CRISE A L’HOPITAL MATLABOUL FAWZAINI DE TOUBA: Le directeur accepte de négocier


Après la pluie, le beau temps ! Pour une fois, le directeur de l’hôpital Matlaboul Fawzaini de Touba, selon le Président du Conseil d’administration,  s’est décidé à négocier avec les médecins qui demandaient, jusque-là, son départ.

En effet, l’intersyndicale Sutsas-Sames avait mis terme, en cette matinée du mardi à toute activité au sein de l’hôpital. Les blouses blanches s’étaient résolues à paralyser la structure, histoire de dénoncer la gestion de Seydina Ababacar Diouf qu’ils qualifient  d’«abusive » et de « dictatoriale ». En à croire le porte-parole du jour, le directeur a supprimé des services pour sanctionner certains de leurs collègues, pris des décisions administratives  pour promouvoir des agents de l’hôpital à des postes immérités, refusé de leur accorder un régime indemnitaire à la hauteur de leur grade et de leurs prestations pour les pénaliser. Décidés à combattre, les médecins ont ainsi mis terme à la réunion du Conseil d’administration qui se tenait dans la salle de conférences de la structure hospitalière.

 Une paix des braves sous condition

Sous la demande su Président du Conseil d’administration, les médecins ont, finalement, repris le travail  aux environs de 13 heures .En effet, devant les grévistes, Amadou Fall Naydé s’est engagé à trouver satisfaction à l’ensemble des doléances inscrites sur la plateforme revendicative des médecins. Interpellé, il nous confiera que sa volonté est de faire revenir le calme dans la structure. « Je suis venu ici en stabilisateur. Je tiens à te signaler que ma position est équidistante des parties protagonistes. Ma tâche ne sera point difficile, par la grâce de Dieu, dans la mesure où le directeur m’a assuré de sa volonté  de négocier et de trouver des solutions aux blocages. C’est lui-même qui vient de me le dire. Par conséquent je suis heureux de voir les médecins accepter ma demande en reprenant le travail ». L’intersyndicale a, toutefois, tenu à signaler que son accord est sous condition. « Si les promesses du Pca ne sont pas tenues, nous reprendrons la grève ».

Amadou Moustapha Mbaye

Mardi 20 Aout 2013 16:45

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