Le procureur spécial Alioune Ndao a finalement servi à Aïda Ndiongue une mise en demeure. La Libérale a un mois pour justifier un patrimoine de plus de 41 milliards à lui reproché.
Aïda Ndiongue est passée hier à la Cour de répression de l’enrichissement illicite pour «récupérer» sa mise en demeure. Alioune Ndao doute, en effet, de la licéité de l’origine des 41 milliards 140 millions 158 mille 846 F Cfa de l’ex-sénatrice libérale. Mme Ndiongue a donc un mois, comme le dispose la loi portant création de la Crei, pour justifier ce patrimoine. C’est un autre tournant judiciaire pour la baronne libérale qui voit son cas plus compliqué avec la procédure assez spéciale de la Crei. Car il lui appartiendra, ici, de faire face au délit complexe d’enrichissement illicite et son très polémique renversement de la charge de la preuve. La somme visée par le procureur spécial de la Crei est un peu en-deçà de ce que le procureur de la République reproche à Mme Ndiongue. Serigne Bassirou Guèye avait retenu 47 milliards et demi déclinés en argent et pierres précieuses (or, diamant) qui avaient motivé sa conférence de presse.
Mais il faut relever que Aïda Ndiongue est encore en prison pour un autre dossier : celui relatif aux produits phytosanitaires dans le cadre du Plan Jaxaay. Elle se retrouve quasiment dans le même cas que Karim Wade, qui a reçu une seconde mise en demeure alors qu’il était à Rebeuss. Même si elle est poursuivie pour le délit de détournement de deniers publics.
Les enquêteurs cherchent à identifier des ramifications, soupçonnant que la responsable libérale ne peut pas à elle seule avoir une telle fortune entre ses mains. Déjà, après la saisine des comptes bancaires et des coffres de Mme Ndiongue logés à la Cbao, des personnalités de l’ancien régime s’étaient manifestées pour revendiquer des numéros de coffres-forts. C’est le cas de l’homme d’affaires Mbakiyou Faye qui réclame le coffre 115 qui, lui, a été attribué à sa «sœur» de parti par les enquêteurs.
Aïda Ndiongue est passée hier à la Cour de répression de l’enrichissement illicite pour «récupérer» sa mise en demeure. Alioune Ndao doute, en effet, de la licéité de l’origine des 41 milliards 140 millions 158 mille 846 F Cfa de l’ex-sénatrice libérale. Mme Ndiongue a donc un mois, comme le dispose la loi portant création de la Crei, pour justifier ce patrimoine. C’est un autre tournant judiciaire pour la baronne libérale qui voit son cas plus compliqué avec la procédure assez spéciale de la Crei. Car il lui appartiendra, ici, de faire face au délit complexe d’enrichissement illicite et son très polémique renversement de la charge de la preuve. La somme visée par le procureur spécial de la Crei est un peu en-deçà de ce que le procureur de la République reproche à Mme Ndiongue. Serigne Bassirou Guèye avait retenu 47 milliards et demi déclinés en argent et pierres précieuses (or, diamant) qui avaient motivé sa conférence de presse.
Mais il faut relever que Aïda Ndiongue est encore en prison pour un autre dossier : celui relatif aux produits phytosanitaires dans le cadre du Plan Jaxaay. Elle se retrouve quasiment dans le même cas que Karim Wade, qui a reçu une seconde mise en demeure alors qu’il était à Rebeuss. Même si elle est poursuivie pour le délit de détournement de deniers publics.
Les enquêteurs cherchent à identifier des ramifications, soupçonnant que la responsable libérale ne peut pas à elle seule avoir une telle fortune entre ses mains. Déjà, après la saisine des comptes bancaires et des coffres de Mme Ndiongue logés à la Cbao, des personnalités de l’ancien régime s’étaient manifestées pour revendiquer des numéros de coffres-forts. C’est le cas de l’homme d’affaires Mbakiyou Faye qui réclame le coffre 115 qui, lui, a été attribué à sa «sœur» de parti par les enquêteurs.