Le rapport sur la situation d'exécution budgétaire dans les agences et les autres structures renseigne sur de grosses ardoises dues aux fournisseurs. Et c’est l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) qui bat tous les records. Au 31 décembre 2015, la structure devait 90,1 milliards de FCfa à ses fournisseurs d’après le rapport consulté par Libération. Ce, au moment où la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) était assise sur des créances-fournisseurs estimées à 4,4 milliards de FCfa. L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) devait, elle, 4,4 milliards de Cfa à ses fournisseurs. Le centre des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous) 2,4 milliards de FCfa.
Mais c’est à l’ANAT (Agence nationale de l'Aménagement du Territoire) - qui devait 109 millions de FCfa à ses fournisseurs - que les auteurs du rapport ont débusqué un énorme cafard. En effet, l’exercice 2015 a été marqué par une absence de vote des organes délibérants.
A côté des fournisseurs, les agences traînent aussi un lourd passif fiscal. Et parfois, ce sont des montants exorbitants qui sont en cause. L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), par exemple, devait, en fin décembre 2015, quelques 4,5 milliards de FCfa aux Impôts.
Mais c’est à l’ANAT (Agence nationale de l'Aménagement du Territoire) - qui devait 109 millions de FCfa à ses fournisseurs - que les auteurs du rapport ont débusqué un énorme cafard. En effet, l’exercice 2015 a été marqué par une absence de vote des organes délibérants.
A côté des fournisseurs, les agences traînent aussi un lourd passif fiscal. Et parfois, ce sont des montants exorbitants qui sont en cause. L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), par exemple, devait, en fin décembre 2015, quelques 4,5 milliards de FCfa aux Impôts.