"Le gisement de Sabodala est présentement en phase trois de l'exploitation minière. On va entreprendre la phase d'exploitation à Masato (...) dans les trois prochaines semaines", a dit M. Lancott, directeur de la mine à ciel ouvert de Sabodala, dans le département de Saraya.
Il s'entretenait samedi avec un groupe de journalistes lors d'une visite du gisement de Sabodala. Cette mie d'or exploitée depuis 2009 par SGO est la seule en exploitation industrielle au Sénégal.
Martin Lanctott a lié cette décision à la "faible teneur" en or des mines en exploitation dans la région. "La teneur moyenne à Sabodala avoisine présentement 1,7 g/ tonne. A Masanto, on va être prés de 1,5 g/ tonne", a-t-il renseigné.
Selon lui, sur cette base, le succès de l'exploitation de ces gisements nécessite que l'usine de traitement de minerai puisse être approvisionnée en volume important.
"On a un plan stratégique, c'est-à-dire le plan de vie de la mine'' qui "privilégie les fosses selon les différentes phases pour s'assurer de maintenir les investissements et s'assurer de sortir des quantités importantes", a ajouté le directeur de la mine de SGO.
"C'est vrai, on n'a pas les gisements les plus riches. Mais on a plusieurs opportunités et il va y avoir plusieurs fosses dans les prochaines années dans la région", a souligné Martin Lanctott.
La zone minière de Kédougou est plutôt méconnue en Afrique de l'Ouest. "On est sur le côté ouest d'une anomalie vraiment significative'', a-t-il fait souligné.
"Pour Sabodala, on a un plan de croissance" dont la première phase d'exécution a atteint un niveau de production 150.000 onces d'or, a indiqué Martin Lancotte.
"Maintenant, a-t-il précisé, on veut continuer sur une croissance responsable. On veut faire de façon responsable en étant sûr que chacun participe à l'effort (…). On travaille avec nos agents pour s'assurer de la pérennité des investissements".