La France doit-elle rendre publiques ses archives concernant l'affaire Sankara ? Presque 30 ans après l'assassinat du chef de l'Etat burkinabè, la question est de nouveau évoquée par un député français. Pouria Amirshahi, député PS représentant les Français de l'étranger, vient d'adresser une lettre à François Hollande pour qu'il ouvre les archives françaises. Une demande déjà exprimée par le juge d'instruction burkinabè qui enquête sur la mort de Thomas Sankara en 1987.
Trente ans après la mort du révolutionnaire Thomas Sankara, ses proches attendent toujours la vérité. Après la chute du président Compaoré, l'enquête a été relancée. L'ex-chef de l'Etat Blaise Compaoré est visé par un mandat d'arrêt, Gilbert Diendéré qui était à la tête de son unité d'élite en 1987 est inculpé et en détention, mais les zones d'ombre persistent.
Mais les avocats de Thomas Sankara rappellent que des noms français ont également circulé dans cette affaire. En octobre dernier, le juge d'instruction a demandé à Paris de lui fournir un certain nombre d'éléments. C'est cette demande que reprend le député français, Pouria Amirshahi. En visite à Ouagadougou, il interpelle François Hollande : la France s'honorerait à aider la justice burkinabè.
Il demande donc l'ouverture des archives de la diplomatie française et la levée du secret-défense. En principe, les documents rangés sous cette étiquette restent secrets pendant 50 ans, mais le député français espère obtenir une dérogation de la part de François Hollande
Trente ans après la mort du révolutionnaire Thomas Sankara, ses proches attendent toujours la vérité. Après la chute du président Compaoré, l'enquête a été relancée. L'ex-chef de l'Etat Blaise Compaoré est visé par un mandat d'arrêt, Gilbert Diendéré qui était à la tête de son unité d'élite en 1987 est inculpé et en détention, mais les zones d'ombre persistent.
Mais les avocats de Thomas Sankara rappellent que des noms français ont également circulé dans cette affaire. En octobre dernier, le juge d'instruction a demandé à Paris de lui fournir un certain nombre d'éléments. C'est cette demande que reprend le député français, Pouria Amirshahi. En visite à Ouagadougou, il interpelle François Hollande : la France s'honorerait à aider la justice burkinabè.
Il demande donc l'ouverture des archives de la diplomatie française et la levée du secret-défense. En principe, les documents rangés sous cette étiquette restent secrets pendant 50 ans, mais le député français espère obtenir une dérogation de la part de François Hollande