SETAL.NET-La déchirure était inévitable même si elle s’annonçait à trépas. Aujourd’hui, le parti démocratique sénégalais qui se définit comme l’une des plus vieilles formations d’opposition est scindée en deux, depuis la traduction en acte de la menace de Pape Diop de créer une liste parallèle, si on l’écartait de la tête de liste nationale du parti. Après la mise sur pied de la coalition « Bokk Guiss Guiss, sous la houlette de Pape Diop, Omar Sarr et son clan, derrière Wade, ont animé une conférence de presse, du moins, selon le nom qu’ils ont donné à la cérémonie d’hier qui, sans risque de se fourber, était plus un meeting de mesure de popularité qu’une conférence de presse. Le Parti démocratique sénégalais est nostalgique des bains de foule. Les journalistes qui devaient être les privilégiés du jour avaient des difficultés pour poser leurs questions qui, une fois posées, étaient le prétexte à une prise de parole pour solliciter l’acclamation des militants. Wade et affidés sont des hommes de mêlées, amateurs d’euphories et de querelles partisanes. Les tendances se dessinaient déjà et, aujourd’hui, le pape du sopi est accusé d’avoir choisi, pour la survie du Pds, les partisans de son fils bien aimé. Ce qui a donné naissance à une liste parallèle, avec l’indice PDS, concoctée par Pape Diop et Partisans. Quoi qu’il en soit, Omar Sarr se dit persuadé que son parti vaincra lors des prochaines joutes électorales. Son discours disant être prêt à laisser à Pape Diop la tête de liste nationale aurait eu plus de cohérence, s’il n’avait pas, soutenu par ses pairs libéraux présents, descendu le Président du Sénat.
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