Boubacar Bâ, l’ex-directeur de l’Ofejban a fait une sortie, hier, pour se prononcer sur l’actualité du pays. Il a fait savoir que la rencontre était aussi celle d’une alerte et d’une inquiétude qu’il a ressenties depuis l’installation du nouveau régime. A propos des audits concernant plusieurs dignitaires de l’ancien régime, convoqués à la gendarmerie pour enrichissement illicite, il affirme : «nous sommes tout à fait d’accord à ce qu’il y ait des audits et des poursuites, s’il y a des fautifs ; mais la manière qui est utilisée aujourd’hui est très cavalière. Elle a créé une psychose autour des soi-disant accusés mais aussi de leurs amis, parce qu’une accusation collective subite, ça sent un doute car, une accusation est individuelle. Il faut que Macky Sall sache qu’il ne peut pas gouverner seul ce pays». Il lui conseille alors de mieux revoir son entourage.
A ses «frères» libéraux, Boubacar Bâ rappelle : «le président de la République, Me Abdoulaye Wade, nous a montré le chemin. Nous devons nous prendre en charge politiquement. Nous devons faire de lui aujourd’hui un Mandela car, s’il y a aujourd’hui une référence sur la lutte pour la restauration démocratique en Afrique, ce n’est personne d’autre que Wade». Selon M Bâ, il y a une crise aujourd’hui dans ce pays, «l’argent ne circule pas, les gens ne travaillent plus, c’est la déchéance et la débandade partout au Sénégal». Il s’est prononcé aussi sur la venue différée de Me Wade. Et c’est pour dire : «Me Wade a le droit de venir ici, dans son pays. Il y a aucune accusation portée contre lui. Sauf que moi, je ne suis pas d’accord sur la procédure de sa venue et de son but.»
Sur la convocation de Karim Wade, Boubacar Bâ dira : «Karim avait des responsabilités dans ce pays. Il est convoqué. Les Sénégalais observent, écoutent. Si les procédures normales sont respectées qu’il apporte ses preuves, mais nous sommes là aussi pour faire respecter le droit. Et Karim a fait ses preuves dans certains secteurs. Mais je ne suis pas aussi son défenseur, seulement je dis ce que j’ai constaté par rapport à sa convocation.» Avant d’appeler les jeunes de la banlieue à refuser d’être les bras armés de certains responsables politiques.
Parlant de l’emploi des jeunes de la banlieue, l’ancien directeur de l’Ofejban trouve que la nouvelle structure, l’Agence des jeunes pour l’emploi (Ajep), dirigée par Pape Ndong, tarde à poser des actes concrets en banlieue. En tout cas, Boubacar Bâ dit ne pas être encore informé des actes que pose M. Ndong et se demande si ce n’est pas un problème de budget. D’ailleurs, le profil de son successeur dans cette nouvelle structure ne le rassure pas.
A ses «frères» libéraux, Boubacar Bâ rappelle : «le président de la République, Me Abdoulaye Wade, nous a montré le chemin. Nous devons nous prendre en charge politiquement. Nous devons faire de lui aujourd’hui un Mandela car, s’il y a aujourd’hui une référence sur la lutte pour la restauration démocratique en Afrique, ce n’est personne d’autre que Wade». Selon M Bâ, il y a une crise aujourd’hui dans ce pays, «l’argent ne circule pas, les gens ne travaillent plus, c’est la déchéance et la débandade partout au Sénégal». Il s’est prononcé aussi sur la venue différée de Me Wade. Et c’est pour dire : «Me Wade a le droit de venir ici, dans son pays. Il y a aucune accusation portée contre lui. Sauf que moi, je ne suis pas d’accord sur la procédure de sa venue et de son but.»
Sur la convocation de Karim Wade, Boubacar Bâ dira : «Karim avait des responsabilités dans ce pays. Il est convoqué. Les Sénégalais observent, écoutent. Si les procédures normales sont respectées qu’il apporte ses preuves, mais nous sommes là aussi pour faire respecter le droit. Et Karim a fait ses preuves dans certains secteurs. Mais je ne suis pas aussi son défenseur, seulement je dis ce que j’ai constaté par rapport à sa convocation.» Avant d’appeler les jeunes de la banlieue à refuser d’être les bras armés de certains responsables politiques.
Parlant de l’emploi des jeunes de la banlieue, l’ancien directeur de l’Ofejban trouve que la nouvelle structure, l’Agence des jeunes pour l’emploi (Ajep), dirigée par Pape Ndong, tarde à poser des actes concrets en banlieue. En tout cas, Boubacar Bâ dit ne pas être encore informé des actes que pose M. Ndong et se demande si ce n’est pas un problème de budget. D’ailleurs, le profil de son successeur dans cette nouvelle structure ne le rassure pas.