C’est au 14ème jour de la campagne électorale pour les élections législatives du 1er juillet prochain que la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar de la mouvance présidentielle, est arrivée, hier, jeudi 21 juin dans la région de Matam, après plusieurs annonces reportées.
A la tête d’une forte délégation composée de Cheikh Tidiane Gadio, Oumar Khassimou Dia, le ministre de la Communication Abou Lô, l’homme d’affaires et conseiller du président de la République, Abdoulaye Sally Sall, Moustapha Niasse a atterri à l’aérodrome de Ourossogui.
Après une pose à Boyinadji chez Abdoulaye Sally Sall où il a fait face à la presse, le secrétaire général de l’Alliance des forces du progrès (AFP) a pris la direction du Bossoyea. Auparavant, l’ancien Premier ministre a listé les maux de la région de Matam et a promis des solutions. Ainsi dira-t-il, «partout aujourd’hui au Sénégal, il y a une situation réelle, qui repose sur une même réalité, qui est la demande sociale. Cette demande sociale, vous la rencontrez partout. Du Nord, au Sud, au Centre, à l’Est et à l’Ouest. Elle se fonde sur la question des infrastructures et des équipements».
«C’est le cas à Matam qui est confrontée, relève-t-il, à des problèmes d’infrastructures urbaines. Vous voyez les routes à Matam. Je ne parle même pas de la route qui vient de Dagana-Ndioum et qui continue jusqu’à Ourossogui, qui est complètement désastreuse. Mais, à l’intérieur de Matam et de Ourossogui, les infrastructures constituent un important problème».
«Sur la route que nous avons prise, le goudron a été finalement arraché, il y a deux jours. Il va falloir la reprendre», note M. Niasse, entouré des têtes de listes départementales de la région.
«Matam, ajoute-t-il, a un problème de ponts. Parce que cette ville subit le problème des inondations. L’eau s’élève à un tel niveau qu’elle mange les ponts qui sont vieux et sur lesquels deux véhicules ne peuvent pas se rencontrer. Ce sont des ponts de plusieurs décennies».
«Tout ceci, promet la tête de la coalition Benno Bokk Yakaar, sera refait par le gouvernement du président Macky Sall. Nous en avons la volonté et les moyens. Et c’est sur ce programme que le président Macky Sall a été élu le 25 mars dernier». «Le cadre de vie et les conditions de vie des populations, la santé pour les jeunes et les femmes ainsi que pour les personnes âgées. La question de l’éducation, des lycées et collèges. Celle de formation et du traitement des enseignants. Conditions dans lesquelles vivent les enseignants et les enseignés», seront aussi la priorité du gouvernement de Macky Sall.
«A Ranérou, le préfet vivait sous une tente maure»
«Il y a aussi la question de la modernisation des équipements administratifs. Allez visiter les lieux d’habitation et de travail du gouverneur, des préfets. Par exemple, c’est maintenant que le préfet de Ranérou vient d’avoir un bâtiment. Mais il vivait sous une tente maure. Le préfet de Ranérou vivait sous une tente maure. Une tente en toile ! C’est là, où il recevait. C’est là où il travaillait», déplore Moustapha Niasse.
Et d’ajouter : «il y a aussi la question de la connexion des zones économiques de la zone de Matam qui recèle des gisements de phosphates que l’on peut exploiter sur plus de 70 ans». «Déjà, confie-t-il, ces phosphates sont exploités à 20.000 tonnes par an».
«Il y a l’agriculture. Sur ce, relève la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar, s’il y a un projet qui est en train d’être merveilleusement exploité, c’est à 30 km d’ici où 30 tonnes de melon ont été chargées hier (mercredi, Ndlr) et de pastèques parce qu’il n’y en a plus à Dakar. Certainement dans deux jours, il y aura encore 30 à 40 tonnes».
«Il y a aussi l’élevage et la pêche fluviale. Nous avons pris note de tout cela. La future assemblée nationale va aider le gouvernement à réaliser ces projets ici comme ailleurs», conclut le chef des Progressistes.
Nouveau type de député
Interpellé sur le nouveau type de député annoncé ça et là pour la 12ème législature, Moustapha Niasse indique qu’il y a «un espoir et une réalité attendus».
«L’espoir, c’est qu’avec la coalition du président Macky Sall et d’autres, nous avons mené le combat pour faire partir le régime en place. Cela veut dire que notre volonté et notre intention reposent sur un acte de changement et de rupture sans violence et dans le respect total de la loi», annonce-t-il.
«Que l’Assemblée nationale joue son rôle d’impulsion et de dynamique législative, qui enrichissent l’Etat et renforcent les bases de la République en coopération et en osmose avec l’exécutif», ajoute-t-il.
Toutefois, s’est empressé de préciser Moustapha Niasse : «il ne s’agit pas de confrontation, ni d’aller à des affrontements. Le principe de séparation de pouvoirs sera respecté».
