Le ministre du Commerce, Alioune Sarr, a invité vendredi les entreprises actives dans la production des bouillons culinaires au respect des normes dans les procédés et les compositions de leurs produits, en particulier du taux de sel qui doit être en dessous de 55%, pour ainsi éviter de mettre en danger la santé des populations.
"Il y a une nouvelle norme qui fixe le taux de sel de 70% à moins de 55% dans la composition des bouillons culinaires. Notre ministère et celui de l’Industrie et des Mines ont co-signé cette nouvelle réglementation, que les entreprises doivent respecter’’, a-t-il dit, à l’issue d’une visite effectuée vendredi à l’usine PATISEN de Dakar.
Pour Alioune Sarr, l’entreprise est aujourd’hui dans ‘’des dispositions pratiques en mettant cette norme en pratique dans la fabrication [des] bouillons’’.
‘’La qualité des bouillons alimentaires a été toujours une préoccupation des populations mais également des députés, qui ont toujours posé sur la table la problématique lors du vote du budget ou des projets de loi à l’Assemblée nationale’’, a-t-il dit pour justifier la visite avec les députés de la Commission Santé.
Il a rappelé que le ministère du Commerce avait commandité une étude auprès du comité ‘’Codex Alimentarus’’ logé au ministère de la Santé, pour avoir une idée de la composition et de la qualité du bouillon alimentaire au Sénégal.
Les résultats ont montré que, sur le plan technique, les bouillons ne présentent pas un caractère nocif sur la santé des consommateurs, a souligné le ministre. Mais pour le ministère du Commerce, c’est la surconsommation de sel qui peut avoir des effets nocifs.
C’est pourquoi, en dépit de ces résultats, les experts du Comité ont fait des recommandations sur la nécessité de sensibiliser les populations sur l’excès de consommation de sel.
Le chargé de recherche de l’usine a montré dans sa présentation qu’en utilisant deux tablettes de bouillon, il n’est plus nécessaire de rajouter du sel.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé une consommation journalière de moins de 5g. Pour Alioune Sarr, les habitudes culinaires doivent se conformer à ces normes de l’OMS.
Il s’est dit frappé par le ‘’niveau industriel extrêmement sophistiqué de l’usine avec des procédés où la technologie est très avancée et des investissements massifs de 100 milliards francs CFA avec plus de 3500 employés’’.
Avec de tels investissements et un projet d’extension d’un coût de 80 milliards de francs CFA, "l’usine n’a aucun intérêt à s’amuser" avec la réglementation et la santé des populations, a-t-il estimé.
‘’Nous partons rassurés parce qu’il n’y a rien de dangereux, mais les populations doivent également comprendre qu’il y a un nombre de tablettes à mettre par rapport à la quantité et aux nombres de personnes’’, a dit le président de la Commission Santé de l’Assemblée nationale, Aimé Assine.
Créé en 1981, PATISEN est spécialisée dans l’industrie agroalimentaire.
"Il y a une nouvelle norme qui fixe le taux de sel de 70% à moins de 55% dans la composition des bouillons culinaires. Notre ministère et celui de l’Industrie et des Mines ont co-signé cette nouvelle réglementation, que les entreprises doivent respecter’’, a-t-il dit, à l’issue d’une visite effectuée vendredi à l’usine PATISEN de Dakar.
Pour Alioune Sarr, l’entreprise est aujourd’hui dans ‘’des dispositions pratiques en mettant cette norme en pratique dans la fabrication [des] bouillons’’.
‘’La qualité des bouillons alimentaires a été toujours une préoccupation des populations mais également des députés, qui ont toujours posé sur la table la problématique lors du vote du budget ou des projets de loi à l’Assemblée nationale’’, a-t-il dit pour justifier la visite avec les députés de la Commission Santé.
Il a rappelé que le ministère du Commerce avait commandité une étude auprès du comité ‘’Codex Alimentarus’’ logé au ministère de la Santé, pour avoir une idée de la composition et de la qualité du bouillon alimentaire au Sénégal.
Les résultats ont montré que, sur le plan technique, les bouillons ne présentent pas un caractère nocif sur la santé des consommateurs, a souligné le ministre. Mais pour le ministère du Commerce, c’est la surconsommation de sel qui peut avoir des effets nocifs.
C’est pourquoi, en dépit de ces résultats, les experts du Comité ont fait des recommandations sur la nécessité de sensibiliser les populations sur l’excès de consommation de sel.
Le chargé de recherche de l’usine a montré dans sa présentation qu’en utilisant deux tablettes de bouillon, il n’est plus nécessaire de rajouter du sel.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé une consommation journalière de moins de 5g. Pour Alioune Sarr, les habitudes culinaires doivent se conformer à ces normes de l’OMS.
Il s’est dit frappé par le ‘’niveau industriel extrêmement sophistiqué de l’usine avec des procédés où la technologie est très avancée et des investissements massifs de 100 milliards francs CFA avec plus de 3500 employés’’.
Avec de tels investissements et un projet d’extension d’un coût de 80 milliards de francs CFA, "l’usine n’a aucun intérêt à s’amuser" avec la réglementation et la santé des populations, a-t-il estimé.
‘’Nous partons rassurés parce qu’il n’y a rien de dangereux, mais les populations doivent également comprendre qu’il y a un nombre de tablettes à mettre par rapport à la quantité et aux nombres de personnes’’, a dit le président de la Commission Santé de l’Assemblée nationale, Aimé Assine.
Créé en 1981, PATISEN est spécialisée dans l’industrie agroalimentaire.