’Nous ne ferons pas le gendarme. Nous allons dialoguer et mener une approche pédagogique pour comprendre les enjeux de la régulation’’, a-t-il dit lors de sa prise de fonctions, en remplacement de Nancy Ndiaye Ngom.
Mme Ngom et huit autres membres du CNRA viennent de boucler un mandat de six ans, qui est irrévocable et non renouvelable.
‘’Beaucoup de fautes sont commises par ignorance et faute de débat d’idées. Il s’agit de relever le niveau de conscience des populations et le niveau de culture et de connaissance, dans le cadre de l’intérêt général’’, a expliqué Babacar Touré.
Il a promis, dans l'accomplissement de sa mission, de ''rechercher la vérité dans les faits'' et de veiller à ''l’implication de tous les acteurs'' concernés par la régulation de l'audiovisuel. Aussi s'est-il engagé à s'ouvrir à ''tous les avis et à toutes les opinions, même lorsqu’ils sont exprimés de manière virulente''.
‘’Ma philosophie, c'est d’être juste avant d’être généreux. Etre juste et respecter toutes les opinions’’, a dit M. Touré, qui a indiqué qu'il se gardera de ''tout corporatisme’’.
Le CNRA, depuis sa création il y a plus d'une décennie, est pour la première dirigé par un professionnel des médias, sa présidence étant jusqu'ici réservée à des juristes de formation.
‘’L’innovation pousse à des attentes nombreuses et importantes’’, a souligné Babacar Touré, précisant qu'il n'est pas venu ‘’réinventer la roue, mais simplement pour travailler à partir de ce qui a été déjà fait’’.
Il a estimé que le développement de l’audiovisuel, marqué aujourd’hui par ''la fragilité'' et ''la vulnérabilité'', est une nécessité au Sénégal.
Babacar Touré se dit préoccupé par ''la diversité'' qui doit, selon lui, caractériser l'audiovisuel. Cette ''diversité'' consistera à faire de sorte que les populations au service de qui le CNRA travaille puissent se retrouver dans les langues utilisées dans les médias audiovisuels sénégalais, a-t-il expliqué.
''Personne ne doit se sentir exclu'', a-t-il dit, soulignant la nécessité pour le conseil qu'il dirige de ''construire une nation''. ''La régulation doit être l’affaire de tout le monde.''
‘’Ce qui nous intéresse, c’est la régulation de la société, les valeurs et principes qui nous permettent de vivre en commun. Les valeurs qui feront de nos différences une source d'enrichissement, pas de domination hégémonique. C’est cela la régulation’’, a-t-il affirmé.
Babacar Touré, 61 ans, est nommé président du CNRA vendredi dernier par le président Macky Sall. Il est journaliste de formation, patron du groupe de presse Sud Communication (privé) et membre-fondateur, en 1986, de Sud Hebdo, devenu Sud Quotidien plus tard. Sud FM, la première radio privée du Sénégal, est créée au sein de ce groupe, en 1994.
Titulaire de diplômes de sociologie et sciences politiques (Master Degree), de journalisme et communication, en plus d'un certificat de maîtrise d'anglais, M. Touré est ensuite allé se former au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Il est membre de la promotion 1979 du CESTI, l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Nancy Ndiaye Ngom a loué les qualités de son successeur et formulé des vœux de réussite pour lui. ‘’Nous n’avons pas de souci à nous faire. Nous pouvons compter sur un homme de qualité. Et avec votre sens du devoir et de l’éthique, vous pouvez relever les défis’’, a dit Mme Ngom de son successeur.
Il ''n'a pas été facile'' pour elle de présider cet organe de régulation, a-t-elle affirmé. ‘’Ça n’a pas été facile. Nous avons eu à surmonter énormément d’obstacles. Nous avions des challenges et nous avons essayé de les réussir, en travaillant avec loyauté...'', a rappelé Mme Ngom, se réjouissant d’''avoir été à la rencontre des Sénégalais des villes et des campagnes et noué un partenariat avec les journalistes''
Mme Ngom et huit autres membres du CNRA viennent de boucler un mandat de six ans, qui est irrévocable et non renouvelable.