Quid de la réalité ? «Nous la vivons après le 1er juillet», s’est-il contenter de répondre.
Source: Sud Quotidien
A la tête d’une forte délégation composée de Cheikh Tidiane Gadio, Oumar Khassimou Dia, le ministre de la Communication Abou Lô, l’homme d’affaires et conseiller du président de la République, Abdoulaye Sally Sall, Moustapha Niasse a atterri à l’aérodrome de Ourossogui.
Après une pose à Boyinadji chez Abdoulaye Sally Sall où il a fait face à la presse, le secrétaire général de l’Alliance des forces du progrès (AFP) a pris la direction du Bossoyea. Auparavant, l’ancien Premier ministre a listé les maux de la région de Matam et a promis des solutions. Ainsi dira-t-il, «partout aujourd’hui au Sénégal, il y a une situation réelle, qui repose sur une même réalité, qui est la demande sociale. Cette demande sociale, vous la rencontrez partout. Du Nord, au Sud, au Centre, à l’Est et à l’Ouest. Elle se fonde sur la question des infrastructures et des équipements».
«C’est le cas à Matam qui est confrontée, relève-t-il, à des problèmes d’infrastructures urbaines. Vous voyez les routes à Matam. Je ne parle même pas de la route qui vient de Dagana-Ndioum et qui continue jusqu’à Ourossogui, qui est complètement désastreuse. Mais, à l’intérieur de Matam et de Ourossogui, les infrastructures constituent un important problème».
«Sur la route que nous avons prise, le goudron a été finalement arraché, il y a deux jours. Il va falloir la reprendre», note M. Niasse, entouré des têtes de listes départementales de la région.
«Matam, ajoute-t-il, a un problème de ponts. Parce que cette ville subit le problème des inondations. L’eau s’élève à un tel niveau qu’elle mange les ponts qui sont vieux et sur lesquels deux véhicules ne peuvent pas se rencontrer. Ce sont des ponts de plusieurs décennies».
«Tout ceci, promet la tête de la coalition Benno Bokk Yakaar, sera refait par le gouvernement du président Macky Sall. Nous en avons la volonté et les moyens. Et c’est sur ce programme que le président Macky Sall a été élu le 25 mars dernier». «Le cadre de vie et les conditions de vie des populations, la santé pour les jeunes et les femmes ainsi que pour les personnes âgées. La question de l’éducation, des lycées et collèges. Celle de formation et du traitement des enseignants. Conditions dans lesquelles vivent les enseignants et les enseignés», seront aussi la priorité du gouvernement de Macky Sall.
«A Ranérou, le préfet vivait sous une tente maure»
«Il y a aussi la question de la modernisation des équipements administratifs. Allez visiter les lieux d’habitation et de travail du gouverneur, des préfets. Par exemple, c’est maintenant que le préfet de Ranérou vient d’avoir un bâtiment. Mais il vivait sous une tente maure. Le préfet de Ranérou vivait sous une tente maure. Une tente en toile ! C’est là, où il recevait. C’est là où il travaillait», déplore Moustapha Niasse.
Et d’ajouter : «il y a aussi la question de la connexion des zones économiques de la zone de Matam qui recèle des gisements de phosphates que l’on peut exploiter sur plus de 70 ans». «Déjà, confie-t-il, ces phosphates sont exploités à 20.000 tonnes par an».
«Il y a l’agriculture. Sur ce, relève la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar, s’il y a un projet qui est en train d’être merveilleusement exploité, c’est à 30 km d’ici où 30 tonnes de melon ont été chargées hier (mercredi, Ndlr) et de pastèques parce qu’il n’y en a plus à Dakar. Certainement dans deux jours, il y aura encore 30 à 40 tonnes».
«Il y a aussi l’élevage et la pêche fluviale. Nous avons pris note de tout cela. La future assemblée nationale va aider le gouvernement à réaliser ces projets ici comme ailleurs», conclut le chef des Progressistes.
Nouveau type de député
Interpellé sur le nouveau type de député annoncé ça et là pour la 12ème législature, Moustapha Niasse indique qu’il y a «un espoir et une réalité attendus».
«L’espoir, c’est qu’avec la coalition du président Macky Sall et d’autres, nous avons mené le combat pour faire partir le régime en place. Cela veut dire que notre volonté et notre intention reposent sur un acte de changement et de rupture sans violence et dans le respect total de la loi», annonce-t-il.
«Que l’Assemblée nationale joue son rôle d’impulsion et de dynamique législative, qui enrichissent l’Etat et renforcent les bases de la République en coopération et en osmose avec l’exécutif», ajoute-t-il.
Toutefois, s’est empressé de préciser Moustapha Niasse : «il ne s’agit pas de confrontation, ni d’aller à des affrontements. Le principe de séparation de pouvoirs sera respecté».
Quid de la réalité ? «Nous la vivons après le 1er juillet», s’est-il contenter de répondre.
Source: Sud Quotidien