouger au rythme de sa grosse voix aux timbres imposants dont l’intensité des sonorités, n’a pas besoin de logiciel de transformation ou d’amplificateur pour faire du bon rap.
Artiste compositeur, le rappeur à la voix de velours a très tôt compris qu’il fallait traverser les frontières pour pouvoir révolutionner le monde du rap «Galsen». Il lance le challenge et met les moyens qu’il faut pour retrouver les outils nécessaires pour booster le rap sénégalais au plus haut niveau. Du Sénégal à Israël, en passant par la France et les Usa, il marche, le pas ferme et posé, sur ce chemin parsemé d’embûches du monde du Hip-hop. Dans les eaux troubles du showbiz, où il faut garder le pied pour ne pas se noyer, Stéphane réussit à sortir la tête de l’eau en mettant sur le marché un album de dix (10) titres.
«Amnézik» voit le jour en 2012. «Amnézik», qui signifie une âme née pour la «zik» (musique), est un mélange musical, un véritable cocktail culturel avec la participation d’artistes étrangers dont des Israéliens. Cet album qui prime sur la mélodie et dont la folie des tubes est délirante est mis sur le marché. Il se fait connaître. Et le clip «Higher» aussi. Mais, le rappeur ne reste pas longtemps au pays pour faire la promotion de son produit. Chercheur dans la musique, Stéphane s’envolera pour l’Europe où il poursuit, depuis des années, sa carrière musicale. Il revient au bercail avec fracas, pour faire trembler ses fans.