Le festival de Baïla, sont la deuxième édition s'est ouverte jeudi dans ce village du département de Bignona (Sud), ambitionne de contribuer à la professionnalisation des artistes, une perspective qui devrait permettre une plus grande valorisation du potentiel économique et social, a soutenu son Directeur, Djibril Goudiaby. S'exprimant à l'ouverture de ce festival qui se poursuivra jusqu'à dimanche, il a déclaré que la manifestation, qui enregistre la participation de groupes folkloriques de plusieurs autres villages de la zone, "a pour objectif de promouvoir le professionnalisme pour faire de sorte que les artistes puissent vivre de leur art".
"C'est un long processus qui commence notamment par la formation des artistes afin qu'ils puissent mettre sur le marché un produit culturel susceptible d'être vendu au Sénégal, en Afrique, et un peu partout dans le monde", a dit Djibril Goudiaby.
Si les artistes sont formés, "ils pourront plus tard vivre de leur art", a-t-il dit. Selon lui, la réponse à la problématique du statut de l’artiste viendra en partie de la formation. Ainsi, l’acteur culturel a-t-il invité les artistes à s'inspirer du patrimoine culturel sénégalais pour créer "ce qui n'existe pas".
"La culture peut être un levier de développement. C'est la voie dans laquelle nous nous sommes inscrits", a poursuivi Djibril Goudiaby, en donnant l’exemple les Etats-Unis dont l’économie a fait de la culture sa locomotive.
Au-delà de la promotion du patrimoine culturel, le festival de Baïla vise à valoriser le potentiel économique et social par des échanges commerciaux et touristiques, a renseigné son Directeur. "Le tourisme va avec la culture. Il s'agit de faire en sorte que les touristes puissent venir du monde entier pour découvrir le patrimoine culturel sénégalais", a-t-il ajouté.
Djibril Sané, représentant le sous-préfet de Sindian, a souligné que le festival de Baïla a une connotation socioéconomique, culturelle et éducative, avant d’inviter les organisateurs à en faire un projet culturel structurant, pour permettre aux autres villages de s'en inspirer.
"Les jeunes ont fini de comprendre que pour faire du développement, il faut s'appuyer sur la culture, car un peuple sans culture est un corps sans âme", a pour sa part déclaré Ousmane Djiba, le président de l'Union pour le développement de Baïla (UDB).
Il a indiqué par ailleurs que "la culture reste la porte d'entrée pour aboutir à une paix durable" en Casamance, région confrontée depuis trois décennies à un conflit irrédentiste déclenchée par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion).
Des groupes folkloriques, venant des villages de Tobor, de Diattang, d'Ifambondi, de Djiguinoum, de Siganar et de Diagongue, prennent part, jusqu’à dimanche, à la deuxième édition du festival de Baïla.
"C'est un long processus qui commence notamment par la formation des artistes afin qu'ils puissent mettre sur le marché un produit culturel susceptible d'être vendu au Sénégal, en Afrique, et un peu partout dans le monde", a dit Djibril Goudiaby.
Si les artistes sont formés, "ils pourront plus tard vivre de leur art", a-t-il dit. Selon lui, la réponse à la problématique du statut de l’artiste viendra en partie de la formation. Ainsi, l’acteur culturel a-t-il invité les artistes à s'inspirer du patrimoine culturel sénégalais pour créer "ce qui n'existe pas".
"La culture peut être un levier de développement. C'est la voie dans laquelle nous nous sommes inscrits", a poursuivi Djibril Goudiaby, en donnant l’exemple les Etats-Unis dont l’économie a fait de la culture sa locomotive.
Au-delà de la promotion du patrimoine culturel, le festival de Baïla vise à valoriser le potentiel économique et social par des échanges commerciaux et touristiques, a renseigné son Directeur. "Le tourisme va avec la culture. Il s'agit de faire en sorte que les touristes puissent venir du monde entier pour découvrir le patrimoine culturel sénégalais", a-t-il ajouté.
Djibril Sané, représentant le sous-préfet de Sindian, a souligné que le festival de Baïla a une connotation socioéconomique, culturelle et éducative, avant d’inviter les organisateurs à en faire un projet culturel structurant, pour permettre aux autres villages de s'en inspirer.
"Les jeunes ont fini de comprendre que pour faire du développement, il faut s'appuyer sur la culture, car un peuple sans culture est un corps sans âme", a pour sa part déclaré Ousmane Djiba, le président de l'Union pour le développement de Baïla (UDB).
Il a indiqué par ailleurs que "la culture reste la porte d'entrée pour aboutir à une paix durable" en Casamance, région confrontée depuis trois décennies à un conflit irrédentiste déclenchée par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion).
Des groupes folkloriques, venant des villages de Tobor, de Diattang, d'Ifambondi, de Djiguinoum, de Siganar et de Diagongue, prennent part, jusqu’à dimanche, à la deuxième édition du festival de Baïla.