Les populations de la commune d'arrondissement de Keur Massar se disent prêtes à mourir pour conserver le terrain d'une superficie d'un hectare destiné à la construction d'un cimetière. Ce terrain devant abriter le cimetière fait l'objet d'une spoliation de la part d'un marabout du nom de Mansour Sall qui veut y construire un institut islamique. Mais c’est un niet catégorique que les populations opposent à ce projet du marabout. Et Keur Massar se dit prêt à tout pour que ce terrain accueille leurs morts.
«Nous interpellons les autorités étatiques dont le président Macky Sall pour qu’il somme ces gens d'arrêter. Car nous sommes décidés à aller jusqu'au bout pour que l'on conserve ce site pour la construction d'un cimetière mixte. Quitte à y laisser nos vies», a menacé, samedi au cours d’une visite de terrain, Cheikh Diop, président d'Action pour la rénovation de Keur Massar. Car, a-t-il tenu à faire savoir : «Ici à Pikine comme partout à Keur Massar, nous n'avons plus où enterrer nos morts car les cimetières commencent à se remplir». Et Mamadou Mactar Diop dit «Aldo», le trésorier de l'association, d’ajouter : «On n'acceptera pas un deuxième Mbane ici à Keur Massar. Car ici à Keur Massar que l'on soit catholique ou musulman, on n'a pas un espace pour enterrer nos morts.»
Ces habitants de Keur Massar qui se disent surpris de la détermination du marabout de vouloir ériger son institut islamique sur le titre foncier 12894/Dp dénoncent, par ailleurs, «les micmacs de certaines autorités sous le magistère libéral». Ils accusent ces autorités d’être des complices dans ce conflit autour de ce terrain qui fait, selon eux, l’objet d’un arrêté d'interdiction de toute occupation relevant du site du centre hospitalier de Keur Massar. Un arrêté, à les en croire, en date du 25 janvier 2008 et signé à l'époque par El Hadji Ba, sous-préfet d'alors de l'arrondissement des Niayes. «Il y a des autorités qui sont derrière cette spoliation. Il y a l'ancien directeur des impôts Ibrahima Wade qui a même signé le Ccod alors que c'est l'unique site que nous avons comme cimetière. Nous avons eu aussi des problèmes avec Adama Sall, l'ancien ministre et le maire Mbacké Diop qui avaient procédé au lotissement de 108 parcelles en expropriant la route qui devrait mener au cimetière. Mais heureusement que le projet a échoué», laisse entendre Cheikh Diop, président d’Action pour la rénovation de Keur Massar.
D’ailleurs, ces habitants de Keur Massar ont profité de l’occasion pour annoncer la saisine d’un huissier en la personne de Me Basile Diouf. Mieux, une plainte a été déposée à la brigade de la gendarmerie de Keur Massar pour occupation illégale de terrain et d'équipements collectifs (cimetière).
Théodore SEMEDO
Source: Walf Grand'Place
«Nous interpellons les autorités étatiques dont le président Macky Sall pour qu’il somme ces gens d'arrêter. Car nous sommes décidés à aller jusqu'au bout pour que l'on conserve ce site pour la construction d'un cimetière mixte. Quitte à y laisser nos vies», a menacé, samedi au cours d’une visite de terrain, Cheikh Diop, président d'Action pour la rénovation de Keur Massar. Car, a-t-il tenu à faire savoir : «Ici à Pikine comme partout à Keur Massar, nous n'avons plus où enterrer nos morts car les cimetières commencent à se remplir». Et Mamadou Mactar Diop dit «Aldo», le trésorier de l'association, d’ajouter : «On n'acceptera pas un deuxième Mbane ici à Keur Massar. Car ici à Keur Massar que l'on soit catholique ou musulman, on n'a pas un espace pour enterrer nos morts.»
Ces habitants de Keur Massar qui se disent surpris de la détermination du marabout de vouloir ériger son institut islamique sur le titre foncier 12894/Dp dénoncent, par ailleurs, «les micmacs de certaines autorités sous le magistère libéral». Ils accusent ces autorités d’être des complices dans ce conflit autour de ce terrain qui fait, selon eux, l’objet d’un arrêté d'interdiction de toute occupation relevant du site du centre hospitalier de Keur Massar. Un arrêté, à les en croire, en date du 25 janvier 2008 et signé à l'époque par El Hadji Ba, sous-préfet d'alors de l'arrondissement des Niayes. «Il y a des autorités qui sont derrière cette spoliation. Il y a l'ancien directeur des impôts Ibrahima Wade qui a même signé le Ccod alors que c'est l'unique site que nous avons comme cimetière. Nous avons eu aussi des problèmes avec Adama Sall, l'ancien ministre et le maire Mbacké Diop qui avaient procédé au lotissement de 108 parcelles en expropriant la route qui devrait mener au cimetière. Mais heureusement que le projet a échoué», laisse entendre Cheikh Diop, président d’Action pour la rénovation de Keur Massar.
D’ailleurs, ces habitants de Keur Massar ont profité de l’occasion pour annoncer la saisine d’un huissier en la personne de Me Basile Diouf. Mieux, une plainte a été déposée à la brigade de la gendarmerie de Keur Massar pour occupation illégale de terrain et d'équipements collectifs (cimetière).
Théodore SEMEDO
Source: Walf Grand'Place