L’Angola paraissait imbattable sur cette CAN, qui se déroulait sur le sol angolais. Aucune sélection n’a réussi à remporter un match face aux nouvelles championnes d’Afrique.
L’Angola, la nation forte du handball féminin
Une statistique ne trompe pas durant cette Coupe d’Afrique des nations, l’Angola a toujours battu ses adversaires en marquant plus de 30 buts par rencontre et en n’encaissant jamais plus de 19. Avec de telles prestations, il paraissait compliquer de ne pas voir les Angolaises soulever le trophée.
Les joueuses, menées par l’ancienne joueur Filipe Cruz, ont passé un cap lors des Jeux Olympiques en allant jusqu’aux quarts de finale de l’épreuve, et en étant battues par la Russie (31-27), qui a remporté le titre olympique. Cette génération angolaise semble montrer qu’elle peut jouer au plus haut niveau.
L’Angola a remporté son 12e titre continental sur 22 CAN disputées. Mieux, les Angolaises ont remporté tous ces titres depuis 1989, en Algérie, ce qui représente douze victoires sur quinze éditions. Trois pays ont réussi à empêcher la razzia totale, le Nigeria en 1991, la Côte d’Ivoire en 1996, et la Tunisie en 2014. Les Tunisiennes avaient d’ailleurs battu la sélection angolaise lors des demi-finales, 31-30 après prolongations. Cette fois-ci, elles n’auront pas réédité l’exploit.
Le Sénégal a tout perdu en 24 heures
La sélection sénégalaise s’était qualifiée pour la finale de l’épreuve en battant la Tunisie sur le score de 26-20. Toutefois, le Sénégal n'a pas disputé sa première finale à la CAN, car le pays a été disqualifié.
La Confédération africaine a considéré que la joueuse sénégalaise Doungou Camara ne pouvait pas participer à cette compétition, car elle a disputé le Championnat du monde junior féminin en 2014 en Croatie avec l'équipe de France. Le Sénégal a donc été exclu de la Coupe d'Afrique des nations. La Tunisie a disputé la finale et le Cameroun a récupéré, sans jouer, la troisième place de l’épreuve.
Du côté des autorités sénégalaises, ce fut une surprise totale : « Pour nous la décision est totalement injuste, dans la mesure où la joueuse incriminée a été qualifiée par la CAHB il y a deux ans, en mars 2015. Cette compétition est la quatrième à laquelle prend part Doungou Camara, qui n’avait jamais joué en équipe de France A. Elle n’avait joué qu’en juniors avec la sélection française. En mars 2015, la Confédération africaine de handball avait jugé que Doungou Camara était en mesure de jouer pour la sélection sénégalaise en seniors », assène Seydou Diouf, Président de la Fédération Sénégalaise de Handball, avant de rajouter que « le Sénégal va engager la bataille juridique jusqu’au bout, parce que la qualification pour le Mondial 2017 était attendue. On y a consacré beaucoup d’efforts et le Gouvernement nous a appuyés. Tout ce qui a été fait ici ne devra pas être vain », souligne Seydou Diouf au micro de RFI.
La prochaine édition de la CAN féminine se déroulera en République Démocratique du Congo en 2018. La RDC reçoit la compétition pour la deuxième fois après celle de 1979.
L’Angola, la nation forte du handball féminin
Une statistique ne trompe pas durant cette Coupe d’Afrique des nations, l’Angola a toujours battu ses adversaires en marquant plus de 30 buts par rencontre et en n’encaissant jamais plus de 19. Avec de telles prestations, il paraissait compliquer de ne pas voir les Angolaises soulever le trophée.
Les joueuses, menées par l’ancienne joueur Filipe Cruz, ont passé un cap lors des Jeux Olympiques en allant jusqu’aux quarts de finale de l’épreuve, et en étant battues par la Russie (31-27), qui a remporté le titre olympique. Cette génération angolaise semble montrer qu’elle peut jouer au plus haut niveau.
L’Angola a remporté son 12e titre continental sur 22 CAN disputées. Mieux, les Angolaises ont remporté tous ces titres depuis 1989, en Algérie, ce qui représente douze victoires sur quinze éditions. Trois pays ont réussi à empêcher la razzia totale, le Nigeria en 1991, la Côte d’Ivoire en 1996, et la Tunisie en 2014. Les Tunisiennes avaient d’ailleurs battu la sélection angolaise lors des demi-finales, 31-30 après prolongations. Cette fois-ci, elles n’auront pas réédité l’exploit.
Le Sénégal a tout perdu en 24 heures
La sélection sénégalaise s’était qualifiée pour la finale de l’épreuve en battant la Tunisie sur le score de 26-20. Toutefois, le Sénégal n'a pas disputé sa première finale à la CAN, car le pays a été disqualifié.
La Confédération africaine a considéré que la joueuse sénégalaise Doungou Camara ne pouvait pas participer à cette compétition, car elle a disputé le Championnat du monde junior féminin en 2014 en Croatie avec l'équipe de France. Le Sénégal a donc été exclu de la Coupe d'Afrique des nations. La Tunisie a disputé la finale et le Cameroun a récupéré, sans jouer, la troisième place de l’épreuve.
Du côté des autorités sénégalaises, ce fut une surprise totale : « Pour nous la décision est totalement injuste, dans la mesure où la joueuse incriminée a été qualifiée par la CAHB il y a deux ans, en mars 2015. Cette compétition est la quatrième à laquelle prend part Doungou Camara, qui n’avait jamais joué en équipe de France A. Elle n’avait joué qu’en juniors avec la sélection française. En mars 2015, la Confédération africaine de handball avait jugé que Doungou Camara était en mesure de jouer pour la sélection sénégalaise en seniors », assène Seydou Diouf, Président de la Fédération Sénégalaise de Handball, avant de rajouter que « le Sénégal va engager la bataille juridique jusqu’au bout, parce que la qualification pour le Mondial 2017 était attendue. On y a consacré beaucoup d’efforts et le Gouvernement nous a appuyés. Tout ce qui a été fait ici ne devra pas être vain », souligne Seydou Diouf au micro de RFI.
La prochaine édition de la CAN féminine se déroulera en République Démocratique du Congo en 2018. La RDC reçoit la compétition pour la deuxième fois après celle de 1979.