Ces dernières années, le football sénégalais est comme dans un état comatique. Les lions multiplient les échecs et brisent en même temps le rêve de tout un peuple friand du ballon rond. Mais ces échecs qui se répètent depuis qu’Augustin Senghor est à la tête de la Fédération sénégalaise de football n’ont pas encore dit leur dernier mot car ce dernier et ses affidés semblent dans une logique de tuer le football sénégalais. Et pour cause, ces amateurs qui ont déjà montré leurs limites n’ont jamais fait leur mea culpa en acceptant tout simplement qu’ils ont échoué. En lieu et place, on cherche des boucs émissaires. Des « saboteurs ». Pour le cas du match de samedi dernier, c’est la paire Bouna Coundoul-El Hadji Ousseynou Diouf qui est indexée comme étant à l’origine de la débâcle des lions. Si El Hadji Diouf est le cerveau de cette affaire, pour les fédéraux, Bouna Coundoul est sa taupe dans la tanière. Donc, pour résoudre la crise que connait le football sénégalais depuis un lustre, il faut se pencher sur le cas du deuxième gardien de buts de l’équipe nationale. Il faut le dire : ces gens sont sans scrupule. Ils n’ont pas honte. Sinon, au lieu d’expliquer leur échec par un quelconque sabotage venant de l’extérieur-intérieur, ils devraient tout simplement se rendre compte qu’ils ne sont pas à la hauteur. Et par conséquent lâcher l’affaire. S’ils ne comprennent pas cela, ils n’ont qu’à dégager. Oui messieurs de la fédération et de la direction technique, démissionnez.
Boucs émissaires
SETAL.NET - En parcourant la presse de ce jour, il apparait clairement que les fédéraux n’ont pas retenu les leçons de leur lamentable échec. En lieu et place d’une introspection, Me Augustin Senghor et ses acolytes cherchent noise à des joueurs qui selon eux, ont été derrière la défaite du Sénégal face à la Cote d’Ivoire. Tout simplement honteux.
Abdou Khadre Cissé
Lundi 15 Octobre 2012 10:12
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