‘’Beaucoup de fautes sont commises par ignorance et faute de débat d’idées. Il s’agit de relever le niveau de conscience des populations et le niveau de culture et de connaissance, dans le cadre de l’intérêt général’’, a expliqué Babacar Touré.
Il a promis, dans l'accomplissement de sa mission, de ''rechercher la vérité dans les faits'' et de veiller à ''l’implication de tous les acteurs'' concernés par la régulation de l'audiovisuel. Aussi s'est-il engagé à s'ouvrir à ''tous les avis et à toutes les opinions, même lorsqu’ils sont exprimés de manière virulente''.
‘’Ma philosophie, c'est d’être juste avant d’être généreux. Etre juste et respecter toutes les opinions’’, a dit M. Touré, qui a indiqué qu'il se gardera de ''tout corporatisme’’.
Le CNRA, depuis sa création il y a plus d'une décennie, est pour la première dirigé par un professionnel des médias, sa présidence étant jusqu'ici réservée à des juristes de formation.
‘’L’innovation pousse à des attentes nombreuses et importantes’’, a souligné Babacar Touré, précisant qu'il n'est pas venu ‘’réinventer la roue, mais simplement pour travailler à partir de ce qui a été déjà fait’’.
Il a estimé que le développement de l’audiovisuel, marqué aujourd’hui par ''la fragilité'' et ''la vulnérabilité'', est une nécessité au Sénégal.
Babacar Touré se dit préoccupé par ''la diversité'' qui doit, selon lui, caractériser l'audiovisuel. Cette ''diversité'' consistera à faire de sorte que les populations au service de qui le CNRA travaille puissent se retrouver dans les langues utilisées dans les médias audiovisuels sénégalais, a-t-il expliqué.
''Personne ne doit se sentir exclu'', a-t-il dit, soulignant la nécessité pour le conseil qu'il dirige de ''construire une nation''. ''La régulation doit être l’affaire de tout le monde.''
‘’Ce qui nous intéresse, c’est la régulation de la société, les valeurs et principes qui nous permettent de vivre en commun. Les valeurs qui feront de nos différences une source d'enrichissement, pas de domination hégémonique. C’est cela la régulation’’, a-t-il affirmé.
Babacar Touré, 61 ans, est nommé président du CNRA vendredi dernier par le président Macky Sall. Il est journaliste de formation, patron du groupe de presse Sud Communication (privé) et membre-fondateur, en 1986, de Sud Hebdo, devenu Sud Quotidien plus tard. Sud FM, la première radio privée du Sénégal, est créée au sein de ce groupe, en 1994.
Titulaire de diplômes de sociologie et sciences politiques (Master Degree), de journalisme et communication, en plus d'un certificat de maîtrise d'anglais, M. Touré est ensuite allé se former au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Il est membre de la promotion 1979 du CESTI, l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Nancy Ndiaye Ngom a loué les qualités de son successeur et formulé des vœux de réussite pour lui. ‘’Nous n’avons pas de souci à nous faire. Nous pouvons compter sur un homme de qualité. Et avec votre sens du devoir et de l’éthique, vous pouvez relever les défis’’, a dit Mme Ngom de son successeur.
Il ''n'a pas été facile'' pour elle de présider cet organe de régulation, a-t-elle affirmé. ‘’Ça n’a pas été facile. Nous avons eu à surmonter énormément d’obstacles. Nous avions des challenges et nous avons essayé de les réussir, en travaillant avec loyauté...'', a rappelé Mme Ngom, se réjouissant d’''avoir été à la rencontre des Sénégalais des villes et des campagnes et noué un partenariat avec les journalistes''