Sur le site de Canal Olympia, ce descriptif invite les cinéphiles à venir voir, à partir de ce soir, Black Panther. LE film du moment. Qui cartonne au box-office mondial.
T'Challa tel Obama…
Particularité de ce blockbuster du réalisateur afro-américain Ryan Coogler ? Il met à l'honneur l'Afrique. Le superhéros est noir. Africain. Il est chef d'une nation africaine.
L'ensemble du casting, souligne novethic.fr, fait la part belle au continent. Interprète de T'Challa, Chadwick Boeman témoigne sur le site : "Il n'y avait pas beaucoup de super-héros qui me ressemblaient quand j'étais enfant. (Et Black Panther était) central dans l'univers Marvel. Il dirige le pays le plus riche, c'était aussi un physicien, avec une spiritualité très importante, une connexion forte avec ses ancêtres, ce qui est capital dans la culture africaine."
Novethic rapporte que "des observateurs aux États-Unis jugent que l'apparition en tête du box-office américain de ce personnage a autant d'impact que l'arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche…". Ce qui le pousse à s'interroger : "N'iraient-ils pas un peu trop loin ?"
"Une raison d'être fier de Baba Maal"
En tout cas, il ne serait pas exagéré de prétendre que Black Phanter est très sénégalais. La voix de Baba Maal retentit dans le film de façon nette, audible et authentique. Le son du tama sénégalais, qui ronchonne à quelques endroits, aussi. Cette ouverture vers le Sénégal rend crédible la trame.
Pour l'auteur de la musique du film, Ludwig Göransson, c'était une évidence. Il était important pour lui de puiser son inspiration dans les racines africaines. "J'ai fait un voyage de recherche d'un mois en Afrique, un de mes amis m'a mis en contact avec l'artiste Baba Maal et il nous a invités à venir avec lui", raconte Göransson.
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L'ambassade des Etats-Unis s'enflamme. "Encore une raison d'être fier du chanteur sénégalais Baba Maal", a déclaré la représentation américaine dans un post sur Facebook.