Au terme du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), tenu le 27 mars 2012 À Abidjan, en Côte d’Ivoire, le Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a été élu par ses pairs ouest-africains, Médiateur dans la crise politique née du coup d’Etat du 22 mars dernier et de la rébellion touareg dans le nord malien, tapporte un communiqué de la Direction de la Communication de la Présidence du Faso.
Cette donne politique, aux dires du président Blaise Compaoré, mobilise la région ouest-africaine. «Je vais à cette mission avec beaucoup de réconfort, car je sens que le peuple malien ne veut pas de l’aventure politique né du coup d’Etat... Je sens aussi que l’Afrique de l’Ouest est entièrement mobilisée, à mes côtés, pour la gestion perspicace de ce dossier et la communauté internationale qui nous soutient a également fait savoir ses attentes pour un rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mali», a indiqué le chef d’Etat du Faso.
La Cedeao a décidé, tel qu’indiqué dans le communiqué final du sommet, «d’envoyer une mission des chefs d’Etat conduite par son président en exercice, Alassane Ouattara, ainsi que le Médiateur Blaise Compaoré, dès le jeudi 29 mars 2012 à Bamako, pour communiquer ses décisions à la junte». Le président Compaoré entend, également, mettre cette visite à profit pour «nouer le dialogue avec la junte, d’une part, et avec la rébellion, d’autre part, afin de trouver les voies et moyens d’un règlement pacifique à cette crise».
Et la Cedeao d’élever le ton avec cette menace forte contenue dans son communiqué final : «L’organisation ouest-africaine se donnera, si nécessaire, les moyens militaires, à travers sa force d’attente, pour rétablir l’ordre constitutionnel au Mali et préserver l’intégrité territoriale du pays». Quand on connaît la puissance de frappe des forces de la Cedeao, on peut croire que les jours sont comptés, pour les putschistes, à la tête de l’Etat malien.
Cette donne politique, aux dires du président Blaise Compaoré, mobilise la région ouest-africaine. «Je vais à cette mission avec beaucoup de réconfort, car je sens que le peuple malien ne veut pas de l’aventure politique né du coup d’Etat... Je sens aussi que l’Afrique de l’Ouest est entièrement mobilisée, à mes côtés, pour la gestion perspicace de ce dossier et la communauté internationale qui nous soutient a également fait savoir ses attentes pour un rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mali», a indiqué le chef d’Etat du Faso.
La Cedeao a décidé, tel qu’indiqué dans le communiqué final du sommet, «d’envoyer une mission des chefs d’Etat conduite par son président en exercice, Alassane Ouattara, ainsi que le Médiateur Blaise Compaoré, dès le jeudi 29 mars 2012 à Bamako, pour communiquer ses décisions à la junte». Le président Compaoré entend, également, mettre cette visite à profit pour «nouer le dialogue avec la junte, d’une part, et avec la rébellion, d’autre part, afin de trouver les voies et moyens d’un règlement pacifique à cette crise».
Et la Cedeao d’élever le ton avec cette menace forte contenue dans son communiqué final : «L’organisation ouest-africaine se donnera, si nécessaire, les moyens militaires, à travers sa force d’attente, pour rétablir l’ordre constitutionnel au Mali et préserver l’intégrité territoriale du pays». Quand on connaît la puissance de frappe des forces de la Cedeao, on peut croire que les jours sont comptés, pour les putschistes, à la tête de l’Etat malien.