SETAL.NET-C’est fait ! Mbaye Jacques Diop a officiellement mis fin à son compagnonnage avec le Pds pour relancer le Parti pour la Citoyenneté et le Progrès qu’il avait créé avant de le fusionner avec la formation libérale.
C’est avec cette formation que l’ancien député et maire de Rufisque compte aller à la compétition pour les législatives du 1er juillet prochain. Et seule. D’ores et déjà, l’ancien président du conseil économique et social révèle que la confection des listes est presque terminée à cinq jours de la clôture du dépôt des listes.
Sur les raisons qui l’ont poussé à larguer les amarres avec le Parti démocratique sénégalais, le tout (à) nouveau secrétaire général du PPC souligne une somme de frustrations qu’il avait accumulée dans ce parti, malgré l’intermède de son passage au conseil économique et social «exception faite de l’épisode conseil de la République (2004-2007).
«J’ai connu des frustrations, vexations, voire ostracisme, avec des caciques cultivant l’étroitesse d’esprit, la revendication permanente de l’ancienneté et qui avaient une conception étriquée du compagnonnage.. », a expliqué Mbaye Jacques Diop.
L’ancien maire exprime son regret d’avoir fusionné avec le Pds. «Nous avons des regrets. Nous ne pensions pas que nous allions être traités de la sorte dans le Pds».
Et cela s’explique selon Mbaye Jacques Diop par le «manque de culture démocratique de Wade» qui n’a pas su comme Senghor hisser les leaders de partis qui ont fusionné avec lui à des niveaux élevés de responsabilités dans sa formation politique.
Ainsi le «maitre» retrouve son autonomie d’action et se prépare pour les prochaines échéances électorales de 2012 et 2014.
Sur l’échiquier politique, le responsable du PPC est clair. «Nous ne sommes pas de la majorité présidentielle», a-t-il dit mais, «on se positionne en observateur de l’action gouvernementale» en promettant de faire des critiques ou d’apporter son soutien à chaque fois que de besoin.
Menace de plainte contre Ngouda Kâne et la Centif
A propos de l’information sur des accusations de malversation dont il serait l’auteur pendant son passage au conseil de la République, Mbaye Jacques Diop est catégorique, «je n’ai jamais détourné un centime de l’Etat !».
Refusant de croire à l’existence du rapport de la Centif évoqué dans la presse, le secrétaire général du PPC brandit une menace de plainte contre l’institution et Ngouda Kâne.
«Je n’ai pas vu de rapport mais s’il est avéré que la Centif a fait un rapport pour m’accuser de blanchiment ou de détournement, je porte plainte immédiatement contre la centif et contre Ngouda Fall Kâne», a-t-il menacé.
Un peu énervé, Mbaye Jacques Diop égratigne l’ancien directeur de la Certif, «je connais Ngouda Kâne, j’étais ici avec lui à Rufisque, il était inspecteur du trésor ici et je sais que je suis plus propre que lui. »
Et pour étayer ses propos, l’ancien édile a rappelé que le Conseil a été dissous et qu’une procédure de liquidation a été enclenchée après la dissolution sous la conduite d’un magistrat, Lamine Coulibaly en l’occurrence et d’un inspecteur du trésor. A l’en croire, tout a été vérifié et le directeur administratif et financier de l’institution tout comme lui-même, ont obtenu un quitus de la commission de liquidation. Pour ces raisons, il se dit étonné d’entendre parler de ces histoires et attends de voir pour enclencher une action en justice.
C’est avec cette formation que l’ancien député et maire de Rufisque compte aller à la compétition pour les législatives du 1er juillet prochain. Et seule. D’ores et déjà, l’ancien président du conseil économique et social révèle que la confection des listes est presque terminée à cinq jours de la clôture du dépôt des listes.
Sur les raisons qui l’ont poussé à larguer les amarres avec le Parti démocratique sénégalais, le tout (à) nouveau secrétaire général du PPC souligne une somme de frustrations qu’il avait accumulée dans ce parti, malgré l’intermède de son passage au conseil économique et social «exception faite de l’épisode conseil de la République (2004-2007).
«J’ai connu des frustrations, vexations, voire ostracisme, avec des caciques cultivant l’étroitesse d’esprit, la revendication permanente de l’ancienneté et qui avaient une conception étriquée du compagnonnage.. », a expliqué Mbaye Jacques Diop.
L’ancien maire exprime son regret d’avoir fusionné avec le Pds. «Nous avons des regrets. Nous ne pensions pas que nous allions être traités de la sorte dans le Pds».
Et cela s’explique selon Mbaye Jacques Diop par le «manque de culture démocratique de Wade» qui n’a pas su comme Senghor hisser les leaders de partis qui ont fusionné avec lui à des niveaux élevés de responsabilités dans sa formation politique.
Ainsi le «maitre» retrouve son autonomie d’action et se prépare pour les prochaines échéances électorales de 2012 et 2014.
Sur l’échiquier politique, le responsable du PPC est clair. «Nous ne sommes pas de la majorité présidentielle», a-t-il dit mais, «on se positionne en observateur de l’action gouvernementale» en promettant de faire des critiques ou d’apporter son soutien à chaque fois que de besoin.
Menace de plainte contre Ngouda Kâne et la Centif
A propos de l’information sur des accusations de malversation dont il serait l’auteur pendant son passage au conseil de la République, Mbaye Jacques Diop est catégorique, «je n’ai jamais détourné un centime de l’Etat !».
Refusant de croire à l’existence du rapport de la Centif évoqué dans la presse, le secrétaire général du PPC brandit une menace de plainte contre l’institution et Ngouda Kâne.
«Je n’ai pas vu de rapport mais s’il est avéré que la Centif a fait un rapport pour m’accuser de blanchiment ou de détournement, je porte plainte immédiatement contre la centif et contre Ngouda Fall Kâne», a-t-il menacé.
Un peu énervé, Mbaye Jacques Diop égratigne l’ancien directeur de la Certif, «je connais Ngouda Kâne, j’étais ici avec lui à Rufisque, il était inspecteur du trésor ici et je sais que je suis plus propre que lui. »
Et pour étayer ses propos, l’ancien édile a rappelé que le Conseil a été dissous et qu’une procédure de liquidation a été enclenchée après la dissolution sous la conduite d’un magistrat, Lamine Coulibaly en l’occurrence et d’un inspecteur du trésor. A l’en croire, tout a été vérifié et le directeur administratif et financier de l’institution tout comme lui-même, ont obtenu un quitus de la commission de liquidation. Pour ces raisons, il se dit étonné d’entendre parler de ces histoires et attends de voir pour enclencher une action en justice.