L’actualité footballistique n’est pas toujours affaire de stade, de surface de réparation et de coups francs. Il y est parfois question de coups bas. Et les rondeurs observables ne sont pas toujours celles du ballon, mais d’autres qui s’exposent parfois sur des vidéos intimes de milieu offensif, lesquels films font l’objet de chantages à la sextape dans lesquels pourrait être impliqué un avant-centre. Au final, le grand public lit dans ces relents « people » graveleux le signe d’un manque de maturité de la nouvelle génération de « footeux », peut-être pervertis par le sport business et l’excès de circulation d’euros…
Les « grands frères » qui s’acheminent vers la fin de leur carrière avaient-ils un rapport plus sain à l’argent ? S’il est celui qui en aurait touché le plus, le Camerounais Samuel Eto’o en dépense aussi beaucoup pour son pays. Le sociétaire d’Antalyaspor s’engage aujourd’hui tous azimuts. Quitte à agacer les islamistes. Considérant sa mobilisation personnelle comme plus « à la hauteur de la menace » jihadiste que celle de la communauté internationale, la star du football camerounais a lancé l’initiative « Yellow Whistler Blower FC » (« le Club des sifflets jaunes ») pour récolter des fonds destinés à venir en aide aux victimes des exactions de la secte islamiste Boko Haram.
Superhéros national
Comme ceux qui ne meurent pas du terrorisme risquent de trépasser de maladies infectieuses, Eto’o s’attaque aussi à la fièvre hémorragique. Aux côtés de la Fifa et de la Banque mondiale, le footballeur s’est engagé à promouvoir les programmes « 11 pour la Santé » et « 11 contre Ebola » en Afrique.
Si Samuel Eto’o peut se permettre d’être aussi généreux, c’est qu’il détient une fortune qui peut toujours faire pâlir d’envie Benzema ou Valbuena
Comme si cela ne suffisait pas à lui donner bonne conscience, l’attaquant ne se contente pas d’attirer l’argent vers les bonnes œuvres. Altruiste, il met la main au portefeuille. Il a régulièrement offert des sommes colossales à des hôpitaux, des écoles ou des académies de football. Fin octobre, le Net bruissait d’une information qui affublait quasiment Eto’o d’une tenue de superhéros national : le footballeur aurait acheté le siège de l’ambassade du Cameroun à Washington, mis en vente par l’État camerounais. Après l’avoir fait rénover à ses frais, il l’aurait rétrocédé à… l’État camerounais.
Au premier rang africain
Si Samuel Eto’o peut se permettre d’être aussi généreux, c’est donc qu’il détient une fortune qui peut toujours faire pâlir d’envie Benzema ou Valbuena. Lorsque l’ancien capitaine des Lions indomptables jouait dans le club d’Anzhi Makhachkala, il était tout bonnement le joueur le mieux payé de la planète et la moitié de sa fortune aurait été générée lors de ce séjour russe. Si l’on en croit le récent classement des footballeurs les plus riches encore en activité, le Camerounais est toujours prospère. Dans la nouvelle édition du top annuel « Goal Rich List », Eto’o Fils occupe le premier rang africain, avec une fortune évaluée à 87 millions d’euros, contre 62 millions d’euros pour l’Ivoirien Yaya Touré.
Sur le plan mondial, Samuel Eto’o occupe la septième place de ce top 20 où ne le précèdent que le Portugais Cristiano Ronaldo (210 millions d’euros), l’Argentin Lionel Messi (environ 200 millions d’euros), le Brésilien Neymar (135 millions d’euros), le Suédois Zlatan Ibrahimovic (105 millions d’euros), le Britannique Wayne Rooney (103 millions d’euros) et le Brésilien Kaká (96 millions d’euros). Le classement est établi en fonction de sources « publiques et réputées » en matière de salaires, de durées de contrats, de bonus, de revenus publicitaires et autres avantages liés au sponsoring.
Ceci étant, Samuel Eto’o précise que, pour les actions caritatives, « peu importe l’argent que vous avez ». Tout est relatif.
Les « grands frères » qui s’acheminent vers la fin de leur carrière avaient-ils un rapport plus sain à l’argent ? S’il est celui qui en aurait touché le plus, le Camerounais Samuel Eto’o en dépense aussi beaucoup pour son pays. Le sociétaire d’Antalyaspor s’engage aujourd’hui tous azimuts. Quitte à agacer les islamistes. Considérant sa mobilisation personnelle comme plus « à la hauteur de la menace » jihadiste que celle de la communauté internationale, la star du football camerounais a lancé l’initiative « Yellow Whistler Blower FC » (« le Club des sifflets jaunes ») pour récolter des fonds destinés à venir en aide aux victimes des exactions de la secte islamiste Boko Haram.
Superhéros national
Comme ceux qui ne meurent pas du terrorisme risquent de trépasser de maladies infectieuses, Eto’o s’attaque aussi à la fièvre hémorragique. Aux côtés de la Fifa et de la Banque mondiale, le footballeur s’est engagé à promouvoir les programmes « 11 pour la Santé » et « 11 contre Ebola » en Afrique.
Si Samuel Eto’o peut se permettre d’être aussi généreux, c’est qu’il détient une fortune qui peut toujours faire pâlir d’envie Benzema ou Valbuena
Comme si cela ne suffisait pas à lui donner bonne conscience, l’attaquant ne se contente pas d’attirer l’argent vers les bonnes œuvres. Altruiste, il met la main au portefeuille. Il a régulièrement offert des sommes colossales à des hôpitaux, des écoles ou des académies de football. Fin octobre, le Net bruissait d’une information qui affublait quasiment Eto’o d’une tenue de superhéros national : le footballeur aurait acheté le siège de l’ambassade du Cameroun à Washington, mis en vente par l’État camerounais. Après l’avoir fait rénover à ses frais, il l’aurait rétrocédé à… l’État camerounais.
Au premier rang africain
Si Samuel Eto’o peut se permettre d’être aussi généreux, c’est donc qu’il détient une fortune qui peut toujours faire pâlir d’envie Benzema ou Valbuena. Lorsque l’ancien capitaine des Lions indomptables jouait dans le club d’Anzhi Makhachkala, il était tout bonnement le joueur le mieux payé de la planète et la moitié de sa fortune aurait été générée lors de ce séjour russe. Si l’on en croit le récent classement des footballeurs les plus riches encore en activité, le Camerounais est toujours prospère. Dans la nouvelle édition du top annuel « Goal Rich List », Eto’o Fils occupe le premier rang africain, avec une fortune évaluée à 87 millions d’euros, contre 62 millions d’euros pour l’Ivoirien Yaya Touré.
Sur le plan mondial, Samuel Eto’o occupe la septième place de ce top 20 où ne le précèdent que le Portugais Cristiano Ronaldo (210 millions d’euros), l’Argentin Lionel Messi (environ 200 millions d’euros), le Brésilien Neymar (135 millions d’euros), le Suédois Zlatan Ibrahimovic (105 millions d’euros), le Britannique Wayne Rooney (103 millions d’euros) et le Brésilien Kaká (96 millions d’euros). Le classement est établi en fonction de sources « publiques et réputées » en matière de salaires, de durées de contrats, de bonus, de revenus publicitaires et autres avantages liés au sponsoring.
Ceci étant, Samuel Eto’o précise que, pour les actions caritatives, « peu importe l’argent que vous avez ». Tout est relatif.